Dissuader l'agression
Dans le cas d'une attaque qui se voudrait d'abord verbale : afin d'éviter qu'elle ne dégénère, restez courtois, ne répondez pas aux provocations, effectuez des gestes calmes et non ambigus afin de diminuer la tension de l'agresseur. Mieux vaut tourner les talons s'il est encore temps.
Répondre à une attaque verbale
Donc, en cas d'attaque, il faut se demander ce qu'on a touché chez elle qui l'a fait nous insulter, et essayer de répondre là-dessus, la renvoyer à ses manques, à son intolérance…"
Car le harceleur n'est pas un véritable agressif : lui dire ce que vous pensez peut suffire à lui faire prendre conscience de son comportement, qui lui l'est. Enfin, il faut lui faire relativiser le problème qui l'obsède, pour « créer un électrochoc dans son mode de pensée ».
Il s'agit d'un individu qui rejette toutes vos demandes de cesser tout contact avec vous. La seule façon d'arrêter de subir un harceleur qui adopte un comportement indésirable, intrusif, injustifié ou menaçant, consiste à cesser immédiatement tout contact avec lui.
Les stratagèmes du "harceleur"
Ce qui rend le "harceleur" particulièrement nuisible, c'est qu'il n'agit jamais à découvert et exerce son impitoyable violence à "bas bruit". Avant même d'avoir compris ce qui lui arrive, sa victime ne peut plus s'exprimer, ni se défendre car ce qu'elle subit est impalpable, indicible.
Selon la neuropsychologie, l'agressivité serait due à un réflexe pré-programmé au niveau neurologique, en lien avec le vécu personnel et le contexte socio-culturel. L'agressivité peut aussi être associée à certaines pathologies, telles que la psychose, la névrose ou l'épilepsie.
«Demandez-lui ce qu'il cherche à dire, par exemple, en surlignant des mots en rouge ou en ajoutant des points de suspension à la fin de ses phrases. Dites-lui comment vous interprétez ces signaux pour l'amener à prendre conscience de ses réflexes d'écriture», suggère Gilles Demers.
Les yeux, le nez et la gorge
En cas d'agression, le premier réflexe que vous devez avoir est de tenter de vous enfuir afin d'éviter les dommages physiques. Mais si cela n'est pas possible et que vous n'avez pas d'autre choix, privilégiez les frappes au niveau des yeux, du nez et de la gorge.
On peut utiliser toutes les parties de notre corps pour frapper : le coude, les genoux, la paume de la main ou son tranchant, notre front également.
Lorsque vous vous battez contre plusieurs adversaires, ne soyez pas au milieu ! Il est plus difficile de lutter contre 2 personnes en même temps que contre une seule. Restez hors du groupe des attaquants et essayez de les obliger à se battre contre vous un par un. Utilisez une arme si vous la maitrisez.
Yvane Wiart estime que ce qui distingue un agresseur d'une victime est la notion de culpabilité : un agresseur ne se sent jamais coupable (c'est toujours la faute de l'autre) alors qu'une victime a tendance à se rendre coupable de tout, tout le temps.
Les harcelés harceleurs n'ont pas de réelles motivations d'ailleurs. Ils agissent plus par réflexe, dans une logique de compulsion. Leur violence peut s'exercer sur l'un de leurs agresseurs mais le plus souvent elle s'exprime vis-à-vis des plus faibles de l'école.
L'agressivité est un comportement courant chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. L'entourage en est souvent ébranlé.
L'halopéridol employé seul est recommandé pour calmer les situations en cas d'agressivité ou d'agitation chez des personnes ayant une psychose. Celui-ci est largement répandu et peut être le seul antipsychotique disponible dans certaines régions aux ressources limitées.
se protéger, de façon à ne pas se sentir (ou pas trop) en danger ; canaliser l'agressivité, afin de limiter le danger ; rendre possible la discussion, l'échange étant le pivot de l'assertivité puisqu'il permet de peser les intérêts de l'un et de l'autre.
La violence dans le couple se met en place dès le début d'une relation. Il y a des éléments sous-jacents : le contrôle et la domination. La violence apparaît au moment de la grossesse dans 40 % des cas. Mais la plupart du temps, la violence se met en place sans qu'on en ait pris conscience.
A noter : "Une personne qui rabaisse son conjoint manque aussi de confiance en elle", précise notre interlocutrice. Elle se sent obligée de rabaisser l'autre pour bénéficier d'un sentiment de supériorité. Quelqu'un de rabaissant peut aussi être un pervers narcissique.
Lorsqu'un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.