Faire un pansement à un cheval. En premier, vous poser un tour de bande d'élastoplaste (bande collante) sur les poils secs bien au-dessus de la plaie. Surtout ne pas tirer sur l'élastoplaste car il est élastique et risque de faire garrot. Il faut juste le poser et appuyer dessus pour qu'il colle.
On utilise en général des compresses : Pour une plaie peu profonde et un pansement qui va rester au moins une journée : compresses + pommade cicatrisante. Pour une plaie profonde en attendant le vétérinaire quelques heures : compresses+Bétadine.
La meilleure des préventions consiste à traiter la plaie dès son apparition et éventuellement à la faire recoudre par le vétérinaire. Ensuite, elle devra être pansée, le pansement changé régulièrement et le cheval laissé au repos pour favoriser une meilleure cicatrisation.
Nettoyer soigneusement la plaie et son pourtour à l'aide d'une compresse. Mettre en place la compresse en veillant à ce qu'elle recouvre bien la plaie. Faire tenir la compresse à l'aide d'un sparadrap. Renouveler aussi souvent que nécessaire et au moins une fois par jour.
Les pansements “en milieu humide” permettent de cicatriser deux fois plus vite et, contrairement aux pansements secs, ils ne risquent pas de coller à la plaie. Il s'agit de pansements dits “hydrocolloïdes” ou imprégnés de polyuréthane formant un film étanche à l'eau et aux bactéries.
Comment peut-il être enlevé ? Vous pouvez utiliser n'importe quelle solution ou spray anti-adhésif spécial décollement de sparadraps. Vous pouvez également utiliser une gaze imbibée d'alcool à 90°. Appliquer la gaze doucement à l'endroit où se trouve le gel et frotter délicatement pour éliminer les résidus.
Faites attention à ne pas toucher la compresse. Appliquez la compresse au niveau de la plaie et ensuite les côtés adhésifs sur la peau ; les rebords du pansement doivent dépasser la surface de la plaie d'environ 2 cm. Protégez éventuellement votre pansement par une bande.
Metalline n'adhère pas à la plaie, permettant un remplacement sans douleur des compresses et évacue rapidement de l'exsudat ; réduisant ainsi le risque d'infection. Le pansement d'aspect mat du bandage Metalline est un non-tissé traité à l'aluminium, souple et très fin, doté d'un bon drainage.
Les hydrocolloïdes (fins ou épais) sont préconisés pour la gestion des exsudats légers (+) en phase de bourgeonnement. Choisissez une taille de pansement qui dépasse d'au moins 2 cm le bord de la plaie. Ils peuvent rester en place jusqu'à 7 jours.
PICRI-BAUME est LA crème cicatrisante que tout propriétaire de cheval devrait avoir dans sa pharmacie. Elle est parfaite pour les petites irritations et abrasions cutanées du quotidien comme pour les plaies plus sévères et profondes chez le cheval.
POVIDONE SOLUTION est une solution hygiénique antiseptique à base d'iode. C'est un désinfectant pour chevaux, équivalent à la bétadine jaune.
Il suffit de la doucher à l'eau tiède, pas besoin de désinfectant. Ensuite, appliquer le miel en couche épaisse directement sur la plaie. Il n'est pas obligatoire de mettre en pansement, mais il peut être utile si la plaie est proche de la bouche.
Le paturon se situe entre le boulet et la couronne. Il est recouvert de poil et d'une peau assez fine, principalement sur la partie postérieure appelée pli du paturon.
L'argile verte est la plus répandue en pratique car c'est celle qui a la meilleure combinaison de propriétés intéressantes pour les soins aux chevaux (et aux hommes d'ailleurs car tout ce que nous disons dans ce topo est valable pour les soins humains également).
On peut envelopper une bouteille d'eau chaude dans une serviette humide et l'appliquer sur la région touchée. On peut aussi mettre une débarbouillette humide dans un sac en plastique, la chauffer au micro-ondes pendant une minute, puis l'envelopper dans une serviette humide pour former une compresse chaude.
Autrement, on préconise aussi la détersion des plaies au moyen d'une gaze imbibée de sérum physiologique stérile à 0,9% les premiers jours suivant l'opération.
Poche de glace faite maison
Remplissez aux 3/4 un sac congélation hermétique d'un mélange de ¾ d'eau et ¼ d'alcool à brûler (ou d'alcool fort) et placez-le au freezer ou au congélateur. Le mélange refroidit vite et ne durcit pas. La poche peut ainsi bien épouser les zones douloureuses.
Recouvrez la plaie d'un pansement adhésif prêt à l'emploi ou confectionné vous-même, avec une compresse stérile et un sparadrap. Cela favorise la cicatrisation en maintenant la peau humide. Pour les brûlures au deuxième degré, employez de préférence un pansement gras (ou « interface »).
PANSEMENT HUMIDE
Il s'applique notamment sur des panaris et des plaies très infectées et doit être renouvelé régulièrement, au moins 4 fois par jour. Le pansement à base de pâte antiphlogistique a une action décongestionnante et antiseptique. Il est notamment utilisé en cas de dermatose aiguë et suintante.
La plaie ou la blessure doit être nettoyée, rincée avec du sérum physiologique si nécessaire, et séchée. Appliquer le pansement, soit directement avec son film protecteur adhésif, soit en utilisant du gel adhésif pour assurer l'étanchéité du film imperméable de protection.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
"L'eau et l'humidité font gonfler la peau. Cela peut compromettre la fermeture de la plaie, permettre aux bactéries et aux germes de pénétrer et augmenter le risque d'infections de la plaie."
Nous recommandons de commencer par renouveler les pansements au minimum toutes les 24 heures en début de traitement puis, en fonction de l'évolution de la cicatrisation, d'espacer la fréquence de leur réfection (48/72 heures).