La nuit, faites le moins de bruit possible, chuchotez et évitez les lumières violentes. Le jour, lorsqu'il fait la sieste, ne fermez pas les volets ou les rideaux (ou pas totalement), laissez la lumière du jour entrer dans la pièce, et n'hésitez pas à continuer à vivre et à parler normalement à côté de votre bébé.
Ne vous alarmez pas si votre bébé pleure dans son lit la nuit. Il est important pour lui de savoir se rendormir et d'enchaîner sereinement ses cycles de sommeil. Soyez présent à ses côtés avec calme et tendresse et permettez-lui petit à petit de se sentir en sécurité dans sa chambre et de prendre de l'autonomie.
Sortez vous promener avec lui et, lors des siestes, laissez les rideaux ouverts et ne vous empêchez pas de faire un peu de bruit. Vous pouvez aussi le faire dormir dans un autre lit que celui qu'il occupe la nuit, par exemple, dans un petit berceau ou dans un lit portatif.
Il est possible qu'il soit actuellement dans une période dite de “régression”. Derrière ce mot, se cache un comportement tout naturel dû à des périodes de changements ou de stress. Votre bébé grandit, il apprend à gérer son horloge biologique et découvre le stress et l'angoisse de s'endormir seul.
Un endormissement autonome
Cela peut se faire tout doucement dès les premières semaines en couchant bébé dans son lit quand il est somnolent. Puis en le couchant parfaitement éveillé (vers deux ou trois mois bébé devrait en être capable) et en le laissant s'endormir seul.
Entre 3 mois et 6 mois, la structure du sommeil n'est pas encore bien solide, et l'enfant se réveille plusieurs fois dans la seconde partie de la nuit. C'est normal et fréquent (le sommeil est très fragile entre 2 cycles). Il peut cependant rester calme dans son lit, les yeux ouverts et se rendormir.
Difficulté du bébé à se séparer de ses parents. Conditions d'endormissement (lumière, température, musique, objet rassurant, présence du parent). Excès de liquide pouvant mener à des coliques juste avant l'heure du dodo. La réaction du parent quand bébé a de la difficulté à s'endormir.
Si votre bébé ne s'endort qu'au sein, et que cela vous convient, alors ne changez rien ! Si vous ne souhaitez pas qu'il s'endorme uniquement au sein, avant la tétée dites-lui que lorsqu'il aura fini de boire, vous le poserez dans son berceau ou son couffin, que vous serez juste à côté de lui.
Entre 6 et 12 mois, tous les bébés font leurs nuits.
De vraies et longues nuits, entre 8 et 12 heures. Environ 15 % des enfants ne dorment pas des nuits complètes après 6 mois.
Des problèmes de sommeil – par exemple un bébé qui se réveille dès qu'on le pose et en pleurant – peuvent cacher un problème de digestion : cela peut être le signe qu'il souffre de reflux. Aussi, pensez à bien lui faire faire le rot, surtout si vous lui donnez un biberon.
On recommande toutefois de ne pas laisser pleurer l'enfant plus de 15 à 30 minutes en continu. Dans cette étude, les bébés, âgés de 4 à 10 mois, devaient donc apprendre à s'endormir selon cette méthode.
Si maintenant l'enfant est inquiet, il peut se réveiller complètement et rester éveillé pendant tout un cycle soit une à deux heures. Il peut également crier et pleurer pour appeler ses parents. Dans tous les cas, il faut le rassurer.
L'heure idéale pour coucher bébé va donc varier au fil de son développement. Mais, en général, les experts conseillent une heure de couchage entre 19h00 et 20h30 maximum entre 6 mois et 3 ans.
Quelques conseils pour aider votre enfant à s'endormir seul
Si habituellement votre enfant s'endort dans vos bras : posez-le dans son lit lorsqu'il somnole, reprenez-le dans vos bras s'il se réveille, et répétez le temps qu'il comprenne et trouve des repères. Peu à peu votre bébé s'habituera ainsi à s'endormir seul.
Il est préférable d'essayer de rester à un rythme de 6 biberons / jour à l'âge de votre fils. Si vous donnez le biberon en 2 fois, évitez d'attendre trop longtemps entre les 2 prises (1/4h suffit). Un écart de 2 à 3 heures entre les biberons est un minimum souhaitable.
Laisser pleurer un nouveau-né, des conséquences graves
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
Si vous pouvez déposer votre bébé dans son lit quand il est réveillé, partir de la chambre et que bébé s'endort sans aide de votre part ni tétine, alors lorsqu'il se réveille la nuit, il y a plus de chance que ce soit la faim, ou bien l'habitude.
Un bébé doit se sentir en sécurité. Il peut donc avoir besoin de la présence d'un de ses parents pour pouvoir s'endormir. Parfois, un bébé âgé de 1 mois ne veut pas dormir dans son lit. C'est ce qu'on appelle l'« association sommeil-dépendance » : votre enfant ne peut s'endormir que lorsqu'il se sent en sécurité.
Il reconnaît l'odeur, le lait, la voix, la langue de sa mère et développe des moyens d'action efficaces pour agir sur son monde afin de le transformer selon ses besoins.
Non, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras ». Contrairement aux idées reçues, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras », c'est à dire de réclamer davantage les bras de l'adulte si celui-ci le prend plus souvent dans les bras.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
À la naissance, le nourrisson voit l'univers en clair/obscur. À l'âge de 5 ou 6 semaines, il commence à percevoir le rouge et le vert puis, plus tard, vers le 6ème mois, le bleu et le jaune, à condition que les couleurs soient bien franches, vives et saturées.