L'hyperlaxité permet à certain·es nageurs et nageuses d'être plus “flexibles” au niveau de leurs articulations et d'utiliser cette souplesse à leur avantage. La souplesse des épaules ne permet pas forcément de nager plus vite mais de nager moins lentement (nuance).
Pour compenser l'hyperlaxité des épaules, il faut renforcer les muscles de la coiffe des rotateurs qui tiennent l'articulation. Enfin, pour les chevilles, des exercices d'équilibre sur plateau instable aident à renforcer les muscles et à prévenir les entorses.
Cette hyperlaxité peut se traduire par différents symptômes en fonction des tissus touchés : Une instabilité de l'articulation, pouvant provoquer par la suite des luxations (déboitement de l'articulation) ou des subluxations répétées. Des douleurs. Elle peut aussi favoriser les tendinites.
Sans être considérée comme une pathologie, l'hyperlaxité correspond à une hypermobilité des articulations et à une hyper-élasticité des tissus périarticulaires (capsules, ligaments, tendons, muscles qui entourent l'articulation).
L'hyperlaxité (du latin laxitas : relâchement) ou hyperlaxie, est l'élasticité excessive de certains tissus comme les muscles, ou les tissus conjonctifs de la peau ou des articulations : tendons et ligaments. Les tissus les plus souvent affectés sont les ligaments.
Cela est dû au relâchement et à l'élasticité excessive de certains tissus conjonctifs (ligaments, tendons, fascia… selon les cas).
Les étirements ne sont pas réservés à la phase de récupération. Les pratiquer régulièrement permet de préserver l'élasticité des muscles, de renforcer la zone de jonction entre les muscles et les tendons et d'augmenter la souplesse générale et l'amplitude des mouvements.
Le diagnostic est essentiellement clinique, fondé en particulier sur un aspect caractéristique du visage, une peau fine et transparente, des veines anormalement visibles, une tendance aux hématomes, et des complications vasculaires, digestives, et obstétricales chez les femmes.
Il est important de vous entourer d'un entourage présent, compréhensif et attentionné. Entretenez les relations qui vous sont positives. Si la solitude liée à votre maladie se fait trop grande, vous pouvez consulter un psychologue ou un travailleur social. Pensez également aux associations de malades.
Enfin, il existe un test en rotation externe avec le coude collé au corps. On réalise une prise au niveau de l'avant-bras pour réaliser une rotation externe de l'épaule. Une amplitude supérieure ou égale à 85° prouve qu'il y a une hyperlaxité de l'épaule.
Si en vous tenant debout ou lors de votre activité sportive, votre genou à tendance à s'enfoncer vers l'arrière, c'est que vous souffrez d'hyperlaxité. Cette hyper‐extension, que vous pouvez réaliser aisément sont la conséquence d'une flexibilité accrue de vos tendons et ligaments.
Les principaux signes cliniques à rechercher sont : hyperlaxité articulaire (dépistée par le score de Beighton), entorses et luxations multiples, scoliose, troubles de la proprioception, douleurs articulaires, hyperextensibilité cutanée, difficultés de cicatrisation, hématomes anormaux, fragilité des tissus conjonctifs ...
Le cyclisme, la natation, la course à pied, l'aquagym, le yoga, le tai-chi-chuan sont, entre autres, des sports recommandés dans le cadre d'une arthrose pour maintenir une bonne mobilité des articulations douloureuses.
Les montées de genou. Cet exercice sollicite les muscles fléchisseurs de la hanche (psoas, droit antérieur, abdos) qui sont responsables de l'avancée du genou dans la foulée.
Le syndrome d'Ehlers-Danlos, également appelé la maladie du chewing-gum, regroupe des affections génétiques multiples qui touchent le tissu conjonctif qui représente 80 % du corps. Ce tissu est chargé de lier et de soutenir le corps.
Il n'existe pas de traitement spécifique mais une prise en charge pluri-disciplinaire adaptée permet d'améliorer la qualité de vie des malades. Le SED hypermobile (SEDh) est le plus fréquent (environ 85% des patients).
Causes du syndrome d'Ehlers-Danlos
Des mutations dans différents gènes (par exemple ADAMTS2, COL1A1, COL1A2, COL3A1) seraient responsables des symptômes variables selon les différentes formes de la maladie. La plupart des formes du syndrome d'Ehlers-Danlos (SEDE) sont à transmission autosomique dominante.
Son diagnostic passe d'abord par un examen clinique. En France, le SEDh ou hypermobile (sous-type le plus fréquent), ne bénéficie pour le moment d'aucun examen biologique ou génétique permettant sa confirmation : son diagnostic est par conséquent uniquement clinique.
Il s'agit d'une maladie génétique rare du tissu conjonctif (tissu de «soutien» de l'organisme) qui touche une personne sur 3000 à 5000. Elle est due à une production insuffisante de «fibrillin», la protéine qui compose ce tissu.
Le cyclisme peut être bon pour vos genoux
Étant donné que le cyclisme est un sport à faible impact, il exerce moins de pression sur les articulations qui supportent le poids du corps. Cela inclut non seulement les genoux, mais également les hanches et les pieds.
Le degré de souplesse ou d'amplitude d'un mouvement dépend de différents facteurs : la conformation des surfaces articulaires qui peuvent déjà poser des limites ; l'extensibilité naturelle des tendons et des muscles ; l'âge (diminution des fibres élastiques, dégénérescence progressive…)
Respiration : inspirez puis expirez en basculant votre bassin vers le bas et l'avant. Une fois la position établie, gardez une respiration calme et contrôlée pour bien ressentir l'étirement sur les muscles insérés au niveau de la hanche. Répétitions : effectuez 2 passages (30 à 45 secondes) pour chaque jambe.