La mondialisation est un processus continu d'intensification et de fluidification des échanges, porté par l'essor des transports et des mobilités (populations, entreprises, etc.) et accéléré depuis les années 1970 par les systèmes contemporains de communication et de circulation de l'information.
Qu'est-ce que la mondialisation? La «mondialisation» est un processus historique qui est le fruit de l'innovation humaine et du progrès technique. Elle évoque l'intégration croissante des économies dans le monde entier, au moyen surtout des courants d'échanges et des flux financiers.
En géographie, la mondialisation se définit comme l'ensemble des processus (économiques, sociaux, culturels, technologiques, institutionnels) qui contribuent à la mise en relation des sociétés et des individus du monde entier.
La mondialisation a pour but de favoriser le développement économique.
Il s'est généralisé dans les années 1990, à partir de thèses du philosophe Marshall McLuhan sur l'émergence d'un "village global", mais surtout par le fait des mouvements anti-mondialistes et altermondialistes qui ont voulu attirer l'attention du public sur l'ampleur du phénomène. >>> Forum : La mondialisation.
La mondialisation favorise un développement à deux vitesses au bénéfice des pays les plus compétitifs et, en raison de ses effets négatifs sur les dépenses publiques, de santé et d'éducation notamment, elle affecte surtout les femmes qui, plus que les hommes, ont besoin des programmes sociaux.
Les principaux avantages de la mondialisation pour les consommateurs sont une baisse des prix et une augmentation des choix. Les principaux inconvénients de la mondialisation pour les consommateurs sont la suppression des emplois liés à la mondialisation et les inégalités de salaire.
Issue d'un processus historique (voir l'article mondialisation), la mondialisation économique contemporaine est apparue en trois étapes, qui tendent en fait à se chevaucher: Internationalisation des flux financiers et commerciaux. Implantations à l'étranger des entreprises. Globalisation de l'économie.
Du côté des salariés, dans les pays hautement développés, les gagnants de la mondialisation sont ceux qui travaillent dans les fonctions stratégiques des FMN. Ils ont fait des études supérieures de niveau licence, voire master. Ils parlent anglais, et si possible une seconde langue, en plus de leur langue maternelle.
Il faut des marchés du travail flexibles pour profiter de la mondialisation… La mondialisation appelle à mettre davantage l'accent sur la flexibilité des marchés du travail, au moment même où le sentiment de l'insécurité de l'emploi souvent associé à la mondialisation alimente la demande de protection des revenus.
La mondialisation représente ainsi un frein au développement de certains pays. De ce fait, le principal enjeu de la mondialisation est de savoir s'il faut ou non laisser se creuser un tel fossé et laisser le marché seul maître de la répartition des flux commerciaux.
Les politiques environnementales nationales perdraient de leur portée, du fait des délocalisations d'activité. L'effet du libre échange sur la pollution serait géographiquement différencié : les émissions polluantes se réduiraient au Nord, mais augmenteraient au Sud.
Les étapes de la mondialisation : internationalisation, transnationalisation, globalisation.
La mondialisation est un processus continu d'intensification et de fluidification des échanges, porté par l'essor des transports et des mobilités (populations, entreprises, etc.) et accéléré depuis les années 1970 par les systèmes contemporains de communication et de circulation de l'information.
La « première mondialisation » Certains historiens ou économistes, à l'image de Suzanne Berger, qualifient de « première mondialisation » la période d'expansion du commerce et d'intensification des échanges de capitaux qui se manifeste entre le milieu du XIX e siècle et le début de la Première Guerre mondiale.
Les principaux d'entre eux sont les firmes multinationales, les États, les organisations non gouvernementales (ONG), les réseaux marchands informels et les mafieux.
Certains soutiennent que la mondialisation, sous sa forme actuelle, aggrave le chômage, les inégalités et la pauvreté, alors que d'autres sont convaincus qu'elle contribue à les atténuer.
La mondialisation entraîne des mutations rapides dans les structures économiques et sociales et donnent des vainqueurs et des vaincus, tant dans les pays du Nord que du Sud. Si les inquiétudes des individus ne sont pas prises au sérieux, cela risque de nuire à la mondialisation et d'en réduire les effets positifs.
À force de délocalisation les pays développés perdent bon nombre d'emploi ce qui est une limite de la mondialisation. Dans d'autres cas, des entreprises françaises sont achetées par des étrangers, de la main-d'œuvre est perdue, ou le sera, car les acheteurs étrangers ne garantissent plus des emplois à long terme.
Les échanges de marchandises
L'Europe occidentale, Amérique du nord, Asie du sud-est.. L'Europe occidentale est la première puissance commerciale du monde mais la majorité des ces échanges se fait à l'intérieur de sa propre zone : existence d'une zone de libre échange importante et l'adoption de l'Euro.
Selon les chercheurs du Credit Suisse Research Institute, on pourrait s'attendre à la domination des «champions nationaux» et à une consolidation du pouvoir par certains d'entre eux, une fragmentation des marchés financiers mondiaux, une guerre des changes, voire même l'éclatement de conflits armés.
Synonyme : globalisation, planétarisation, universalisation.
La mondialisation tend à renforcer les espaces déjà favorisés, à susciter le développement des pays les plus à même de s'y intégrer (Asie) mais fragilise aussi des économies plus dépendantes (Afrique). Jamais le monde n'a connu autant de riches mais jamais il n'y a eu autant de pauvres.
Les pays pauvres sont ainsi les grands perdants de la mondialisation. En conclusion, on observe en pratique qu'il y a des gagnants (les pays riches) et des perdants (les pays pauvres) de la mondialisation.