Avant de penser qu'il ne vous écoute pas, demandez d'abord à votre tout-petit ce qu'il a compris de votre consigne. S'il le faut, expliquez-lui à nouveau en insistant sur ce qui est important pour vous. Rappelez-vous que moins il y a de règles, plus elles sont efficaces et qu'il est normal de devoir répéter souvent.
Pour obtenir l'attention de votre enfant, mettez-vous à sa hauteur et regardez-le dans les yeux pour lui parler. Il est parfois nécessaire de lui toucher l'épaule ou la main pour avoir toute son attention. Vous pouvez ensuite exprimer clairement votre demande et dire, par exemple: « Amélie, regarde-moi.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Ne pas être attentif ou à l'écoute
Il convient plutôt de leur dire clairement que vous n'êtes pas disponible à l'instant T. Dans le cas contraire, cela traduirait un manque d'intérêt et l'enfant pourrait le ressentir comme une certaine forme de rejet.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
“Les mots que tu prononces doivent avoir de la valeur, c'est important. Il faut aussi respecter la personne à qui tu t'adresses.” “Si une insulte t'échappe, la Terre continuera de tourner, mais trouver une autre façon de t'exprimer doit être un défi pour toi.”
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
Ce sont souvent les mêmes situations qui menacent de dégénérer. Il s'agit donc de les désamorcer. Pour cela, le mieux est d'examiner son propre comportement en de tels cas et de mettre en évidence, de renforcer et de multiplier les moments agréables avec son enfant.
Pour aider votre enfant, lisez-lui des histoires, laissez-le explorer ce qui l'entoure et donnez-lui du matériel varié pour jouer. Vous pouvez aussi lui demander son avis sur de petites choses, lui poser des questions qui commencent par « pourquoi » ou « comment » et le faire réfléchir à voix haute.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
Sanctionner, contrairement à "punir son enfant", doit permettre d'apporter du soulagement, de la reconnaissance à celui qui a subi un préjudice et à celui qui a enfreint la règle. Il a alors l'occasion de s'apaiser, de se racheter et se faire pardonner.
Les enfants ont besoin d'un cadre et de limites.
Cela permet d'assurer leur sécurité physique car les jeunes enfants n'ont pas conscience des dangers qui les entourent. Ces règles sont aussi rassurantes et sécurisantes, surtout quand elles sont appliquées avec constance. Cela donne des repères aux enfants.
afin qu'il acquiert le vocabulaire de ses émotions. C'est tout un apprentissage qui se fait tout au long de l'enfance. Quand un enfant entre dans un cercle d'agressivité et qu'il est méchant en permanence, c'est un signe qu'il a quelque chose à dire.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
des vertiges, des maux de tête ou des palpitations liées à l'anxiété des tensions musculaires, voire des douleurs dorsales. des troubles alimentaires liés au stress (perte de poids importante, anorexie, boulimie, etc.) des douleurs gastriques (ulcères à l'estomac, troubles digestifs, etc)
Généralement, le traitement du burn-out parental consiste en une psychothérapie. Celle-ci peut être complétée par un traitement médicamenteux, mais cela dépend des cas. Si vous êtes en détresse un arrêt de travail ou arrêt maladie pour burn-out peut vous être délivré, si nécessaire.
Donnez-lui de petites responsabilités à sa mesure. Par exemple : demandez-lui de choisir entre deux ensembles de vêtements le matin ou de vous aider à mettre la table. Vous valorisez ainsi son autonomie grandissante et vous lui permettez d'être fier de lui.
Gardez à l'esprit que le comportement agressif qu'adopte votre enfant est sa manière de faire comprendre quelque chose. S'il/elle ne répond pas, tentez de créer un climat de confiance avec lui/elle, de vous montrer disponible et à l'écoute pour l'encourager à se livrer.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.