La profondeur du forage est fonction de la profondeur de la nappe : généralement entre 10 et 30 m. Au-delà de 30 m, la consommation énergétique de la pompe de puisage, impacte les performances du système.
Depuis le 1er janvier 2009, tout particulier utilisant ou souhaitant réaliser un ouvrage de prélèvement d'eau souterraine (puits, forage ou simple prise d'eau) à des fins d'usage domestique doit déclarer cet ouvrage ou son projet en mairie.
Les tarifs de puits artésiens ou instantanés, forés par des spécialistes, varient entre 100 et 5 000 euros. Ajoutez également les coûts des études techniques pour déterminer les caractéristiques géologiques et détecter la source : entre 100 et 850 euros.
Utiliser un détecteur d'eau souterraine
Sachez qu'il existe des détecteurs d'eau souterraine, qui aident à détecter une veine d'eau et d'en calculer la profondeur. Ces appareils sophistiqués coûtent très cher (de 2 000 à 5 000 €) et se réservent généralement aux professionnels, ou peut-être aux milliardaires !
Dans le sous-sol de votre terrain il y a peut-être de l'eau, sous forme de "veines" d'une largeur de 30-40 cm à plus de 1 m ! Nous pouvons détecter ces veines d'eau au moyen d'une baguette de sourcier, d'un pendule, de baguettes en "L" ou d'une antenne Lecher.
Cette mesure s'effectue grâce à des dispositifs appelés piézomètres. Ce sont des forages réalisés depuis la surface, à l'intérieur desquels la profondeur de la nappe peut se mesurer (par exemple à l'aide d'un flotteur).
Les diamètres usuels de départ sont voisins de 180 mm, parfois un peu plus : 200 à 230 mm. Ces diamètres peuvent être maintenus jusqu'au fond ou être réduits si nécessaire. L'adoption de ces dimensions permet l'utilisation d'un tubage de soutènement.
Pour vérifier la présence d'une eau souterraine, le sourcier dirige son outil au sol. En présence de l'eau, celui-ci se met en mouvement. Il peut aussi procéder par intuition ou se baser sur les caractéristiques dominantes de l'environnement comme la présence de certains végétaux ou les composants du sol.
Pour les cas moins évidents, vous pouvez vous adresser aux collectivités territoriales qui vous renseigneront sur la localisation des nappes d'eaux de votre région, ou consulter une des cartes géologiques de la BRGM (Bureau de Recherche Géologique et Minière).
Cependant, depuis l'obligation de déclaration des puits et forages, toutes les prises d'eau souterraine peuvent être soumises à une taxe et une contribution de prélèvement généralement définie à l'échelon local (communal voire départemental).
Leur profondeur est variable : de quelques mètres, pour les nappes phréatiques, à quelques centaines, pour des aquifères en profondeur. Il s'agit dans la plupart des cas d'ensembles minéraux (sable par exemple) gorgés de liquide.
Il faut par exemple que le forage soit au minimum à 5 mètres des zones d'utilisation de produits phytosanitaires et fertilisants, 25 mètres de distance des chemins d'accès, 35 mètres des cours ou des points d'eau, des habitations et assainissements individuels, des eaux usées, des stockages d'hydrocarbures, de produits ...
Un puits est généralement construit par un puisatier et ne nécessitera pas de creuser plus profond que 20 mètres, alors qu'un forage pourra parfois excéder 80 mètres. Les matériaux sont également différents, un forage nécessitera en effet une tête de forage étanche, des tubes en PVC et parfois une pompe.
Les études géologiques permettent d'analyser les caractéristiques du sol et du sous-sol pour identifier les zones propices à la présence de nappes phréatiques. Ces études peuvent inclure des forages exploratoires, des mesures de résistivité électrique du sol ou l'examen de cartes géologiques et hydrogéologiques.
Le principe consiste à sonder le sol en profondeur à l'aide d'un courant électrique: si celui-ci passe aisément, et rencontre donc peu de résistance, c'est que les roches sont conductrices et contiennent de l'humidité.
Pour en être sûr, vous devrez faire appel à un sourcier professionnel, à un radiesthésiste ou à un hydrogéologue qui procédera à l'étude approfondie de votre terrain. Il vous dira s'il y a de l'eau souterraine sur votre terrain, et si oui, sa quantité et sa profondeur.
Le forage, alors profond de 12 262 mètres, est officiellement arrêté en 1992. Depuis, les travaux n'ont jamais repris, et le centre est tombé en ruine. Mais le record de profondeur du forage de Kola reste inégalé, et est enregistré par le Livre Guinness des Records.
Dans le nord-ouest de la Russie, le forage de Kola est le trou artificiel le plus profond du monde. Mais jusqu'ici, la technologie est incapable de dépasser ses 12 262 mètres de profondeur…
S'il s'agit d'un forage ou puits étroit, il vous faudra plutôt une pompe type 4'' (100mm de Ø). Cela vous permet d'alimenter votre maison en eau (qu'il faut traiter si consommation) ou l'utiliser pour l'arrosage et l'irrigation.
Le puits va alors déborder, c'est ce que l'on appelle un puits artésien). Lorsque la couche géologique renfermant la nappe profonde arrive à l'affleurement, l'aquifère devient libre. Attention, un puits même peu profond peut atteindre une nappe profonde !
Les plus grandes nappes souterraines se trouvent dans les bassins sédimentaires, zones où des sédiments (graviers, sables) se sont accumulés sous forme de couches au cours de l'histoire géologique de la Terre : par exemple, le Bassin parisien, le Bassin aquitain ou la vallée du Rhône.
Mettez en place un suivi régulier de votre forage
Une baisse du niveau dynamique, associée parfois à une eau turbide (trouble, avec des particules en suspension), sont les premiers symptômes d'un forage fragilisé.
La sensibilité des sourciers leur permettrait de ressentir « le champ magnétique » de l'eau. C'est ce qu'on appelle la radiesthésie. Selon cette croyance, certains êtres vivants auraient une sensibilité aux radiations leur permettant de trouver des sources, des objets perdus ou encore un trésor.