La bonne gouvernance est la solution aux problèmes du continent africain. Les défis en matière de paix et de sécurité traduisent surtout des problèmes de gouvernance, tels la gestion des élections. Même les problèmes liés au terrorisme, à la gestion de la diversité, au développement ont trait à la gouvernance.
plusieurs éléments — des prix élevés des produits de base, de nouvelles liaisons commerciales et une amélioration générale de la gouvernance économique — se conjuguent pour faire de l'Afrique le continent qui connaît la plus forte croissance au monde.
35Par ailleurs, la lente croissance économique, l'instabilité, le sous-emploi, les inégalités, la monoproduction, la dépendance économique et politique sont des facteurs qui caractérisent le sous-développement africain ; mais ce ne sont pas des déviations du modèle idéal, celui des pays industrialisés.
La pauvreté, un niveau de santé bas et des carences en éducation sont autant de freins au développement de l'Afrique. Cependant, cette situation est très contrastée. Aux insuffisances de développement, s'ajoute une situation politique instable. L'Afrique est un continent en marge des principaux échanges internationaux.
Le transfert des technologies des pays riches aux pays à faible ou moyen revenu devrait également être considéré comme une aide au développement durable. La technologie est importante dans la mesure où elle améliore la productivité des populations, et booste ainsi la croissance économique globale.
Une croissance démographique élevée
Etant donné le taux élevé de croissance démographique (encore 2,8 % en Afrique subsaharienne), le continent doit enregistrer un taux de croissance économique de 5 % par an pour que le nombre de pauvres n'augmente pas.
Dans les pays les plus pauvres d'Afrique, SOS Villages d'Enfants apporte une aide d'urgence aux enfants qui souffrent de la pauvreté, de la faim, de la guerre et d'épidémies. L'ONG SOS Villages d'Enfants Suisse concentre ses efforts en Ethiopie, au Lesotho, au Niger et en République centrafricaine.
Il est clairement ressort que la mauvaise gouvernance a un coût pour la stabilité économique de l'Afrique et pour relever durablement ce défi, il faudrait «une rupture avec les mauvaises pratiques qui nuisent à la qualité des résultats économiques».
Le manque de vision politique, l'instabilité politique, la faiblesse de la taille du marché, les difficultés d'accès au financement, et le faible niveau du capital humain sont également mis en évidence comme entraves majeures à l'industrialisation du continent.
approvisionnement énergétique non fiable, réseau routier urbain–rural peu performant et ports inefficients — est l'un des principaux obstacles à la croissance.
Les moyens du développement
Le rôle de l'État est de créer les conditions de l'augmentation des compétences, afin que se développe un système efficace de production et distribution de biens et services. Ceci est obtenu par l'amélioration de l'environnement juridique : sécurité juridique, adaptation des lois.
La bonne gouvernance est la solution aux problèmes du continent africain. Les défis en matière de paix et de sécurité traduisent surtout des problèmes de gouvernance, tels la gestion des élections. Même les problèmes liés au terrorisme, à la gestion de la diversité, au développement ont trait à la gouvernance.
Les deux facteurs de pauvreté essentiels sont un trop faible nombre d'heures travaillées (être au chômage) et la taille de la famille (avoir plusieurs bouches à nourrir). La façon immédiate et première pour réduire la pauvreté, c'est finalement de baisser le chômage.
L'accès à des emplois de qualité est la voie la plus sûre pour sortir de la pauvreté. Des études (a) montrent que la hausse des salaires a permis de faire reculer de 30 à 50 % la pauvreté sur la dernière décennie.
Le capitalisme entraîne ainsi un blocage du développement, et la seule voie passe alors par une rupture politique, une déconnexion, selon l'expression de Samir Amin, comme par exemple la révolution socialiste en Chine en 1949, ou à Cuba en 1959 (cf.
Le continent peut soutenir, développer et mettre en œuvre des instruments financiers intérieurs viables, notamment des flux financiers découlant de la titrisation des transferts de fonds, des revenus des minéraux et des combustibles minéraux, des réserves internationales des banques centrales et de la croissance du ...
La croissance économique en Afrique en 2019 est estimée à 3,2 %, soit un peu moins que le taux de croissance de 3,4 % enregistré en 2018. La Côte d'Ivoire, l'Éthiopie, la Mauritanie, le Rwanda et la Tanzanie sont en tête et comptent parmi les économies qui affichent les taux de croissances les plus élevés au monde.
Le rôle du développement consiste à élargir les possibilités, pour chacun, de choisir la vie qui lui convient : vivre longtemps et en bonne santé, acquérir un savoir et des connaissances, avoir accès aux ressources nécessaires pour une existence décente et d'être en mesure de participer à la vie de la collectivité.
Le développement économique agit globalement comme une source de « mieux vivre » en améliorant les conditions de vie et l'accès aux soins des populations et permet ainsi d'allonger progressivement l'espérance de vie.
Selon l'approche de Solow, le développement économique s'explique par trois facteurs : l'augmentation des deux principaux facteurs de production (travail et capital), et le troisième le progrès technologique, générateur de gains de productivité.