Dans le cas où l'un des époux ne souhaite pas divorcer et qu'aucune faute ne peut lui être imputée, la procédure à adopter est le divorce pour altération définitive du lien conjugal. Cette procédure est possible dès lors que le couple ne vit plus ensemble depuis au moins un an.
On ne peut vous contraindre à exprimer votre consentement au divorce, néanmoins le refus de divorcer n'empêchera pas le Juge aux Affaires Familiales de prononcer le divorce s'il a été saisi à cette fin, puisque la loi prévoit qu'on ne peut maintenir une personne dans les liens du mariage contre sa volonté.
Il est toujours possible de divorcer lorsque l'autre époux y est opposé. Deux procédures sont possibles : le divorce pour faute et le divorce pour altération définitive du lien conjugal. Le divorce pour faute exige, comme son nom l'indique, une faute du conjoint. Il faut impérativement prouver cette faute.
La procédure la plus simple face à un époux qui refuse de divorcer et contre lequel on ne peut retenir aucune faute est celle du divorce pour altération définitive du lien conjugal (anciennement « pour rupture de la vie commune »).
Vous pouvez quitter le domicile conjugal si vous subissez des maltraitances ou des violences. Si vous ne subissez aucune violence, vous devez informer votre conjoint avant de quitter le domicile conjugal, ainsi que des proches en cas d'éventuel divorce, pour éviter qu'une faute ne vous soit imputable.
Refus de divorce et juge
Cela sera le cas si par exemple, l'un des époux effectue une demande de divorce pour faute, mais que les preuves ne sont pas suffisantes. La procédure sera aussi rejetée si l'accord a été signé sous l'effet d'une pression psychologique ou de violences.
La loi n°2016-1547 du 18 novembre 2016, en son article 50 a profondément réformé la procédure de divorce. Depuis le 1er janvier 2017, le divorce par consentement mutuel est conventionnel par principe. Ainsi, les époux qui souhaitent divorcer à l'amiable ne passent plus devant le juge aux affaires familiales.
La loi et le code civil ne précisant pas de durée minimale ou maximale. On constate cependant que la durée d'une procédure de divorce peut aller de 7 à 26 mois en moyenne suivi le type de divorce et la volonté de chaque époux à trouver un accord.
Si vous ne voulez pas partir et si le dialogue avec votre conjoint n'est pas possible, vous pouvez introduire seul(e) une procédure devant le tribunal de la famille. Votre conjoint ne peut pas s'y opposer. Il devra respecter les décisions prises par le juge.
Vous pouvez demander un divorce pour altération définitive du lien conjugal quand la vie commune a cessé depuis au moins 1 an. Ce divorce ne nécessite pas l'accord des 2 époux.
À la retraite, décider de commencer la dernière partie de sa vie seule, c'est autre chose que le faire à la quarantaine”, clarifie-t-elle d'emblée. Et cette rupture, autrefois peu commune, porte un nom de plus en plus couramment utilisé : le divorce gris.
Matériellement et financièrement, le divorce ou la séparation entraînent souvent un train de vie réduit. On vit moins bien seul qu'à deux et c'est parmi les époux / épouses séparé(e)s ou divorcé(e)s qu'on retrouve une forte proportion des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté.
La séparation de fait n'existe pas dans la loi. C'est une situation dans laquelle les époux choisissent de ne plus vivre ensemble. Toutes les obligations liées au mariage sont maintenues. Le devoir de cohabitation existe toujours, mêmes si les époux ont fait le choix de vivre séparément.
En principe, une audience de divorce peut effectivement être retardé par l'une des parties pour différents motifs, par exemple l'état de santé, l'impossibilité de trouver un avocat avec de faibles revenus, une demande d'aide juridictionnelle, etc.
Quelle faute grave pour un divorce ? Plusieurs motifs peuvent être invoqués par l'époux qui demande le divorce pour faute : adultère, refus de cohabiter ou encore refus de contribuer aux charges du mariage. Le mariage implique le devoir de fidélité.
Les précautions sont de faire établir un double de votre livret de famille, de récupérer leurs passeports pour éviter les enlèvements et pour le parent non gardien de solliciter ce qui ne coupe pas (trop) de vos enfants : visite un jour par semaine, trajets partagés, droit de téléphoner etc.
La première chose à faire, quel que soit le type de divorce, est de faire appel à un avocat, c'est une obligation. L'un des conjoints ou les deux doivent demander l'ouverture de la procédure par l'intermédiaire d'un avocat.
Soyez patient et respectueux. Et trouvez une solution d'hébergement le plus vite possible !!! Se remettre d'une rupture n'est pas simple lorsqu'on est seul, mais peut s'avérer encore plus compliquée si l'autre est sous le même toit. Alors patience et n'oubliez pas : Ne pensez qu'à vous !
QUI SUPPORTE LES CHARGES DU MARIAGE
Les charges du ménage restent dues par les époux pendant leur divorce et ce quelle que soit la procédure de divorce choisie par les époux (divorce par consentement mutuel, divorce accepté, divorce pour rupture définitive du lien conjugal ou divorce pour faute).
Il est désormais possible de divorcer sans juge, grâce à la procédure de consentement mutuel. Seul un notaire sera nécessaire. Depuis peu, la procédure de divorce a été simplifiée.
Le délai légal de deux années de séparation s'apprécie quant à lui au jour de l'assignation en divorce. Le juge doit retenir qu'il n'y a plus de vie commune entre les époux depuis 2 années, qu'il n'y a ni cohabitation ni intimité, et que la volonté de celui qui assigne son conjoint en divorce est irrévocable.
Coût moyen :
De 1 000 à 4 000 € pour un divorce par consentement mutuel (amiable). De 2 000 à 8 000 € pour un divorce conflictuel. 49,44 € TTC pour les frais d'enregistrement de la convention de divorce par un notaire.
D'autres possibilités comme les appart'hôtels ou même les colocations façon chambres d'hôtes séduisent de plus en plus de gens en situation de séparation. Si vous avez besoin de vous loger très rapidement, creusez ces possibilités sur votre secteur et n'hésitez pas à négocier avec le propriétaire ou le bailleur.