Réunir deux troncs
Et une fois fendu en deux, il est difficile de sauver un arbre en taillant une des deux branches. L'une des méthodes pour prévenir cet écartement consiste à lier les deux troncs ensemble par haubanage. Le haubanage peut aussi « recoller » deux branches qui présentent un début de fendillement.
Pour aider un jeune arbre ou un arbuste à faire face à un épisode de sécheresse, rien ne vaut un arrosage copieux, en une fois, tous les 5 jours en sol sableux et tous les 8 jours en sol argileux. Les arbres isolés pourront passer le cap grâce à un sac d'irrigation, sorte de réserve d'eau souple à placer au pied.
L'absence de bourgeons
Pour vérifier la vitalité de l'arbuste, prenez une tige et appliquez-lui une flexion : si elle casse de façon nette, sèchement, vous pouvez probablement dire adieu à votre arbre ; si elle ploie souplement, de la sève circule dans votre arbuste, il vit.
N'hésitez pas à couper un peu des branches, afin de faciliter la reprise. Petit ou plus grand, l'arbre transplanté devra être arrosé régulièrement pour l'aider à reprendre : il faut compter une année complète pour être sûr que la reprise est confirmée.
Supprimez les gourmands ; Supprimez les rameaux les plus âgés, afin de favoriser le développement des plus jeunes ; Raccourcissez les jeunes pousses de l'été pour stimuler le développement des bourgeons à fleurs ; Eclaircissez les coursonnes en surnombre (petits rameaux portant les bourgeons à fleurs).
Trempez 2 à 3 cm des boutures dans l'eau puis dans la poudre d'hormones. Secouer pour éliminer l'excèdent d'hormones. Placez la tige dans un pot en terre garni de substrat composé de terre de jardin, de terreau spécial bouturage qui gardera l'humidité et nourrira la bouture, et de sable qui aérera et drainera la terre.
Les arbres cassés ou morts naturellement sur pied sont conservés. Ils permettent à de nombreux insectes, champignons, oiseaux de s'y loger. On estime que près de 25% des espèces forestières animales et végétales dépendent de la présence de bois mort.
Lors de l'abattage, des branches ou des morceaux – selon le cas – seront sectionnés, puis descendus au sol de façon sécuritaire. Le tronc sera ensuite coupé pour vous laisser une souche d'une hauteur adéquate si vous désirez ensuite procéder à son essouchage.
assure une meilleure visibilité facilite l'ébranchage. diminue la prise de l'arbre au vent.
Lorsqu'il s'agit d'arroser les arbres en profondeur, il n'y a pas de moment magique pour le faire. L'idéal serait de le faire le matin, car cela permet à une plus grande quantité d'eau de rester dans le sol au lieu de s'évaporer. L'eau du matin permet à vos arbres de se rafraîchir pendant la chaleur de la journée.
Faites un apport d'engrais complet, qui aidera l'arbre à conserver toute sa vigueur : utilisez de l'engrais en granulés pour arbres et arbustes et creusez des trous à l'aplomb de la limite du feuillage pour y enfouir l'engrais. Pendant l'été qui suit la blessure, arrosez l'arbre par temps très sec.
Pour ne pas nuire à l'environnement, il est possible d'employer une méthode ancestrale qui a fait ses preuves si elle est mise en œuvre correctement : il s'agit de la dévitalisation à l'ail. En germant l'ail libère une substance fatale véhiculée par la sève qui éliminera la vitalité des racines.
Arbre mort : donnez-lui une seconde chance !
Plutôt que de déterrer la souche qui trône au milieu du jardin, offrez-lui une seconde vie. Une fois creusée, remplissez-la de terre où faites pousser des fleurs colorées. Rustiques, les plantes grasses s'adapteront facilement dans cette jardinière 100 % organique.
Comment savoir si un arbre a plus de 30 ans ? Si l'arbre en question peut supporter un carottage, son propriétaire peut demander à un professionnel de prélever un échantillon jusqu'à son cœur. Le nombre de cernes fournira une estimation fiable de l'âge de l'arbre.
Le mot chronoxyle, ou l'expression monolithe de bois mort, est un néologisme qui désigne : soit de gros et vieux arbres morts ou moribonds, qu'on laisse se décomposer sur pied, souvent après les avoir « mis en sécurité ».
Ginkgo biloba : l'arbre qui ne meurt jamais.
Il est impératif de ne jamais s'abriter sous un arbre, surtout si cet arbre est isolé ou ne fait partie que d'un petit groupe d'arbres. Aujourd'hui, il est démontré que les risques de foudroiement d'un arbre isolé en espace ouvert est environ 50 fois supérieur à celui d'un homme debout.
Donnez une seconde vie à un vieil arbre mort, en le fleurissant. Il sera facilement fleuri avec l'emploi de plantes vivaces, fougères et autres grimpantes sur ce support improvisé. Au jardin biologique, ces nouveaux massifs faits de vieux troncs serviront de refuges aux insectes.
Mélangez à la terre extraite du trou, du compost ou du fumier bien décomposés. Procédez à l'habillage des racines, c'est-à-dire à la suppression des racines abîmées ou sectionnées, et des racines trop longues. Ces coupes bien nettes cicatriseront plus rapidement et permettront le développement du chevelu racinaire.
Tout dépend du type, les arbres comme les pins, les chênes et les érables ne repoussent pas à partir de leurs racines. À l'inverse, certaines espèces d'arbres poussent agressivement à partir des racines, même après que l'arbre a été coupé et que la souche a été broyée.
Coupez la racine sélectionnée délicatement, avec précaution, déterrez-la en gardant le plus de fines racines possible sur elle, et débarrassez-la de la terre. Découpez des tronçons de 5 à 10cm de long en sachant que plus la racine est fine, plus le tronçon devra être long.
Coupez les branches atteintes, appliquez un cicatrisant puis de la bouillie bordelaise. Les feuilles se boursouflent, jaunissent ou rougissent puis tombent ; les rameaux se tordent. Taches rouges perforantes sur les feuilles. Bouillie bordelaise et décoction de prêle diluée à 20 %.
Plus facile encore : la dévitalisation de la souche. Deux produits chimiques simples, de faible toxicité, en vente en jardinerie, sont utilisables : le chlorate de soude (à raison d'1 g par centimètre de diamètre de souche) ou le sulfamate d'ammonium (3 g par centimètre).