Restez calme.
Cela pourrait être plus facile à dire qu'à faire, mais un des facteurs les plus importants à prendre en compte pour réfléchir est le calme et si possible, la solitude. Détendez-vous, asseyez-vous et prenez conscience de votre respiration tout en essayant de bloquer les distractions extérieures.
Réfléchir par soi-même, c'est donc d'abord avoir le courage de se poser des questions à chaque fois qu'on a un doute, même si cela est parfois difficile, et essayer de se forger une opinion personnelle en s'appuyant sur des arguments sérieux, auxquels on a réfléchi, et sur des valeurs auxquelles on tient.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
Une bonne solution pour faire le vide dans sa tête est de ralentir et de vivre le « moment présent », de vous permettre de vous détendre en focalisant votre esprit sur une chose en particulier, ce qui affûtera aussi votre conscience. Par exemple, prenez le temps d'apprécier votre repas.
Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
Trop penser peut devenir un problème
Se concentrer devient difficile. Par ailleurs, trop penser demande de l'énergie mentale. Lorsque l'on réfléchit, nous consommons des calories et notre cerveau travaille. Cela peut devenir fatigant à long terme.
Ne l'appelez pas constamment et ne lui envoyez pas de SMS trop souvent. Laissez-lui le temps et l'espace de penser à vous et de se demander ce que vous faites. Vous éveillerez ainsi sa curiosité. Ne l'ignorez pas et ne soyez pas froide avec lui, mais ne soyez pas non plus tout le temps disponible.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
irréfléchie. Se dit d'une personne qui agit sans réfléchir.
Résumez ce que l'autre a dit et ne parlez plus.
Par exemple, vous pourriez dire : « En fait, j'ai passé un bon moment en Floride et je pense y retourner l'année prochaine. » Cependant, vous pouvez aussi terminer votre histoire sans faire de résumé. Une fois que vous n'avez plus rien à dire, ne parlez plus.
Signes qui indiquent que l'on pense trop :
Les pensées ne s'arrêtent même pas pendant un instant, ou les soucis ne peuvent pas être mis de côté. On imagine que le pire va arriver. On passe en revue ses problèmes, en réfléchissant trop aux situations. Par ailleurs, on revit fréquemment les conversations dans notre tête.
L'idéal est de trouver un équilibre entre lecture, réflexion et écriture et action. Il faut également trouver un équilibre entre l'action et la réflexion. Selon Henry Mintzberg, la capacité de réfléchir est l'une des 51 qualités nécessaires pour une réussite assurée en gestion.
Et si on arrête de réfléchir trop tôt avant d'agir ? - On risque de faire des bêtises! - Résumons : réfléchir, en prenant du temps pour penser dans sa tête, ça évite de faire des bêtises en agissant trop vite, c'est important pour réussir à l'école, ça rend plus intelligent… ».
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
PSYCHO - Prendre de la distance avec ses pensées négatives, se remettre dans l'action et favoriser les émotions positives sont autant de conseils qui peuvent aider à arrêter de ruminer.
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Les sombres pensées sont habituellement un signe d'anxiété, et non de désirs secrets. Lorsque nous craignons quelque chose, il est normal d'imaginer cette chose. C'est de cette façon que le cerveau réagit à la peur. C'est un moyen de nous assurer que nous n'agissons pas d'une manière dangereuse.