L'augmentation du prix de la farine s'explique par de faibles rendements dus à des conditions climatiques défavorables ainsi que par la guerre en Ukraine, importateur majeur de céréales. L'ensemble se répercute sur presque tous les produits à base de farine… dont les pâtes.
"La hausse du prix des pâtes est principalement liée aux aléas climatiques et au fait que, depuis plusieurs années, on consomme plus de blé dur que nous en produisons", explique Philippe Heimburger, président-directeur général de la société de fabrication de pâtes alsaciennes Grand'Mère.
Face à la ruée sur les pâtes provoquée par l'angoisse liée à l'épidémie du nouveau coronavirus, les industriels ont dû s'adapter pour assurer l'approvisionnement de leurs clients, quitte à sacrifier parfois la diversité.
Son prix va subir une hausse importante en juillet, elle sera de 20% par rapport à 2021. Les pâtes vont poursuivre leur hausse avec une augmentation de 18,8% sur un an en juillet.
la réouverture après la pandémie.
Depuis la reprise de l'activité après la crise Covid, les consommateurs rattrapent une partie de leur demande reportée. Pendant une telle reprise de la demande, il est assez facile pour les entreprises d'augmenter un peu les prix sans perdre de clients.
Plusieurs raisons liées ou non à la crise du Covid-19 expliquent ces hausses. Comme vu précédemment la crise du fret est une des causes majeures des hausses de coûts. Mais d'autres éléments entrent en jeu, notamment dans le cas du coton.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Les animaux à trois pattes, ça n'existe pas ! Ça n'a même jamais existé.
Mais on y trouve quand même deux articles à la baisse : les piles et les ampoules. Quasiment stables depuis un an, le maquillage, les shampooings et les déodorants affichent moins de 1 % de hausse. Les autres produits d'hygiène corporelle et les cosmétiques limitent pour l'instant leur hausse à moins de 1,3 %.
Chewing-gums, eaux, apéritifs sans alcool, thés : ces produits qui ne sont pas touchés par l'inflation.
Selon l'institut IRI, qui surveille l'évolution des prix dans les grandes surfaces, les pâtes ont connu au mois d'avril 2022 une augmentation moyenne de 15 % par rapport à la même date l'an dernier - atteignant même 40 % pour les pâtes premier prix. La tendance se confirme en juin.
La guerre en Ukraine a accéléré l'augmentation des prix de l'énergie. Une hausse des coûts qui menace directement la production de fruits et légumes sous serre, notamment de tomates, star des assiettes estivales. En France, 95% des tomates produites sont cultivées hors-sol, dans de grandes serres chauffées au gaz.
Qu'est-ce qui a 2 pattes le matin ? Qui suis-je? Réponse : un humain, qui marche à 4 pattes quand il est bébé, à 2 pattes quand il est adulte et à 3 pattes quand il est âgé et qu'il a besoin d'une canne.
Quel animal a six pattes et marche sur la tête ? [ Un pou .]
— La poêle».
Le pays importe également des fruits, des tomates, de viande bovine, de l'huile de palme. La Russie est un exportateur net de céréales et d'oléagineux. Le pays figure parmi les premiers exportateurs mondiaux de blé, d'huile de tournesol, et d'orge.
Plusieurs facteurs, liés au contexte international, en sont la cause. En premier lieu, la sécheresse qu'a connue le Canada en 2021. Si Dijon est réputée pour sa moutarde, la France importe la majeure partie des graines de moutarde – indispensables à la réalisation du condiment – depuis le Canada.
Michel Albouy : C'est 4,5 % à mars 2022 sur un an effectivement. Alors comment ça s'explique ? Fondamentalement, ce qui a augmenté, c'est le prix de l'énergie. L'énergie a augmenté de 28,9 % sur un an, l'alimentation 2,8%, les produits manufacturés 2,1% et les loyers 0,4%.
Sur un an, selon l'estimation provisoire réalisée en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 4,5 % en mars 2022, après +3,6 % le mois précédent. Cette hausse marquée de l'inflation résulterait d'une accélération des prix de l'énergie, de l'alimentation et, dans une moindre mesure, des services.
En août 2021, l'huile de tournesol étudiée par le spécialiste ne coûtait que 1, 45 €, avant de passer à 1,69 € à partir de janvier 2022, puis à 1,99 € en avril.