«L'annonce de la mauvaise nouvelle doit être claire, mais c'est important de dire les solutions que la médecine a en main.» Même lors du passage d'un traitement oncologique à un traitement de soutien, il est indispensable de proposer au malade de poursuivre l'accompagnement, les soins, le suivi médical, et de l'assurer ...
Annoncer son cancer à son employeur : connaître ses droits
Est-ce qu'il faut arrêter de travailler pendant son traitement ? Quelles indemnités et quelle prise en charge ? Lorsque le cancer est diagnostiqué, une série de droits sociaux (dispositifs, aides…) se mettent en place, en particulier dans le champ de l'emploi.
LE RÉGIME GÉNÉRAL ou AGRICOLE. La survenue d'un cancer vous ouvre le droit à recevoir des indemnités journalières correspondant à la moitié du salaire de base, pour une durée maximale de 3 ans, sous certaines conditions administratives définies par l' Assurance Maladie .
Poursuivre une activité professionnelle ou scolaire reste compatible avec le traitement de votre cancer si votre état général le permet. N'hésitez pas à solliciter les conseils du médecin du travail ou du service social de votre université.
Le médecin peut être clair, précis, gentil, compatissant, attentif. Le patient, lui-même, peut pressentir le diagnostic ou la rechute, exprimer ses craintes. Il n'empêche, sur un plan psychique, au moment de l'annonce, votre patient traverse de l'insoutenable.
– Sans essayer de masquer la vérité, ne soyez pas trop direct et éviter « j'ai un cancer » qui peut générer des réactions de peur et d'angoisse auprès de votre entourage. – Écoutez et tentez de répondre aux questions et en particulier à celle que vous redoutez le plus de la part de vos enfants « Tu vas mourir ? ».
Parlez avec vos mots, vos expressions. Utilisez des mots simples mais justes, nommez la maladie. Expliquez la maladie simplement en partant du début, « du comment ça a commencé »…, qu'on a découvert une boule (une tumeur), que cette boule est faite de mauvaises cellules et que ça s'appelle un cancer.
On peut tout à fait cacher son cancer pour des motifs positifs : conserver une identité sociale, respecter des valeurs, ne pas entraver la progression d'une carrière… Taire son cancer, c'est un droit et une liberté. Qui peut néanmoins avoir des conséquences difficiles à assumer.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Prenons l'exemple du cancer le plus fréquemment rencontré, celui du sein. Si le radiologue constate une masse étrangère et suspecte lors de l'examen, il se doit d'en informer la patiente. Bien entendu, cette annonce ne doit pas être donnée dans un couloir ou entre deux portes si j'ose dire.
Il arrive aussi que l'agressivité soit le symptôme d'un mal-être plus profond, lié à une fragilité ancienne qui n'a pas été traitée ou à des troubles émotionnels dont on s'est accommodé et que le cancer vient réactiver.
Faites juste écouter
Vous pouvez essayer de faire des activités qui vous plaisent à tous les deux, comme aller vous promener, regarder un film ou écouter de la musique. Lorsque votre ami est prêt à parler, accordez-lui toute votre attention. Si vous ne savez pas trop quoi dire, laissez l'autre prendre les devants.
Donc, au lieu de lui déclarer de quel problème de santé vous souffrez, et comment il devrait le traiter, posez-lui des questions ouvertes, par exemple : « Docteur, que pouvez-vous me dire à propos de ce traitement? ». Soyez explicite. Décrivez vos symptômes aussi clairement que possible.
« L'annonce d'un cancer est toujours un traumatisme. Elle va, dans la plupart des cas, provoquer la sidération du patient, qui va être dans l'impossibilité d'entendre ce que le médecin lui dit lors de la consultation.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Cancer et carte d'invalidité : quels critères pour l'obtenir
Il est évalué à partir d'un barème bien spécifique et fixé par la Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH). Ce taux d'invalidité doit atteindre les 80 % minimum.
Femme : cancer du sein (11 883 décès), du poumon (10 176 décès) et colorectal (8 390 décès).
Le Pr Dominique Marananchi rappelle que les cancers diagnostiqués lors d'un dépistage sont ceux qui se guérissent le mieux. Les cancers de la prostate, du sein, du testicule, de la thyroïde, et le mélanome ont le meilleur pronostic. La survie à cinq ans est supérieure ou égale à 80%.
Un test sanguin qui permettrait de dépister la présence ou non d'une tumeur chez les personnes à risque. Il y a donc un réel besoin d'identifier de nouveaux marqueurs tumoraux qui pourraient aider au diagnostic et au suivi de l'efficacité des traitements.
Temps de lecture : L'IRM est un outil incontournable dans le diagnostic du cancer du sein. Ses applications sont multiples, et elle permet tant d'évaluer l'étendue du cancer et sa réponse à différents traitements, que de guider les thérapies envisagées.
L'imagerie médicale
en première intention dans le dépistage systématique de certains cancers comme le cancer du sein par mammographie, pour confirmer ou infirmer un diagnostic, pour évaluer la sévérité de la maladie et affiner le diagnostic.
La personne pleure. Elle veut parfois exprimer cette tristesse seule et parfois être accompagnée dans l'expression de cette grande peine. Les personnes en fin de vie expriment souvent qu'elles auraient voulu que cette vie se poursuive encore longtemps et comment il est difficile de laisser ceux qu'on aime.