tenez-vous sur le côté et un peu en arrière de la personne ; penchez-la vers l'avant en soutenant sa poitrine d'une main, ce qui permet à l'objet obstruant les voies aériennes de ne pas s'enfoncer davantage dans la trachée ; donnez un maximum de 5 claques entre les omoplates, avec le talon de la main.
Un trouble de la déglutition se manifeste par : une modification des habitudes alimentaires un allongement de la durée des repas un évitement de certains aliments une gêne, une douleur ou des raclements de gorge de la toux pendant et après les repas une voix mouillée des résidus alimentaires dans la bouche des ...
Laisser la victime dans la position dans laquelle elle se trouve : assise ou debout. Donner à la victime cinq claques vigoureuses dans le dos (au maximum). Ces claques doivent être effectuées avec le plat de la main, entre les omoplates de la victime, son buste penché légèrement en avant.
En effet, utiliser des boissons gazéifiées ou gélifiées stimule l'épiglotte. Cette dernière participe au réflexe de déglutition, sa stimulation permet donc d'éviter les fausses routes.
– Surveillance du pouls, de la tension artérielleet de la conscience. – Surveillance de la température (48 h) et du poids (les semaines suivantes). – Traitement antibiotique efficace sur les anaérobies.
Les fausses routes peuvent engendrer de sérieux troubles, notamment des infections pulmonaires ou respiratoires ; et d'autres conséquences comme : Une détérioration des fonctions respiratoires (et plus grave : une pneumonie) Un risque de malnutrition (ou de dénutrition) et de déshydratation.
"La fausse route est le passage d'un aliment ou d'un petit objet, l'exemple typique de la cacahuète, qui va passer par le mauvais tuyau, en ratant l'œsophage et en passant dans la trachée. La victime en général ne peut plus parler, elle s'étouffe, elle devient bleue et elle risque de mourir en quelques minutes.
On parle de trouble de la déglutition quand le bol alimentaire ne transite pas correctement de la bouche vers l'estomac. Ce dysfonctionnement peut produire ce que l'on appelle des «fausses routes»: les aliments solides ou liquides passent dans la trachée, et parfois les poumons, au lieu de suivre la voie normale.
Afin de déglutir correctement, il faut garder les lèvres, les joues et le menton immobile, ne pas bouger non plus la pointe de la langue, serrer les dents et surtout les molaires qui doivent être en occlusion ainsi qu'appuyer la pointe de la langue sur les papilles palatines situées sur le palais.
Fièvre inexpliquée. Difficultés à respirer après le repas ; désaturation en oxygène pour les personnes monitorées. Modification de la voix (voix rauque ou mouillée, chat dans la gorge) juste après avoir dégluti. Perte de poids.
Lorsque le médecin suspecte qu'un morceau d'aliment est coincé dans l'œsophage, il peut administrer du glucagon par voie intraveineuse pour relâcher l'œsophage et laisser l'aliment passer spontanément dans le tube digestif.
Si un petit corps étranger pénètre dans les voies respiratoires inférieures (ou dans les poumons), le médecin peut demander une radiographie des poumons. Cet examen ne permet malheureusement pas de tout voir. Le meilleur moyen de visualiser entièrement les voies respiratoires est la bronchoscopie.
La plupart du temps, le fait de tousser vous permettra de faire sortir la nourriture ou le liquide de votre trachée et de les faire passer dans l'œsophage, c'est-à-dire le bon "tuyau", sans que vous ne vous en aperceviez (donc ne vous inquiétez pas si vous ne voyez ni ne sentez la nourriture passer.)
Causes de la boule dans la gorge
Elle pourrait impliquer une augmentation de la tension des muscles de la gorge ou juste sous la gorge et pourrait également être attribuable à un reflux gastro-œsophagien.
Les symptômes comprennent la douleur ou l'inconfort pendant la déglutition, la sensation de nourriture coincée dans la gorge ou la poitrine, la toux, l'étouffement par la nourriture, les brûlures d'estomac, l'écoulement de salive hors de la bouche, le raclage fréquent de la gorge et l'enrouement.
Les aliments à fils, trop durs, qui s'émiettent, assez collants, avec une enveloppe, avec des grains ou des pépins, peuvent devenir potentiellement dangereux. Il faut savoir s'adapter au quotidien pour prévenir le risque d'éventuelles fausses routes.
La dysphagie se manifeste par un blocage qui empêche la descente de certains aliments, et parfois même de liquides, dans l'œsophage. Elle se distingue de l'odynophagie, qui elle est caractérisée par une douleur empêchant d'avaler. L'aphagie, enfin, désigne l'absence de déglutition.
On parle de « fausse route » alimentaire lorsqu'un aliment ingéré passe dans les voies aériennes au lieu des voies digestives.
Soit la cause est révélée : déshydratation (d'où bouche sèche et moindre vigilance), tumeur de la gorge ou de l'œsophage (l'obstacle gêne), mycose de gorge ou de l'œsophage, caries, mauvais entretien de la prothèse dentaire, bouche asséchée par un récent médicament, dénutrition (muscles masticatoires plus faibles)…
Des glaires en quantité importante dans le nez et la gorge et qui durent dans le temps peuvent aussi cacher une sinusite chronique. Dans la majorité des cas, elles ont une couleur jaunâtre-verdâtre mais parfois, elles restent transparentes. Seul un scanner des sinus peut alors confirmer la sinusite chronique.
Les fausses routes à répétition peuvent être source de complications telles que les infections respiratoires, la dénutrition, la déshydratation et ainsi avoir des conséquences sur la qualité de vie, sur l'estime de soi et être génératrices d'une crainte de s'alimenter.
La stimulation par le pétillant, le gazeux, l'acidité, la température (chaude ou froide) a une incidence sur la performance de la déglutition et permettra de diminuer les fausses routes. Plus la température du liquide est froide, les goûts prononcés, les odeurs marquées, plus la déglutition sera rapide et forte.
Des précautions à prendre. À retenir, donc, pour ceux qui ont tendance à s'étouffer : manger plus lentement, mastiquer davantage notamment les aliments pointus ou secs comme les biscottes, les noix, le maïs soufflé... et parler moins en mangeant. Ce qui est parfois plus facile à dire qu'à faire.
Inspirez profondément par le nez. Toussez deux fois, la bouche légèrement entrouverte. La première fois, pour faire décoller les sécrétions ; la seconde fois, pour faire monter les sécrétions dans votre gorge. Crachez les sécrétions dans un mouchoir.