Il y a deux façons de changer une situation. Changer sa façon de voir cette situation ou changer réellement la situation. Dans le premier cas, on s'habitue, on supporte, on accepte, on se résigne. Dans le second cas, on se révolte et cette énergie nous la force de changer, changer de métier ou changer d'entreprise.
Vous vous ennuyez au travail
Vous n'avez rien contre personne, mais vous ne vous sentez plus en phase avec l'ambiance de votre milieu de travail. Ça peut arriver et vous n'êtes coupable en rien. Cela dit, c'est un signe annonciateur qu'il faut démissionner de votre poste.
La souffrance au travail se manifeste généralement par une perte de motivation, un désinvestissement brusque, des changements de comportements, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, de l'hypertension ou encore des douleurs gastriques.
L'abandon de poste menant à une procédure de licenciement pour faute permet au salarié de prétendre aux allocations-chômage. Si la procédure de licenciement peut prendre du temps (envoi de lettre recommandée, entretien avec l'employeur, etc.), la rupture du contrat de travail ne nécessite pas de préavis.
> Frédéric Cazet, avocat au barreau de Paris, met en garde : " Il ne faut surtout pas démissionner, car en cas de démission, le salarié doit un préavis dont l'employeur ne va pas forcément le dispenser et, s'il l'en dispense, celui-ci ne sera pas payé : simplement, le salarié quittera l'entreprise plus tôt.
Ne pas aimer son travail peut mener à une bonne accumulation de frustrations. Pour éviter d'exploser, n'hésite pas à te confier à un proche et à discuter de ce qui te déplaît de ton emploi et de ce à quoi tu aspires. Tenir un journal quotidien peut aussi être une bonne façon d'évacuer ses frustrations.
Le médecin du travail peut effectuer un signalement auprès de la DRH si le salarié l'y autorise. L'intéressé peut aussi s'adresser directement aux ressources humaines. Ou alerter un délégué du personnel et saisir le CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) ou l'Inspection du travail.
Pour respecter les termes de votre contrat de travail, la démission est la solution la plus adéquate pour quitter son travail du jour au lendemain. Mais surtout pour ne pas prendre au dépourvu votre employeur. En effet, celui-ci doit vous trouver un remplaçant et le former dans un laps de temps plutôt court.
De quoi s'agit-il ? L'abandon de poste se manifeste par le comportement du salarié qui quitte son poste de travail sans autorisation de l'employeur ou qui s'absente de manière prolongée ou répétée sans justificatif pendant ses heures de travail.
En plus d'avoir une voix enrouée en appelant le matin, vous pouvez renifler ou tousser de temps en temps sans trop en faire pour que votre patron pense que vous êtes malade. Vous pouvez aussi parler un peu plus lentement et plus doucement pour montrer que vous n'avez pas toutes vos forces.
Vous pouvez faire l'annonce de votre départ à l'écrit ou à l'oral. Néanmoins, n'oubliez pas qu'il s'agit d'une rupture officielle. Lorsque vous souhaitez démissionner, optez pour une démission écrite sous forme de lettre, afin de garder une preuve de votre acte de démission.
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
Pour que la preuve de cette volonté soit bien présente, il est préférable de formaliser la démission par écrit. A ce titre, de nombreuses conventions collectives et accords d'entreprise requièrent un courrier du salarié faisant état de cette décision.
Si vous pouvez solliciter sous condition une contre-visite médicale, vous ne pouvez pas interroger un salarié sur la raison de son arrêt maladie. En effet, un salarié ne saurait être tenu de donner des informations à son employeur sur son état de santé ou la nature d'une pathologie.
Le principal avantage de l'abandon de poste est la possibilité de recevoir des indemnités de chômage. En effet, la démission est prise à l'initiative de l'employé. En revanche, le licenciement qui suit l'acte de l'abondant de poste, est une décision par l'employeur. Or, l'abandon de poste présente des risques.
Rappelons-le, la rupture conventionnelle ne peut pas être imposée à l'employeur tout comme un employeur ne pas pas imposer à ses salariés une rupture conventionnelle. Comme son nom l'indique, elle est issue d'un commun accord des deux parties souhaitant mettre fin au contrat de travail.
Droit au chômage dans le cas d'un abandon de poste en CDI
L'article L5422-1 du Code du travail permet à tous les salariés privés involontairement de leur emploi de toucher le chômage.
Pour donner droit à un arrêt de travail – et donc être prise en charge au même titre que les 30 ALD –, la dépression doit avoir un caractère important : elle doit être suffisamment grave pour induire une incapacité permanente partielle (IPP) supérieure à 25 %.
Vous ne pouvez pas quitter votre emploi du jour au lendemain. Cela mettrait votre employeur dans une situation difficile, puisqu'il n'aurait pas le temps de vous trouver un remplaçant. Ainsi, vous devez respecter un délai de préavis.