Disposez simplement le fruit dans un bol de grains de riz ou de grains de maïs non cuits. Veillez à ce qu'il soit totalement immergé, et laissez-le ainsi entre 6 et 48 heures. Néanmoins, prenez garde : avec ce stratagème, la mangue a tendance à mûrir plus vite que la lumière !
Elle doit être souple au toucher, alors que sa couleur diffère selon les variétés. Pour choisir une mangue bien mûre, ne vous fiez pas à sa couleur – certaines variétés comme l'Amélie peuvent rester vertes à maturité – mais testez sa souplesse d'une légère pression du doigt.
Les mangues, comme la plupart des fruits, peuvent prendre plusieurs jours à murir, mais c'est la méthode la plus naturelle pour rendre votre mangue bien dodue, bien juteuse et prête à la dégustation. Consommez la mangue lorsqu'elle est tendre et qu'elle dégage une forte odeur fruitée.
Rassemblez simplement les fruits d'été climactériques à faire mûrir dans une boîte hermétique, dans du papier journal, sous une cloche ou dans une coupe couverte d'un torchon pour concentrer l'éthylène produit. Et conservez-les à température ambiante, le froid du frigo ralentissant la maturation !
On peut manger une mangue par jour, y compris durant un régime, en raison de son faible apport calorique : à peine 60 kcal aux 100 g. Ingérer ce fruit le soir n'a pas d'incidence sur la prise de poids. Une seule mangue ne fait pas grossir, y compris au dîner.
Conservation optimale
Si elle n'est pas mûre, laissez mûrir et conservez-la à la température ambiante. On peut la mettre au frigo mais ce n'est pas l'idéal, comme tout fruit tropical.
Pour faire mûrir une mangue coupée en deux, laissez le noyau en place et positionnez les deux moitiés l'une contre l'autre. Enroulez le tout de film plastique alimentaire, puis déposez la mangue ainsi reconstituée dans un sac en papier à demi fermé pour la faire mûrir plus rapidement.
A ne pas mélanger avec les fruits non climactériques
Parmi eux, il y a par exemple la cerise, l'ananas, la clémentine, le citron, le litchi, la framboise, la fraise, l'orange, la mûre, le pamplemousse ou encore le raisin.
Pour faire mûrir des fruits pas assez mûrs, placez-les dans un lieu à température ambiante, sur un plat, dans la cuisine. Pour plus d'efficacité, vous pouvez recouvrir le plat d'une cloche. Ainsi, le gaz dégagé restera concentré sur les fruits.
Si sa peau est ridée et semble fibreuse, elle ne sera pas bien mûre. Préférez une mangue à la peau bien lisse et légèrement brillante. Elle devra être souple au toucher, mais pas trop molle non plus, au risque d'être passée. Si en la tenant vos doigts s'enfoncent dans la chair, elle est trop mûre.
C'est la pleine saison de la dégustation de la mangue de décembre à février. On trouve des mangues presque toute l'année en provenance du Brésil, de septembre à janvier, du Burkina et de Côte d'Ivoire de mars à juillet.
Coupez-la dans sa longueur. Prenez soin de longer son noyau, celui-ci se trouvant dans la partie la moins large de la mangue. Vous voilà avec une belle joue gorgée de chair orangée et luisante ! Quadrillez la chair du fruit en effectuant des entailles dans la longueur puis dans la largeur sans altérer la peau.
Mais la pleine saison des mangues s'étale de décembre à février et d'avril à juillet. La récolte des mangues se fait avant qu'elles ne soient arrivées à maturité. En effet, les mangues continuent de mûrir après la cueillette.
Bien choisir une mangue
Une mangue mûre est souple au toucher, mais pas molle. La couleur n'est pas significative en France, elles sont cueillies vertes et murissent durant le transport, vous pouvez donc parfaitement déguster une mangue mûre à point bien que de couleur verte.
La mangue « à affiner » va nécessiter 3 à 5 jours de maturation avant d'être consommé. La mangue « prête à déguster » a déjà atteint un niveau de maturité suffisant permettant sa dégustation dès le jour même.
En clair, mettre une banane ou une pomme, par exemple, en présence des autres fruits peut conduire à faire murir voire pourrir précocement ces derniers. Ce phénomène s'explique par une hormone végétale dénommée éthylène, qui prend la forme d'un gaz inodore et incolore.
En effet, la banane contient beaucoup d'éthylène, gaz incolore qui stimule la maturation des fruits dits « climactériques ». C'est à la suite d'une réaction chimique complexe nommée « cycle de Yang » que le processus de mûrissement prend forme.
Ces mangues sont lavées au savon et désinfectées dans une grande bassine contenant quelques gouttes d'eau de javel. A l'aide d'un couteau elles sont pelées puis débitées en dés puis emballés dans du papier sulfurisé et placé au congélateur à une température comprise entre -10°C et -20°C.
Quand vous aurez mangé votre mangue bien mûre, ne jetez pas le noyau. Récupérez-le, lavez-le et grattez l'excédent de fruits avec un couteau. Lorsqu'il est bien propre, ouvrez le noyau avec le même couteau (attention à ne pas vous blesser) : vous trouverez une sorte d'amande.
Riche en minéraux et en vitamines, particulièrement en vitamine C (37 mg aux 100 g, soit 46 % des apports journaliers recommandés) et en vitamines du groupe B, « la mangue aide à réduire la fatigue et renforce le système immunitaire, ce qui est utile en hiver », précise Audrey Aveaux, diéteticienne-nutritionniste.
Une astuce toute simple permet d'empêcher l'oxydation : utilisé un anti-oxydant d'origine naturelle. Pour ce faire, misez sur l'acide citrique dont regorge le citron. Ainsi, arrosez tout simplement vos fruits de jus de citron ou frottez-les avec la pulpe du citron. Vos fruits conserveront leur aspect initial.
La première méthode consiste à enlever la cosse du noyau pour récolter l'amande protégée. Avec un couteau, on ouvre les deux parties du noyau. L'amande est alors disponible. Il faut la planter à 4 cm de profondeur dans un terreau bien humide et riche en éléments nutritifs, comme des algues, du fumier ou du compost.