Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Dans le traitement de la douleur, la relaxation peut être d'une grande aide. Ainsi, la sophrologie, une technique de relaxation qui associe respiration, décontraction musculaire et visualisation, peut soulager de nombreux troubles et peut donc avoir sa place dans le traitement des douleurs chroniques.
Notre bagage génétique nous rend plus ou moins sensibles à la douleur, et aux expériences douloureuses que nous subissons tout au long de notre vie. Mais nos réactions peuvent aussi être modulées par notre état mental et physique, nos expériences passées –douloureuses, traumatisantes– et notre environnement.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
En inhibant une protéine nommée PKMζ, essentielle au renforcement des connexions entre neurones, des chercheurs canadiens réussissent à supprimer la douleur chronique chez le rat. Les douleurs persistantes « s'impriment » dans le système nerveux central.
L'essentiel : Méditation, hypnose, tcc, emdr : des thérapies psychologiques qui soulagent souvent les patients atteints de douleur chronique. C'est parce que la douleur n'est pas qu'une sensation ; c'est aussi une émotion, qui s'accompagne de stress, d'anxiété et parfois de dépression.
En cause : une modification du circuit neuronal de la douleur, qui est alors « mémorisée » dans les neurones. La douleur se propage de neurone en neurone le long d'un circuit. Parfois, elle s'imprime durablement dans ces cellules, engendrant alors une douleur chronique.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
En France, de plus en plus d'établissements de soins utilisent des méthodes sans médicaments en complément des traitements pour soulager la douleur. En effet, le soutien psychologique, la relaxation, l'hypnose, la sophrologie, etc sont des méthodes de mieux en mieux reconnues pour le traitement de la douleur.
Les douleurs excessives sont liées à des cellules nerveuses du corps qui sont devenues trop sensibles. Ces cellules réagissent trop facilement à la stimulation. On parle d'une hypersensibilité nerveuse. Celle-ci est un phénomène physique, ce n'est pas “dans votre tête”.
Souffrir d'analgésie congénitale c'est ne pas ressentir de douleur lorsque l'on se fait mal. A première vue, cette maladie génétique présente des avantages. Mais être insensible à la douleur c'est aussi se faire mal sans le savoir.
Le tramadol provoque fréquemment des troubles digestifs, comme les nausées et la constipation, des vertiges, la bouche sèche, une somnolence. La revue Prescrire soulignait le risque de troubles du rythme cardiaque et d'hypoglycémie, particulièrement dangereuse chez les personnes âgées.
En font partie le paracétamol, l'aspirine et l'ibuprofène. On les trouve en vente libre et sur ordonnance. Le palier 2 concerne certains opiacés, en association avec du paracétamol. Le palier 3 désigne les antalgiques puissants (morphine, fentanyl) réservés aux douleurs sévères.
Le Curcuma (Curcuma longa) est l'une des plantes ayant les meilleures propriétés anti-inflammatoires. En effet, les curcumines qui la composent sont des molécules largement utilisées dans la médecine Ayurvédique Indienne, pour leurs propriétés dans le processus d'inflammation(1).
La douleur chronique peut être le résultat d'une blessure; d'une intervention chirurgicale ayant pu causer une lésion nerveuse; d'une affection de la colonne vertébrale; d'une lésion des nerfs à la suite d'une infection; ou d'autres causes.
Pour cette guerre des sexes, il n'y a donc pas vraiment de vainqueur. Mais on ne vous a pas tout dit: une expérience de l'émission hollandaise Proefkonijnen montre deux hommes expérimenter la douleur que représente un accouchement. Mais ils l'ont vécu pendant deux heures, là où un accouchement en prend en moyenne huit.
Lors de l'accouchement, la douleur est présente, intense, mais pas insurmontable! L'accouchement se vit une contraction à la fois. La douleur est temporaire et progressive, elle n'est pas continue. Entre chaque contraction, il y a une pause pour permettre à la femme de relaxer et de refaire le plein d'énergie.
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
La douleur n'est pas uniquement une sensation, c'est aussi une émotion. La douleur n'est pas proportionnelle à la gravité d'une lésion. Certaines lésions n'entrainent pas de douleur et il peut y avoir des douleurs sans lésion tissulaire. Est douleur ce que le patient décrit comme tel.
C'est l'amygdale centrale qui serait responsable de l'évolution de la douleur. Selon le comportement adopté - stress ou distraction -, les cellules de l'amygdale centrale n'expriment pas les mêmes neurotransmetteurs.
Qu'est-ce que le mal de vivre ? Le mal de vivre s'exprime par une perte du goût de vivre. L'individu qui en souffre perd contact avec ses désirs, ses goûts, ses affinités. Il se sent vidé de son énergie et a l'impression de mener une vie routinière, monotone et solitaire.
La psychosomatique, ou somatisation, n'est ni plus, ni moins qu'une transformation interne où une émotion psychique devient une douleur physique, de la même manière que de la vapeur d'eau peut se transformer en glace.
Ainsi le tramadol est interdit par l'UCI en cyclisme plus en raison des risques liés aux effets secondaires que par un effet dopant.