Si la branche est complètement arrachée avec un morceau d'écorce, on égalise la surface de l'écorce restante avec un couteau bien aiguisé de façon à ne laisser que l'écorce saine. Elle reprendra le dessus et un cal cicatriciel recouvrira la blessure.
Elle a consulté un pépiniériste spécialisé qui lui a conseillé de badigeonner les deux morceaux à recoller avec du goudron végétal, puis ensuite de ressouder les deux bouts en les maintenant avec un bandage respirant recouvert de chaux (pour éviter que les insectes ne viennent pondre dans la plaie).
Plantez la bouture dans un mélange de terreau et de sable à parts égales. Arrosez. Recouvrez d'un film transparent ou mettez sous serre pour maintenir l'humidité. Gardée au chaud, entre 20 et 25°C, la bouture va s'enraciner en quelques semaines.
Recoupez la branche en amont de la cassure, légèrement en biais, du bas vers le ciel, avec un outil adapté et bien aiguisé - il est préférable de couper la branche que d'essayer de la réparer - et supprimez tous les éclats de bois. Si l'arbre a été fendu, remettez les deux parties ensembles et serrez-les avec des vis.
En terre : si vous voulez réaliser de nombreuses boutures de rosiers, le plus simple est de creuser une petite tranchée dans un coin du jardin ombragé. Disposez ensuite vos boutures en file indienne et recouvrez de terre légère aux deux tiers de leur hauteur.
Bouturage du rosier : en pratique
Trempez la base de la bouture dans l'eau, puis dans de l'hormone de bouturage, dont vous ferez tomber l'excédent en tapotant avec un doigt (ou utilisez de l'eau de saule).
Coupez les 2 feuilles restantes en laissant uniquement le début de chaque feuille. Prenez le pot rempli de terreau humidifié à l'intérieur. Plantez les tiges le plus profondément possible dans le pot (le terreau doit être humide). Arrosez abondamment.
Les avantages du bouturage dans l'eau
Le bouturage dans l'eau est la méthode la plus simple, efficace, économique, ludique et particulièrement adaptée pour les jardiniers en herbe, avec une simple extrémité de tige placée dans de l'eau pour déclencher l'apparition de racines.
Faites un trou dans le terreau avec un crayon et insérez-y la bouture. Normalement, au moins deux nœuds (renflements sur la tige) doivent être couverts de terreau. Tassez légèrement le terreau autour de la tige pour qu'elle tienne solidement. En générale, les boutures reprennent mieux quand on les cultive à l'étouffée.
Commencez par tailler la tige en angle droit et ne prenez que la partie supérieure comportant 3 ou 5 bourgeons. Dans un pot, incorporez votre terreau spécial rosier et si possible une hormone de bouture, puis plantez-y la tige. Pensez à recouvrir les boutures afin qu'elles ne sèchent pas.
Il s'agit d'un bouturage simple, qui correspond à la technique la plus courante. Repérez une tige de rosier de l'année, en bonne santé, bien droite, comptant plusieurs yeux et bourgeons naissants. Coupez la tête, trop tendre, au dessus de deux feuilles alternes, et coupez environ 15 cm en dessous.
Bouture de rosier en pleine terre au printemps
En voici deux : Après le prélèvement, tremper la base des boutures dans une poudre d'hormones, puis les planter. Ou alors supprimer toutes les feuilles et planter les boutures la tête en bas pendant 2 ou 3 semaines avant de les remettre dans le bons sens.
Sur un rosier sans maladie ni parasite, sélectionnez un rameau dont la fleur vient juste de se faner. Coupez-le en biseau à une longueur d'environ 10cm, juste sous une paire de feuilles. Vous pourrez aussi tirer dessus en l'arrachant avec un petit fragment d'écorce, ou talon.
Vous devez couper au-dessus du bourgeon à un angle de 45°. Aussi, pensez à nettoyer votre rosier en retirant les tiges qui s'entremêlent au milieu de l'arbuste. Ce dernier pourra ainsi capter la lumière. Si les rameaux sont malades, ne lésinez pas sur la taille et coupez la tige jusqu'au pied du rosier.
S'il s'agit d'un rosier grimpant : - Supprimez toutes les branches principales en gardant seulement 3 à 5 des plus vigoureuses qui seront les charpentières. - avant de palisser les charpentières à l'horizontale. Vous apporterez au pied de votre rosier, par griffage, une bonne quantité de compost bien mûr.
N'intervenez que si la branche cassée était vivante et dès que possible, coupez bien proprement à la scie la partie de la branche restée sur l'arbre. Enduisez ensuite la tranche de coupe d'un mastic à cicatriser, aidez-vous d'une spatule en débordant bien sur le pourtour.
Taillez la branche avec un angle de 45 degrés, en utilisant un ciseau aiguisé. Enfoncez les boutures d'environ deux centimètres (un pouce) dans le substrat. Ensuite nous arrosons généreusement. Gardez le substrat légèrement humide, les boutures commenceront à pousser au bout de quelques semaines.
Pourtant, cela semble si facile: on plonge une tige dans un verre d'eau et on la place dans un emplacement moyennement éclairé et à la température de la pièce, des racines se forment et – eurêka ! – on a une nouvelle plante!
Faites tremper votre bouture dans votre récipient d'eau et placez-la ensuite dans un endroit plutôt chaud et surtout lumineux, aux alentours de dix-huit à vingt degrés. Ensuite, patientez en surveillant régulièrement l'apparition des racines et leur évolution.
Voici un truc qu'on voit beaucoup sur l'Internet: vous pouvez piquer une section de tige de rosier dans une pomme de terre (percez-y un trou avec une mêche de perceuse ou un tournevis) et la planter dans le sol. Arrosez bien et couvrez avec une bouteille inversée pour maintenir une forte humidité.
Elle va fournir de l'eau et de nombreux sucres essentiels à la pousse de la plante. C'est pourquoi les roses vont se nourrir de la pomme de terre, faire des racines et devenir des rosiers pour fleurir les années suivantes.
La méthode la plus simple consiste à choisir une tige fraîchement défleurie, du diamètre d'un crayon, et à la sectionner juste sous une feuille. Munissez-vous de gants de protection et d'un sécateur. Supprimez la tête de votre bouture en faisant une coupe en biais juste au-dessus d'un œil (à la base d'une feuille).