Une attitude efficace est plutôt une attitude douce, empathique et rassurante sans chercher à forcer un enfant ou à prendre en charge son problème avec des “Mais pourquoi tu te sens comme ça ?” ou des “Parle-moi” insistants. Lire aussi : Pourquoi demander “pourquoi ?” aux enfants est inefficace pour les faire parler !
N'allez pas au-devant des besoins de votre enfant : laissez-lui vous demander un objet ou vous dire qu'il veut encore manger ou jouer. Essayez de deviner ce que votre enfant essaie de vous dire par ses gestes et ses sons afin de pouvoir mettre des mots sur ses tentatives de communication.
Mieux vaut consulter si : votre enfant a des défauts de prononciation, n'articule pas bien les mots, ne fait pas des phrases claires et bien construites (il parle en style télégraphique), a du mal à comprendre lorsqu'on lui parle, ne cherche pas à jouer avec les mots (les rimes, les syllabes…).
Les troubles du langage oral correspondent à un trouble de l'articulation, à un retard de parole ou de langage, à un bégaiement ou à une dysphasie. Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit.
Parler est de l'ordre du courant et non de l'exceptionnel. Dans tous les cas, si votre enfant de trois ans ou plus ne parle pas n'hésitez pas à procéder à un bilan orthophonique. Il est pris en charge par l'Assurance maladie et les mutuelles et permet de lever bien des angoisses.
ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.
Pourquoi consulter un orthophoniste ? L'orthophoniste aide les personnes de tous âges présentant des difficultés de parole, de langage, de communication, d'apprentissage et de déglutition (action de mastiquer ou d'avaler) afin de favoriser leur autonomie, leur bien-être et leur intégration dans leurs milieux de vie.
Celui-ci peut débuter parfois avant 3 ans, si le défaut de langage le nécessite, ou bien à partir de 3 ans, âge approximatif où l'enfant a acquis un lexique de plusieurs centaines de mots et commence à parler à la première personne du singulier. Ainsi, l'orthophoniste peut intervenir très précocement.
Dans certains cas, il vous orientera directement vers un médecin ORL, un ophtalmologiste, un neurologue, un neuropédiatre ou un pédopsychiatre. Autrement, les spécialistes des troubles du langage et de la communication sont les orthophonistes.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.
Les premiers signes de dyslexie apparaissent parfois vers l'âge de 1 ou 2 ans, lorsque les enfants apprennent à produire des sons. Les enfants qui ne prononcent pas leurs premiers mots avant l'âge de 15 mois ou leurs premières phrases avant l'âge de 2 ans ont un risque plus élevé de développer une dyslexie.
Pour l'aider à progresser, évitez aussi d'utiliser trop de mots « bébés » (dodo, bobo, bidon…). Lire des albums, raconter des histoires connues ou inventées, chanter des comptines, « lire » des imagiers : toutes ces activités développent le langage de votre enfant.
Le raconte-tapis ou tapis à histoire
Une activité assez classique pour travailler à la fois la compréhension et la production d'oral scriptural (un oral syntaxiquement proche de l'écrit) consiste à faire raconter l'histoire d'un album travaillé en classe à partir de ses illustrations.
Pour stimuler la parole et le langage chez un enfant âgé de 1 an à 2 ans : Lui lire des livres avec des histoires simples et avec des images colorées. Lui donner le bon modèle des mots. Lui répéter souvent les mots qui sont nouveaux pour lui sans exiger qu'il les répète.
Les enfants ayant un TDAH présentent des difficultés de concentration, une impulsivité et une agitation pendant au moins 6 mois. Ces symptômes ont une répercussion importante sur la vie quotidienne, en particulier s'ils sont associés à d'autres troubles (conduite d'opposition, anxiété, dyslexie, etc.)