- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Préparez des chiffres, des dates ainsi que vos questions qui devront s'enchaîner dans un ordre logique. Préparez quelques questions « pièges » auxquelles vous savez déjà que votre interlocuteur va répondre par un mensonge, mais auquel vous avez déjà la réponse.
"Lorsque les gens disent la vérité, la plupart regardent de temps à autre autour d'eux et peuvent même regarder au loin de temps en temps. A l'inverse, les menteurs auront un regard froid, ferme pour intimider et diriger". Faites également attention à ceux qui clignent rapidement des yeux.
Ses pupilles se dilatent aussi plus facilement. Par ailleurs, le menteur peut avoir un regard fixe, il vous observe alors droit dans les yeux dans la volonté de paraître sincère, ou au contraire il peut avoir un regard fuyant pour se détourner de votre jugement.
Quand un menteur est découvert, soit il s'énerve, soit il fait la victime.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Un mensonge une à deux fois par jour
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Surtout, prévient-il, "ne pas tenter de le ou la confronter à ses invraisemblances. Encore une fois, le mythomane n'a pas conscience de mentir et ne peut pas reconnaître son délire, le mettre face à sa névrose peut lui faire perdre pied".
Éviter l'ambiguïté ou exprimer un désaccord
Ne pas regarder quelqu'un dans les yeux peut aussi être une forme de communication non verbale dans une situation de conflit. En évitant le regard de son interlocuteur, on lui exprime une forme de dédain, voire de menace.
Voyez s'il y a quelque chose de bizarre à son sujet.
Si c'est quelqu'un avec qui vous passez beaucoup de temps, vous remarquerez très vite que quelque chose semble différent ou étrange chez elle. Gardez cela en mémoire et essayez de faire d'autres observations à ce sujet lorsqu'elle semble différente que d'habitude.
Faites une allusion à la situation
Comme on l'a vu, vous ne pouvez pas lui demander directement s'il a commis ce méfait, au risque qu'il se renferme sur lui-même et passe en mode défensif. La technique consiste à faire une allusion de la situation qui ne sous-entend aucune accusation.
Vous avez la possibilité d'utiliser des pièges comme « je parie que je peux avoir le quart sous la serviette sans y toucher » ou des choses de ce genre, l'objectif étant d'amener la personne à retirer la serviette vous donnant ainsi accès au quart. Déshonorez sa confiance pour le mettre dans l'embarras.
Comment poser les limites ? Gérer les mensonges de son conjoint, c'est avant tout définir son propre seuil de tolérance et poser les limites strictes et fermes à la relation. Même si vous avez bien sur le droit de lui donner une seconde chance, ne vous laissez pas avoir par des fausses promesses.
Plus grave est la propension à mentir relevant d'une contrainte intérieure, d'une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l'affabulation, la mythomanie sont le signe d'atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques.
Mentir pour rassurer
C'est une raison valable de glisser un petit bobard car elle permet de ne pas faire souffrir inutilement la personne, sachant comme la vie est déjà assez dure parfois. Celui-là, on l'aime bien, parce qu'il nous rassure sur notre image et sur l'amour que notre partenaire nous porte.
Quelques conseils pour parvenir à lire dans les yeux d'une personne : il faut bien analyser les expressions du regard, les sourcils, les plis de la peau autour des yeux, la dilatation des pupilles et observer si les yeux regardent tout droit, dans le coin ou s'ils fuient le regard.
Un regard vers le haut ou vers la droite signifie l'ennui. Un regard au sol vers la gauche trahit une profonde réflexion. Lorsque les yeux sont plissés, plus petits, c'est que votre interlocuteur est sceptique… mais si le menton est baissé, c'est qu'il vous drague avec un regard séducteur.
Le regard : le premier signe d'un amour naissant chez l'homme. La vue est le premier sens mis à contribution par l'homme amoureux. Si celui-ci ne peut pas s'empêcher de vous regarder avec une tête de lémurien, c'est qu'il y a un truc. Mais attention, il ne mate pas vos attributs, il vous regarde dans les yeux.
La mythomanie est une maladie relevant de la psychiatrie. Le terme psychiatrique de "mythomane" désigne une personne présentant une tendance compulsive à raconter des mensonges et à inventer des histoires : on parle de fabulations.
La meilleure solution est d'aider petit à petit le mythomane à prendre conscience de la fausseté de sa réalité. Pour cela, vous pouvez confronter son discours avec des éléments qui ne sont pas en adéquation avec celui-ci, tout en ayant à l'esprit que la mythomanie peut être une maladie grave.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur. Il est d'ailleurs possible de mentir et de dire involontairement la vérité.
Pour faire face au mensonge dans le couple, il faut avant tout réfléchir ensemble à votre communication et chercher à l'améliorer. Vous ne devez pas tomber dans la méfiance systématique de votre partenaire. Encouragez votre moitié à exprimer ce qu'il ou elle pense et faites-en de même.
« Tout mensonge n'est pas punissable, seules le sont les figures les plus dérangeantes pour la société » ; « Face aux juges, le mensonge est un droit de la défense ! » ; « Le sujet ne ment pas délibérément dans le sens où il ne va pas volontairement, c'est-à-dire en toute liberté, altérer la vérité ».