Adoption de l'enfant mineur de l'époux, du partenaire de Pacs ou du concubin. Si vous vivez en couple avec le père ou la mère d'un enfant, vous pouvez adopter cet enfant sous certaines conditions. La procédure se déroule devant le tribunal judiciaire. C'est l'adoptant qui doit faire la demande de l'adoption.
« Si l'adoptant est marié avec l'un des parents biologiques, il lui suffit d'avoir 10 ans d'écart avec l'enfant pour pouvoir l'adopter. », précise Adélaïde Gerbaud. Le consentement de l'autre parent biologique, si l'enfant est mineur, et celui du conjoint du beau-parent sont requis.
Si vous êtes en couple, votre époux, votre partenaire de Pacs ou votre concubin doit donner son consentement à l'adoption. Ce consentement est dépourvu de formalisme et peut être donné sur papier libre. Il n'est pas interdit de le donner par acte authentique établi par un notaire.
En France, deux types d'adoption coexistent, la plénière et la simple. Pour que la première soit possible, votre bel-enfant doit avoir moins de 15 ans et vous devez être marié avec l'un de ses parents d'état civil.
L'adoption en France est gratuite. L'agrément et la procédure qu'il implique ne donnent lieu à aucun frais, en dehors des frais de courrier et de déplacement de l'adoptant jusqu'aux bureaux de l'Aide sociale à l'enfance du Conseil départemental (ASE).
Conditions à remplir. Vous devez avoir au moins 26 ans et 10 ans de plus que l'adopté. s'il y a de justes motifs, le tribunal peut prononcer l'adoption lorsque la différence d'âge est inférieure à 10 ans (enfant délaissé par le père et élevé par le beau-père par exemple).
LES INCONVENIENTS
L'adoption est définitive : le divorce des époux ne met pas fin à l'adoption et celle-ci ne peut pas être révoquée (seule l'adoption simple peut être révoquée pour motifs graves, tels que des actes violences sur l'adoptant).
Ainsi, l'enfant peut être adopté même si le parent autre que le conjoint est encore vivant. Les effets de l'adoption simple. L'adoption simple fait cumuler deux liens de filiation pour l'enfant adopté : un lien avec sa famille de sang et un lien avec sa famille adoptive.
une copie de l'acte de mariage de l'adoptant datant de moins de 3 mois, une copie de l'acte de naissance de l'adopté, de son conjoint, de ses descendants (en cas d'adoption d'une personne majeure), datant de moins de 3 mois, une copie du livret de famille (pages mariage et enfants, même vides).
A la différence de l'adoption plénière qui supprime tout lien juridique avec la famille d'origine, l'adoption simple confère à l'adopté une filiation qui s'ajoute à sa filiation d'origine (364 C. civ.. L'adopté conserve ses droits dans sa famille d'origine; il est donc lié aux deux familles.
Les adoptants doivent être en mesure d'apporter la preuve d'une communauté de vie d'au moins un an ou bien d'être âgés l'un et l'autre de plus de 26 ans. Avant la réforme, les époux devaient justifier de deux ans de mariage ou être âgés de 28 ans.
Une demande d'adoption d'un majeur doit être présentée par requête devant le tribunal de grande instance (TGI) de votre lieu de résidence. Vous devez dans un premier temps donner votre consentement à l'adoption devant un notaire qui établira un acte authentique. Déposez ensuite votre requête auprès du TGI.
Un avocat en droit de la famille doit vous éclairer sur les différents régimes d'adoption et sur leur conséquences. Il rédige pour vous des actes administratifs. Un avocat est obligatoire pour une adoption si l'enfant est accueilli après l'âge de 15 ans.
Pour obtenir l'adoption, il convient de déposer une requête auprès du Tribunal de Grande Instance compétent. La requête est déposée par l'intermédiaire d'un avocat. Quand l'adoptant en demande habite en FRANCE, c'est le Tribunal du lieu où il demeure qui est compétent.
Votre époux, partenaire de Pacs ou concubin en tant que parent de l'enfant doit donner son consentement à l'adoption devant un notaire qui établit un acte authentique. Si l'enfant a plus de 13 ans, il doit donner son accord devant un notaire, qui établit un acte authentique.
Un couple peut adopter un adulte par adoption simple sous certaines conditions. Le majeur doit consentir à son adoption. La procédure se déroule devant le tribunal judiciaire. L'adoption a pour but de créer un lien de filiation : Lien juridique entre un enfant et son père et/ou sa mère.
Pour adopter leurs petits-enfants, les grands-parents peuvent saisir le tribunal en demandant une requête auprès du procureur. Lorsque l'enfant a été préalablement recueilli par ses grands-parents avant l'âge de 15 ans, cette requête peut être déposée sans l'aide d'un avocat.
Pour pouvoir adopter un enfant, vous devez obtenir un agrément délivré par le service d'aide sociale à l'enfance (ASE) de votre département. L'agrément permet de s'assurer des conditions d'accueil. Il est accordé pour une durée de 5 ans. La décision de refus d'agrément peut être contestée.
L'adoption simple confère à l'adopté une filiation qui s'ajoute à sa filiation d'origine. L'adopté conserve ses droits dans sa famille d'origine. Les prohibitions au mariage prévues aux articles 161 à 164 du présent code s'appliquent entre l'adopté et sa famille d'origine.
L'adopté hérite des 2 familles : de sa famille d'origine et de sa famille adoptive. L'adopté ne bénéficie pas des droits de mutation : Sommes payées auprès des services fiscaux lors d'un transfert de propriété (pour une vente), ou gratuit (pour une succession ou donation) gratuits dans sa famille adoptive.
L'adoption est prononcée à la requête de l'adoptant par le tribunal de grande instance qui vérifie dans un délai de six mois à compter de la saisine du tribunal si les conditions de la loi sont remplies et si l'adoption est conforme à l'intérêt de l'enfant.
À partir du 1er juillet 2021
Lorsque le congé d'adoption est réparti entre les 2 parents, il ne peut être fractionné qu'en 2 périodes maximum, dont la plus courte est au moins égale à 25 jours (ou 32 jours en cas d'adoptions multiples). Ces 2 périodes peuvent se suivre ou être prises simultanément.
L'adoption simple permet de conserver les liens de filiation préalables de l'enfant. Elle permet ainsi de conserver le lien avec la famille d'origine, ce qui peut être recherché par les adoptants notamment en cas d'adoption intra-familiale.