Les souvenirs refoulés peuvent vous revenir de diverses façons, y compris par un déclencheur, des cauchemars, des flashbacks, des souvenirs corporels ou des symptômes somatiques. Cela peut entraîner un sentiment de déni, de honte, de culpabilité, de colère, de blessure, de tristesse, d'engourdissement, etc.
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
Et elles peuvent apparaître bien plus tard : avec des flashbacks, un ressenti des mêmes douleurs, insécurités, angoisses… Si vous avez des reviviscences, vous souffrez peut-être d'un état de stress post-traumatique. Ce sont des indices concrets d'une mémoire « piégée »…
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
Pour faire " sortir " les souvenirs traumatiques enfouis, le médecin psychiatre ou le psychologue pourra notamment avoir recours à l'hypnose ou à l'eye movement desensitization and reprocessing (EMDR), une thérapie brève qui repose sur des mouvements oculaires répétés.
L'amnésie dissociative est une amnésie (perte de mémoire) provoquée par un traumatisme ou un stress, résultant en une incapacité à se souvenir d'informations personnelles importantes. Les personnes ont des trous de mémoire, qui peuvent s'étendre de quelques minutes à plusieurs décennies.
Selon les chercheurs, le processus de suppression de la mémoire se situe dans le cortex préfrontal, considéré comme le « siège du contrôle des pensées ». Cette capacité à oublier serait un trait positif dans l'évolution humaine.
Vivre un traumatisme… et souffrir d'un stress incontrôlable lorsque l'élément menaçant refait surface des jours, des mois voire des années plus tard. Des chercheurs américains se sont penchés sur ce processus de la mémoire. Ils prouvent à quel point la peur peut contrôler les réactions au-delà du rationnel.
Lorsque le cerveau se sent en danger, il enclenche en effet un système d'autoprotection menant à deux possibilités : prendre de plein fouet le moment présent associé au mauvais souvenir et réagir sur le coup des émotions, ou mettre de côté ces flashs anxiogènes pour continuer d'avancer.
Stress, fatigue, manque de concentration ou pathologie plus grave comme un AVC ou la maladie d'Alzheimer, les raisons sont diverses. Les répercussions des pertes de mémoire sur le quotidien peuvent être plus ou moins importantes.
Nos oublis peuvent provenir d'un manque de disponibilité, c'est-à-dire d'un manque d'attention soit en cas de fatigue physique, soit lorsque nous sommes préoccupés. Par ailleurs, dans certains cas, il peut s'avérer nécessaire d'oublier notamment quand on a vécu un évènement traumatisant.
Les traumatismes infantiles
Des traumatismes plus graves peuvent entraîner des cas de trouble de stress post-traumatique chez les enfants et les adultes, avec des conséquences telles qu'une perte de conscience ou de mémoire, des problèmes relationnels, une vision déformée de la réalité et des problèmes émotionnels.
Si vous êtes sensible à la colère ou au comportement des autres, comme boire trop, exprimez-le et dites-lui ce dont vous avez besoin, fixez des limites. Encore une fois, en s'affirmant, vous faites maintenant en tant qu'adulte ce que vous ne pourriez pas pu faire en tant qu'enfant.
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
Au nombre des méthodes courantes de traitement des traumatismes, on peut citer la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) (include link to CBT page), la thérapie psychodynamique, la thérapie sensorimotrice, l'intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires (EMDR) et la pharmacothérapie.
Stress, tensions des muscles et mal de ventre
La souffrance psychique peut provoquer aussi chez certains un « stress physique ». Les muscles se contractent quand « ça va pas ». C'est un reste de la vie préhistorique. En effet, en situation de danger, le corps se préparait alors à l'attaque ou à la fuite.
L'abus émotionnel est un comportement psychologiquement destructeur de la part d'une personne en position de pouvoir, d'autorité ou de confiance, qui comprend une attaque continue sur l'estime de soi d'une personne.
Cette amnésie de notre enfance s'expliquerait donc par cette mise en place progressive des processus fondamentaux de la mémoire. Ces processus servent à la formation, la consolidation et la récupération de souvenirs. En pleine formation à cet âge, ils ne seraient donc pas en mesure de remplir pleinement leur rôle.
La mémoire traumatique, trouble de la mémoire implicite émotionnelle, est une conséquence psychotraumatique des violences les plus graves se traduisant par des réminiscences intrusives qui envahissent totalement la conscience (flash-back, illusions sensorielles, cauchemars) et qui font revivre à l'identique tout ou ...
Comment reconnaître une blessure de rejet ? La personne qui souffre de cette blessure éprouve le sentiment constant d'être repoussée, mise à l'écart, de ne pas être reconnue ni intégrée, elle ne se sent pas appartenir à quoi que ce soit.