Si vous n'êtes pas sûr de la tendresse de vos abeilles, le mieux est d'introduire dans des essaims réalisés entre 7 et 10 jours. Après avoir détruit les cellules vous devez introduire la cagette avec la reine et ses accompagnatrices entre deux cadres au dessus du couvain.
Pour appâter les abeilles, il est conseillé d'enduire les cadres de votre ruche d'eau miellée ou d'un mélange de cire et de propolis. Vous pouvez également utiliser de l'attrape-essaim, qui peut se révéler très efficace. Pour cela, frottez cette pommade attractive ou enduisez de spray, l'intérieur de la ruche.
La meilleure période pour pratiquer l'essaimage artificiel est le début de saison (où le pollen se trouve en abondance), ce qui limite l'essaimage naturel.
Cherchez les signes de la présence d'une reine. Dans la zone du couvain, si vous voyez des œufs – un par cellule, collé au fond de la cellule – une reine a été présente au cours des 3 derniers jours. Si vous voyez également d'autres stades de couvain dans la ruche, il est fort probable que votre reine soit présente.
Il existe des signes annonciateurs d'un essaimage éventuel à venir. Parmi ces indices : Le ralentissement de l'activité d'une colonie forte au demeurant, ou un manque de dynamisme général. Un groupement d'abeilles, formant une grappe immobile au niveau de la planche d'envol sera également un signe annonciateur.
Le plus simple pour trouver la reine est de regarder les cadres et plus attentivement ceux avec de la ponte. Il ne faut pas utiliser trop de fumée. C'est très rapide quand on a l'habitude et encore plus quand la reine est marquée. Plus nous avons une image mentale des reines plus la recherche sera rapide.
Une visite régulière des ruches permet de détecter un essaimage imminent. La période d'essaimage se situe en général à la fin du printemps ou au début de l'été. A cette période, le couvain s'étoffe et la colonie peut avoir besoin de plus de place pour se développer.
Reconnaitre les signes d'un essaimage imminent
Des “amusettes”, c'est-à-dire des cellules royales vides à parois très fines, sont visibles en abondance sur les cadres. La surface de couvain ouvert est plus importante que celle du couvain fermé. La reine est bloquée pour la ponte par manque de place.
En règle générale, il est recommandé de réaliser la division des ruchers au printemps (plus particulièrement vers mars-avril). Cela peut varier légèrement d'une région à l'autre en fonction du climat, mais, en France, la période idéale reste autour de mars-avril.
Une substance utile pour ces dernières dans la fabrication du miel, d'où leur nom. Ainsi, misez sur la lavande, le pissenlit ou les asters. Plus surprenant, le romarin, la menthe et les trèfles attirent les abeilles. Des arbres rentrent également dans cette catégorie comme le tilleul ou le cerisier.
Mettre en place le cadre de hausse extrait du carton avec ses abeilles. Placer le couvre-cadres. Surveiller l'entrée en rang serré de la colonie, on a parfois la chance de voir passer la reine surtout si elle est marquée. Cette séquence très spectaculaire, peut durer 15 à 60 minutes selon le nombre d'abeilles.
Vous pouvez placer votre piège : dans la ruche. près de la ruche (500 à 800 m) dans un endroit déjà visité par des essaims ou qui leur sert de lieu de passage.
Le plus fiable est de disposer d'une cage d'introduction qui utilise un cadre complet. L'idée est de faire vivre cette reine sur un cadre de couvain naissant, les jeunes abeilles nourriront cette reine, la lécheront, échangeront des phéromones.
Pour cela, les apiculteurs utilisent de préférence un enfumoir, une pipe d'apiculteur ou des bâtonnets fumigènes. Les abeilles réagissent à la fumée en se retranchant dans la ruche où elles ingurgitent du miel ou du nectar. En conséquence, elles se calment et libèrent moins de phéromones d'alerte.
Il existe plusieurs méthodes différentes pour constituer des essaims artificiels. Le cas le plus basique est le prélèvement dans une colonie forte de 2-3 cadres comportant du couvain ouvert et fermé (sans la reine). Ces cadres sont ensuite introduits dans une ruchette pour former un nucleus.
Une belle journée sans vent avec une température de 20° bien établie sera parfaite pour commencer la visite de printemps au plus chaud de la journée entre 11 et 15 H de préférence.
Le principe est de superposer les 2 ruches en intercalant une feuille de papier journal entre les deux pour ralentir la rencontre des abeilles. Pour la ruche qui viendra se superposer à la première, il faut bien évidement enlever le fond de ruche.
Il arrive que la reine buckfast fécondée soit là mais qu'il y ait encore un problème de couvain. Une inspection de l'essaim d'abeilles qui ne révèle pas de couvain ou très peu de couvain frais peut indiquer un problème de reine fécondée.
Code couleur pour marquage des reines :
2022 Jaune. 2023 Rouge. 2024 Vert.
Avec une grille à reine, ne risque-t-on pas d'avoir des colonies qui ne montent pas dans leur hausse ? Ce phénomène est souvent observé lors- que les abeilles n'ont pas eu leur hausse assez tôt. Elles ont alors élargi la calotte de miel au-dessus du couvain et cela for- me un réel obstacle à leur montée.
Lorsque certaines conditions sont réunies: reine âgée, manque de place dans la ruche, belle météo, alors l'instinct de l'abeille amène donc l'essaim a créer de nouvelles cellules de reine: les cellules royales, afin de diviser la colonie en deux populations. On appelle cela l'essaimage.
Savoir si une colonie est forte ou faible est nécessaire pour orienter la conduite du rucher selon que l'on vise la production du miel, la production d'essaims, que l'on propose ses colonies à la pollinisation. Le premier indicateur est au trou de vol, on y voit l'abondance des butineuses.
Certains apiculteurs professionnels décident de changer la reine tous les deux ans en moyenne. En période d'essaimage, les jeunes reines sont effectivement moins promptes à quitter la ruche. De plus, si la colonie continue de croître, les risques d'essaimage s'accentuent.