le salarié élu peut démissionner à tout moment du syndicat qui lui a permis d'être élu sur une liste syndicale, tout en conservant son mandat électif, le salarié peut rejoindre un autre syndicat ou reprendre son indépendance sans incidence sur son mandat électif jusqu'à son terme.
Le mandat d'un élu peut cesser avant son terme dans certaines circonstances, dont la révocation sur proposition de l'organisation syndicale qui a présenté l'élu. Toutefois, pour être valable, cette révocation doit être approuvée au scrutin secret par la majorité du collège électoral auquel il appartient.
Le mandat de délégué syndical est révocable à tout moment. Il suffit à l'organisation syndicale de notifier à l'employeur cette révocation par lettre recommandée avec accusé de réception.
La forme de la démission du mandat de représentant du personnel n'est pas règlementée. Néanmoins, il est préférable que cette démission intervienne par écrit. En outre, la démission du salarié protégé doit répondre aux conditions normalement fixées pour les salariés non titulaires de mandats.
En principe, la démission du mandat d'élu titulaire ou suppléant du CSE peut intervenir n'importe quand, sans justification. Le code du travail ne prévoit aucun formalisme. Aucun formalisme n'est requis : la démission peut donc être exprimée oralement. On conseillera plutôt de rédiger un écrit, à titre de preuve.
423-17 du Code du travail, lorsqu'un délégué du personnel titulaire cesse ses fonctions, notamment par démission, son remplacement est assuré par un membre suppléant appartenant à une liste présentée par l'organisation syndicale qui a présenté la liste sur laquelle le titulaire à remplacer a été élu.
La procédure est la suivante : Consultation du CSE dans un délai de 10 jours à compter du début de la mise à pied. Demande d'autorisation de licenciement présentée à l'inspection du travail dans les 48 heures suivant la délibération du CSE.
Pour désigner le remplaçant compétent, il faut donc en premier lieu se tourner vers les élus suppléants présentés par la même organisation syndicale que le titulaire absent. Les dispositions légales indiquent que le suppléant appartenant à la même catégorie est prioritaire (C. trav., art. L.
La durée totale du préavis ne peut pas être inférieure à 1 jour, ni supérieure à 2 semaines. Le décompte s'effectue en jours ouvrés : Jour effectivement travaillé dans une entreprise ou une administration. On en compte 5 par semaine..
En cas de remplacement d'un délégué syndical, il y a des formalités à respecter vis-à-vis de l'entreprise : porter le remplacement à la connaissance de l'employeur ; en informer l'inspection du travail ; informer les salariés de l'entreprise.
Depuis la loi no 2005-882 du 2 août 2005, les délégués du personnel et les membres du comité d'entreprise ou d'établissement sont élus pour quatre ans (il en est de même pour le comité central et le comité de groupe).
Pour conclure, le délégué du personnel a un rôle central au sein de l'entreprise puisqu'il est le représentant élu des salariés auprès de la direction. L'employeur doit lui permettre de mener à bien ses fonctions. A la différence du délégué syndical, il n'a pas de droit de revendication.
Une personne qui croit que son syndicat ou son association agit de mauvaise foi, de façon arbitraire ou discriminatoire, ou fait preuve de négligence grave à son endroit, peut porter plainte au Tribunal administratif du travail.
Si vous avez un litige avec l'administration ou un service public (service de l'État ou d'une collectivité territoriale), vous pouvez saisir le Défenseur des droits. Il faut que le litige porte sur un mauvais fonctionnement du service public ou sur l'inexécution d'un jugement qui vous est favorable.
En l'absence de précision dans les statuts de l'association, l'organe compétent pour révoquer le dirigeant est celui qui l'a investi de son mandat (assemblée générale, bureau ou conseil d'administration). Par exemple, si celui-ci a été élu par le bureau, il ne pourra être révoqué que si le bureau vote favorablement.
Lorsque le maire intervient en tant qu'agent de l'Etat, il agit, selon le cas, sous le contrôle de l'autorité administrative (préfet ou sous-préfet) ou judiciaire (procureur de la République).
Vous ne pouvez pas quitter votre emploi du jour au lendemain. Cela mettrait votre employeur dans une situation difficile, puisqu'il n'aurait pas le temps de vous trouver un remplaçant. Ainsi, vous devez respecter un délai de préavis.
L'employeur doit verser au salarié qui démissionne : une indemnité compensatrice de préavis, si l'existence d'un délai de préavis est prévue par la loi, une convention collective ou un usage et que l'employeur a demandé au salarié de ne pas l'exécuter ; une indemnité de congés payés.
Une démission, ça ne se refuse pas
Première bonne nouvelle pour le démissionnaire : l'employeur ne peut pas légalement refuser une démission (sauf si le démissionnaire est en CDD et qu'il ne souhaite pas partir pour un CDI).
Les élus peuvent décider à la majorité des membres du CSE de révoquer le secrétaire. Pour cela ils doivent se baser sur un motif sérieux, comme des erreurs ou des retards dans les convocations ou les procès-verbaux. Un secrétaire peut être également révoqué s'il n'a pas respecté les règles du règlement intérieur.
En effet, le rôle du délégué du personnel suppléant est de remplacer le titulaire en son absence. L'employeur n'est donc pas dans l'obligation de leur donner une invitation. Cependant, ils doivent connaître la date et l'heure des réunions. La réunion des délégués doit avoir lieu au moins une fois par mois.
Par principe, les anciens membres sont responsables de l'arrêt du CE / CSE dans le sens que le Code du travail leur incombe la tâche de décider à la majorité des membres titulaires présents de la dévolution des biens du CE / CSE soit, au profit d'un autre CE, soit au profit d'associations d'intérêt général.
Pour procéder au licenciement d'un salarié protégé, l'employeur doit obtenir l'autorisation préalable de l'inspecteur du travail. En cas de faute grave, il pourra cependant prononcer la mise à pied immédiate du salarié dans l'attente de la décision de l'inspecteur.
La protection en pratique
Si l'autorisation de licenciement est annulée, le salarié bénéficie alors des droits prévus en cas de licenciement nul, c'est-à-dire qu'il peut demander à être réintégré (article L. 2422-1 du Code du travail), ainsi qu'obtenir une indemnité pour le préjudice subi (article L.
Certains de ces droits fondamentaux portent sur la situation individuelle du travailleur : droit d'obtenir un emploi, non-discrimination, formation. D'autres reposent sur une initiative collective et permettent des moyens d'action : gestion des entreprises, négociation collective, action syndicale, grève.