Recueillez la version des faits du suspect. Évitez la question : « Pourquoi avez-vous recouru à la violence ? », qui tend à justifier le recours à la violence. Assurez-vous que le suspect vous écoute et que vous êtes en contrôle de la situation. Évitez de dire au suspect que vous avez parlé à sa femme/partenaire.
L'interrogatoire a traditionnellement pour but d'obtenir l'aveu qui permettra d'établir les faits et leurs circonstances, le mobile, l'intention criminelle dans le but de mesurer l'intensité de la faute.
En théorie, l'interrogatoire ne doit être mené que par un seul enquêteur : on avoue plus facilement devant une seule personne que devant plusieurs. En pratique, l'interrogateur n'est jamais seul mais il est préférable qu'il n'ait pas plus d'un assistant. Ce dernier ne peut intervenir que s'il y est invité.
Cette méthode consiste à utiliser l'empathie en se mettant à la place du suspect pour comprendre son fonctionnement. En amont, il faut mener tout un travail d'investigation afin de déterminer et saisir le caractère, les intentions et les motivations inhérentes à la personnalité.
L'espionnage figure parmi les délits les plus récurrents, que ce soit au sein d'une famille, d'un couple, d'une entreprise ou de la société en général. Cependant, le fait d'espionner la vie privée d'autrui à des fins malsaines constitue un acte punissable par la loi.
Juste avant l'audition, et après avoir donné votre identité, les enquêteurs doivent vous donner oralement les informations suivantes : Nature, date et lieu de l'infraction pour laquelle vous êtes entendu. Votre droit à vous taire sur les faits reprochés. Votre droit de quitter les lieux à tout moment.
Posez des questions sur elle-même à la personne que vous interrogez et faites-la parler de ce qu'elle aime, de ce qu'elle pense et de ce qui compte pour elle. La personne s'ouvrira peu à peu et vous comprendrez mieux son raisonnement.
Par exemple, si vous voulez que votre témoin atteste qu'il était dans le véhicule pendant l'accident, vous devez poser plusieurs questions d'ordre général sans lui souffler quoi que ce soit. « Pouvez-vous décliner votre identité ? » « Connaissez-vous l'accusé ? » « Comment l'avez-vous connu ? »
L'audition d'un personnel peut être effectuée sur le lieu de travail, à domicile ou dans un service de police ou de gendarmerie. Les personnes convoquées sont tenues de comparaître. En cas de refus, le procureur de la République peut les contraindre par la force publique.
Les signes généraux sont des signes très peu spécifiques : ils ne portent pas de caractéristique d'organe et sont communs à de nombreuses affections. Ils permettent d'évaluer l'état global du patient, et le retentissement de la maladie. Il s'agit de : l'asthénie : sensation de fatigue généralisée.
Lors de « l'interrogatoire », l'enquêteur semble tenir un rôle plus actif. Il est plus présent : il presse le suspect de questions. Lors de « l'audition », le policier apparaît plus passif, plus réceptif.
S'il est en tenue civile
Qu'il soit seul ou accompagné, le policier en tenue civile est porteur d'une carte de légitimation. Il est tenu de vous présenter celle-ci afin de s'identifier clairement. Le policier se présentera en précisant son nom et son grade.
Histoire qui raconte le point de départ de l'enquête : inventez le récit d'un meurtre, enlèvement ou vol... Liste de suspects : préparez une page avec le coupable et les autres suspects de l'enquête. Énigmes : chaque énigme permettra d' innocenter et éliminer un des suspects de l'enquête policière.
Les questions suivantes peuvent être posées aux juges : Questions d'ordre général : Pouvez-vous décrire brièvement votre travail et expliquer quelles sont vos responsabilités ? Depuis combien de temps êtes-vous juge ?
Pendant votre audition au commissariat, vous êtes interrogé sur les faits de l'enquête pénale. Vous pouvez répondre aux questions ou vous taire, vous pouvez faire des déclarations spontanées. Au cours de l'audition, vous pouvez être contraint de subir une confrontation.
La confrontation est un acte d'enquête qui a pour objectif de participer à la manifestation de la vérité. Elle consiste à mettre en présence un auteur présumé d'infraction avec un témoin, un plaignant ou encore un complice et de confronter les versions des faits a priori discordantes.
Elle commence toujours par un mot interrogatif : comment, qui, que, combien, où, quand, pourquoi. En posant une question ouverte, nous allons faire réfléchir notre interlocuteur et nous allons obtenir de sa part une réponse développée avec potentiellement beaucoup d'informations.
Les 3 règles simples pour poser des questions pertinentes auxquelles on vous répondra sans mentir: Parlez de la vie de vos prospects, pas de votre idée/produit/service/solution. Posez des questions sur des éléments précis situés dans le passé, pas sur des généralités ou des opinions s'appliquant dans le futur.
Écoutez attentivement la question et attendez avant d'y répondre. Ne vous empressez pas de répondre. Prenez tout le temps qu'il vous faut pour vous rappeler les faits. Votre avocat a ainsi l'occasion de s'objecter à la question s'il la croit non fondée.
La loi a retiré la qualité de témoin à certaines personnes : les proches des parties au procès : descendants dans le cadre de la procédure de divorce, ou bien, en matière pénale, ascendants, descendants et alliés au même degré.
Le mineur a le droit d'être accompagné à l'audition par les personnes qui ont l'autorité parentale, si les enquêteurs estiment que leur présence est utile pour lui et qu'elle ne porte pas préjudice à la procédure. Lorsqu'un adulte approprié a été désigné, il peut aussi accompagner le mineur à l'audition.