Comment réaliser un compostage ? Rien de plus simple, il suffit de faire un tas de déchets au sol ou dans un composteur, en s'assurant que la répartition entre déchets azotés et carbonés soit équitable. Cette répartition permet au tas de mieux respirer, les matériaux azotés ayant tendance à se tasser.
Un mélange équilibré se compose généralement d'environ deux tiers de matière humide riche en azote (les déchets verts), pour un tiers de matière sèche carbonée (les déchets bruns). Pensez donc à alterner les couches de déchets verts et de déchets bruns. Évitez également les apports uniques en grande quantité.
Récupérez deux cagettes en bois, au marché ou chez votre marchand de fruits et légumes. En général, elles sont empilées à l'arrière du magasin en attendant de partir à la poubelle. L'une au moins de ces deux cagettes doit avoir un fond avec des espaces entre les lamelles de bois. Ces cagettes vont servir de composteur.
La nature est une bonne pourvoyeuse d'activateurs de compost ! Tout d'abord, il y a les plantes : elles sont plusieurs à être riches en éléments minéraux et plus particulièrement en azote. Au palmarès des plus utilisées : ortie, fougères et consoude.
À nous donc de donner un petit coup de main à la nature en découpant la peau de banane au couteau ou plus simple encore, avec une paire de ciseaux. Faites de petits morceaux, d'un à deux centimètres de côté, et ensuite seulement vous pourrez composter.
Ne les mettez surtout pas dans le compost. Comme pour les épluchures, les pommes de terre germées présentent des risques de verticilliose pouvant contaminer le compost et donc la terre du potager. Aussi, une pomme de terre germée peut continuer de pousser dans le compost et donc en consommer tous les nutriments.
Si vous remarquez que votre compost ralentit son processus de transformation, cela vient sans doute soit d'un manque d'alimentation en déchets, soit d'un manque d'air nécessaire aux petites bêtes qui décomposent les déchets.
Pour réussir votre compost, vous devez superposer des couches de 10 à 20 cm de matières organiques. Il s'agit d'alterner les déchets humides, riches en azote, avec une décomposition rapide, puis les déchets secs, riches en carbone, dont la décomposition est plus lente.
Une poubelle ou un bidon dont on n'a plus l'utilité peuvent aisément se transformer en un composteur en parfait état de marche. Il suffit pour cela d'enlever le fond du récipient et de percer son flanc de quelques trous (pour l'aération du compost).
Placez le compost en tas dans un coin du jardin ni trop au soleil, ni trop à l'ombre. Pour éviter que les matières organiques, par manque d'air, se mettent à fermenter (très mauvais pour le compost), déplacez le tas d'un mètre en tirant à la fourche-bêche le compost vers vous. Ce geste est très rapide à faire.
La phase active peut durer de 1 à 4 mois si l'andain est retourné fréquemment, de 4 à 8 mois si les retournements sont moins fréquents, et de 6 à 24 mois dans le cas d'un compostage passif sans retournement ni aération active.
Comment savoir que votre compost est prêt à l'emploi ? Un compost mûr se caractérise par un aspect homogène, une couleur sombre, une agréable odeur de terre de forêt et une structure grumeleuse qui s'émiette. Sa texture est fine et friable.
Bien aérer
Ici aussi, pour permettre une bonne décomposition et éviter les mauvaises odeurs, il faut de l'air. On peut utiliser une petite griffe de jardin, pour remuer légèrement une à deux fois par semaine l'ensemble de la masse de compost et des déchets.
Surveiller l'aération et l'humidité
Un compost ne doit pas être trop ni trop peu humide : il nécessite une surveillance régulière pour savoir s'il faut l'arroser légèrement ou y rajouter des matières humides comme des épluchures, ou plutôt l'assécher en rajoutant des déchets bruns ou secs.
Si les pelures d'oignons se décomposent très bien dans un bac composteur de jardin, il faut éviter d'en mettre dans un lombricomposteur. En effet, avec son pH compris entre 5 et 6, les vers de compost le trouvent trop acide et ne vont pas du tout apprécier l'ingrédient.
Placez-y un récipient troué (un vieux seau, un sac plastique sic :-( ou autre). Replissez-le des marcs de café. Couvrez-le pour éviter que la pluie ne le remplisse. Après 2-3 semaines, le récipient sera rempli de vers de compost (selon l'humification de votre sol), en effet ils adorent les marcs de café !!!
Oui, vous pouvez composter mouchoirs et essuies-tout en papier.
En effet, selon certains experts, il faut absolument éviter de mettre des épluchures de pommes de terre dans le compost. La raison ? Elles peuvent être porteuses de maladies susceptibles de mettre en péril le compost, et donc la terre.
- Restes de repas d'origine végétale et périmé (pâtes, riz,…) Toute substance organique peut faire du compost.
Puis-je mettre ces végétaux particuliers dans mon composteur : ail / oignon, thuya, laurier, résineux, platane, chêne, végétaux parasités etc. ? Sachez que tout ce que la nature produit se composte, ces végétaux vont donc se composter, mais il faut être attentif, puisque leur compostage sera peut-être plus long.
Pour des pommes pourries :
La pratique du compostage est recommandée pour de petites quantités, en composteur, ou en tas pour de plus grandes quantités.
Il est à déposer dans votre bac vert, dans votre composteur individuel ou dans une aire de compostage partagé.