se développent chez 10 % des personnes. La plupart des personnes atteintes ont une espérance de vie normale, mais si une autre maladie, telle qu'un lymphome ou une maladie auto-immune se développe et qu'elle est difficile à traiter, l'espérance de vie peut être écourtée.
L'hypogammaglobulonémie est une diminution du taux de gamma-globulines ou immuno-globulines, substances ayant un rôle important dans le système de défenses immunitaires. Cette anomalie biologique peut être due à la prise de certains médicaments ou à diverses pathologies, dont certaines nécessitent un diagnostic rapide.
Elles sont diminuées en cas de déficit de l'immunité humorale, et augmentées en cas d'état inflammatoire ou infectieux, et de cirrhose. Parfois, une seule variété de gammaglobuline est élevée (dysglobulinémie monoclonale), anomalie souvent bénigne mais pouvant révéler un myélome multiple.
Quels sont les traitements ? Le traitement va être celui de la cause. Ainsi, des antibiotiques vont être prescrits pour traiter les infections ; une supplémentation en immuboglobulines en cas de déficit congénital ; traitement adapté pour des maladies auto-immunes.
Elle correspond à une diminution du taux des immunoglobulines dans le sang. Elle peut aussi être mise en évidence par le dosage pondéral des immunoglobulines (dosage des IgG, IgA et IgM) bien que cet examen soit le plus souvent réalisé en deuxième intention.
Les personnes atteintes d'une hypogammaglobulinémie à expression variable peuvent souffrir d'une toux chronique ou sanglante, avoir des difficultés à respirer (en raison de fréquentes infections des sinus et des poumons) et avoir des diarrhées.
L'injection par voie veineuse se fait à l'aide d'une pompe à perfusion. Le traitement se fait en milieu médical dans la majorité des cas ou au domicile des patients toutes les 3 à 4 semaines.
La valeur du taux sanguin est supérieure à 45 UI/L en ce qui concerne l'homme alcoolique. Pour ce qui concerne la femme alcoolique, ce taux peut être supérieur à 35 UI/L.
L'analyse des protéines
« L'électrophorèse permet de diagnostiquer certaines pathologies liées à un mauvais fonctionnement du foie ou des reins, à une altération des défenses immunitaires, à des symptômes inflammatoires ou à certains cancers ».
Interprétation quantitative
Taux de protéines normal: % = valeur en g/L Taux de protéines anormal: Étudier les % : déterminer si le taux anormal est du à une variation de l'ensemble (hémodilution ou hémoconcentration) ou à la modification importante de l'une d'entre elles.
Les gamma-globulines ou anticorps constituent la classe de protéines la plus abondante du sérum après l'albumine. Les principales classes de gammaglobulines sont les IgA, les IgG et les IgM.
À titre indicatif, la valeur normale des protéines totales sériques est comprise entre 65 et 80 grammes/L. Le rapport albumine/globuline se situe entre 1,2 et 1,8.
- La présence d'un pic monoclonal n'est pas synonyme de cancer, le plus souvent il s'agit d'un MGUS (62%), puis par ordre décroissant, de myélome symptomatique (16%), d'amylose AL (8%), de myélome indolent (4%), de prolifération lymphoïde (3%), de maladie de Waldenström 53%), de plasmocytome (2 %) et autres (6 %).
L'alpha-1-glycoprotéine également appelée orosomucoïde est une protéine de phase aiguë et donc un marqueur de l'inflammation (polyarthrite rhumatoïde, maladie inflammatoire de l'intestin, etc.). Le degré d'inflammation est cependant plutôt évalué par la mesure du taux de CRP ou de la vitesse de sédimentation.
Le principal intérêt de l'immunoélectrophorèse est de distinguer le caractère mono-, oligo-, ou polyclonal d'une hyper-gamma-globulinémie. L'utilisation d'antisérums monovalents permet en outre de spécifier la classe et le type de chaînes légères de l'immunoglobuline.
La fraction beta-2-globulines comprend le complément C3 et les IgA. La technique d'électrophorèse ne permet pas de distinguer entre ces deux protéines aux fonctions très différentes. Le C3 ou complément C3 est une protéine du foie impliquée dans la « cascade du complément », un mécanisme de défense de l'organisme.
La protéinémie est le taux de protéines dans le sang. Ce taux doit être compris entre 60 et 80 g/l. En dessous c'est une hypoprotéinémie, et au dessus, c'est une hyperprotéinémie.
En fonction de l'analyse du tracé électrophorétique, on peut savoir si la personne est drépanocytaire, hétérozygote ou homozygote. Si elle est hétérozygote, cela signifie qu'elle a 50% de version saine et 50% de version non saine. Si elle est homozygote, l'atteinte peut être plus grave.
Généralement, le cancer du foie se manifeste par un amaigrissement important, une perte d'appétit, des nausées, des douleurs dans la partie supérieure droite de l'abdomen, voire une masse détectable à la palpation. Ces symptômes nécessitent donc un avis médical et, au besoin, des examens complémentaires.
Plusieurs examens sont nécessaires pour confirmer le diagnostic de cancer du foie et pour évaluer l'extension de la maladie. En présence de symptômes pouvant faire suspecter une atteinte du foie, le médecin va prescrire une échographie, afin de repérer un éventuel nodule, et une analyse de sang.
Habituellement, il a plutôt une élévation modérée des gamma GT et un peu moins de transaminases.
Les anticorps font partie du système immunitaire, qui est le système de défense de l'organisme. Une immunoglobuline est une protéine faisant partie de la famille des anticorps. L'immunoglobuline est un anticorps soluble, c'est-à-dire qu'il n'est pas fixé sur une cellule.
Les IgG dosées sont essentiellement d'origine maternelle (elles traversent la barrière placentaire) : leur concentration est celle de l'adulte : environ 7 à 16 g/l. Puis, elle diminue jusqu'à 3 mois pour atteindre des valeurs comprises entre 2,5 et 5 g/l.
Toute personne habilitée à prescrire, dispenser ou administrer des IgIV.