Pour la cuisson Raku, il est indispensable de disposer d'une terre réfractaire, résistante aux chocs thermiques. La Pâte RAKU FUJI est idéale pour tous vos travaux de Raku : sculpture ou tournage, elle sait s'adapter à votre technique de façonnage.
Le bidon devra être découpé à l'aide de la meuleuse en 2 ou trois parties et pourra être retourné auparavant pour que les bondes se retrouvent sous le four. Dans la partie basse il faudra prévoir le trou pour le brûleur. On pourra faire une découpe ronde (diamètre 80 mm) ou mieux une ouverture carrée de 100 mm de côté.
Le céramiste travaillant des terres à grès aura besoin d'un four pouvant atteindre 1280°C pour la cuisson des émaux grès. La porcelaine est une terre céramique fine et translucide, nécessitant des gestes précis lors de son travail. La cuisson de la porcelaine s'effectue à la même température que le grès.
vous n'êtes pas obligé de cuire votre pièce. vous pouvez dupliquer en plusieurs exemplaires votre sculpture en plâtre grâce au moule et la patiner comme si elle était en argile. vous pouvez faire de plus grandes oeuvres. vous pouvez laisser un structure métallique en l'intérieur.
Dans un moule en plâtre on verse, non pas de la terre pâteuse, mais de la terre additionnée de beaucoup d'eau (la terre porte alors le nom de barbotine). Devenir potier est maintenant possible grâce à l'argile synthétique thermodurcissante qui ne nécessite aucune cuisson et sèche uniquement à l'air libre.
Deux types principaux de fours poterie existent : Les fours basse température, allant jusqu'à 1100°C, sont adaptés à la cuisson de la faïence, du raku et de la peinture sur porcelaine. Les fours haute température, allant jusqu'à 1280°C / 1300°C sont adaptés à la cuisson de la porcelaine et du grès.
Se procurer le bon matériel
A commencer par l'argile ! Vous pouvez commencer avec des pâtes d'argile autodurcissantes ou des pâtes qui peuvent cuire dans un four traditionnel (comme la pâte Fimo par exemple). Pour autant, vous serrez vite limité. L'idéal reste d'avoir son propre four à poterie.
Les températures pour la céramique vont d'un cuisson basse température (650 °C) à une cuisson haute température (1 300 °C). Lorsqu'on parle de température de cuisson de céramique, on se réfère à la température en disant « cône 5 » (qui correspond à une température maximale de 1 200 °C).
Construction des semelles et de la base du four à bois.
Délimitez un carré de 2m10 sur 2m10. Sur le pourtour de ce carré, creusez une tranchée de 30 sur 30 cm que vous remplirez de béton ferraillé avec des fers à semelle. Laissez sécher. Gardez à proximité le remblai.
La température de cuisson, une clé céramique
La différence se situe au niveau de la résistance de l'argile à une certaine température de cuisson. La composition chimique de l'argile détermine jusqu'à quelle température de cuisson la matière résistera.
La faïence, le grès et la porcelaine font, comme la poterie, partie intégrante de la céramique. La différence se situe au niveau de composition de l'argile et de sa température de cuisson. Le grès est composé d'argile qui se vitrifie et se solidifie lors d'une cuisson opérée entre 1200 et 1300°C.
Pour faire de la poterie sans tour de potier, la solution la plus simple est d'avoir recours à la poterie en colombins. Accessible même pour les débutants en la matière, elle consiste à rouler des boudins d'argile qui viendront ensuite se coller les uns sur les autres grâce à de la colle de potier.
C'est l'usage et la destination des objets qui différencient les deux univers. Le potier conçoit des objets utilitaires (vaisselles, vases, bols, théières…) alors que le céramiste propose des objets plus haut de gamme en porcelaine ou faïence.
La cuisson de la poterie est une opération essentielle. En effet, tant que l'argile n'est pas cuite, il est toujours possible de la recycler. Ainsi, une poterie crue et sèche peut retourner à son état de masse d'argile façonnable. Il suffit de la mettre à tremper dans l'eau.
Recouvrir d'un mélange terre-paille encore assez terreux (résistance mécanique et transition avec l'isolation), peu épais. à nouveau 1 volume de terre pour 4 à 5 volume de paille (bien mélanger, tous les brins doivent êtres recouverts d'un lait d'argile), sur 10 à 15cm, plus vous en mettrez plus le four sera efficace.
Au fur et à mesure du processus d'évaporation, l'argile sèche et se rétracte. Ce retrait crée des tensions dans la terre, qui à terme peut créer des fissures plus ou moins profondes. Il est donc essentiel que le processus de séchage soit réalisé dans une atmosphère homogène et légèrement humide.
Le secret de l'argile qui va rendre vos pièces presque Incassables. Très connu dans le petit monde des potiers, ajoutez du papier dans votre argile sans cuisson va le rendre presque incassable.
de 650°C à 800°C s'effectue la décomposition du carbonate de calcium. de 800 à 1100°C, il y a « grésage » progressif de l'argile sous l'effet des « fondants »
En français le mot terre est largement plus employé que le mot argile lorsqu'il est associé aux termes « architecture », « construction » ou « maison ». On remarque que, traditionnellement, les sculpteurs et potiers ont eu le même type de problème et emploient le mot composé « terre glaise ».
Sinon imperméabiliser une argile sans cuisson se fait bien avec un vernis liquide (mat ou brillant), à appliquer sur la surface de la pièce finie et sèche. On peut réaliser une argile chamotée sans cuisson en y ajoutant du sable.