Il s'agit d'éléments en béton que l'on superpose pour créer un mur ou un muret. Une semelle de béton est nécessaire sous le premier rang, puis sur le dernier en hauteur. Il suffit ensuite de remplir de terre les espaces réservés à cet effet et d'y ajouter des plantes.
Le mur de soutènement auto-stable
Ce type de mur de soutènement est construit en béton armé ou en parpaing. On le reconnaît à sa forme de T renversé ou de L. La partie la moins longue est recouverte par la terre qui, elle-même, contribue à soutenir la structure.
Pour monter un mur de soutènement, la solution la moins chère serait celle du bloc à bancher. En effet, cette solution permet de mettre en oeuvre des coffrages préfabriqués, ce qui reste le moins onéreux.
Palissade. Les palissades, qui ressemblent à des poteaux de section assez fine, sont placées côte à côte verticalement, avec une partie enterrée et scellée dans du béton afin qu'elles ne bougent plus. Elles permettent ainsi de retenir la terre.
Un mur de soutènement ne doit normalement pas excéder quatre mètres de hauteur et ne doit pas être construit sur des terrains dont la pente est supérieure à 10°. À savoir : les terrains en argile ou constitués de tourbe ou de vase ne peuvent pas accueillir un tel mur.
Le bloc à bancher (en H) : parpaing avec lequel le béton est coulé directement dans les alvéoles. On l'utilise pour les murs de soutènement.
Exemple d'un mur construit en terre-paille avec une ossature en bois. La technique terre-paille est une technique moderne réalisée sur une ossature en bois. Le mélange utilisé comprend plus de paille que dans le torchis. Pour le préparer, on tamise la terre à 1,5 cm, puis on la jette dans la bétonnière avec de l'eau.
Tu ne peux rien fixer comme chevilles dans un mur de terre crue, il faut inclure un tasseau de bois hérissé de pointes scellé à la terre dans le mur; c'est dans le bois que tu vas pouvoir visser.
Nivelez le sol et déposez un lit de sable grossier pour créer une assise stable. Placez les moellons les plus volumineux à la base puis montez progressivement le mur, rang par rang, en remblayant le vide au dos de l'ouvrage avec de la terre.
Le bêchage du jardin consiste à découper des mottes de terre et à retourner la terre sur une couche d'environ 30 cm de profondeur.
Un mur de soutènement peut se révéler utile lorsqu'on possède un terrain en pente, qu'on veut créer une terrasse ou aménager un massif de fleurs ou un potager à l'horizontal.
Entreprises de maçonnerie, artisans maçons et entreprises de terrassement figurent parmi les spécialistes de ce type de construction. Selon la technique employée, le prix moyen d'un mur de soutènement se situe entre 150 et 500 €/m² (fournitures et pose).
Contrairement à un mur de clôture, un mur de soutènement peut être construit sans déclaration préalable mais il faut qu'il ait vraiment une fonction de soutien.
Qui doit prendre en charge la construction d'un mur de soutènement? ll revient à votre voisin de construire et d'entretenir ce mur. Le propriétaire d'un terrain en surplomb est, en effet, responsable de la retenue de ses terres (cass. civ.
Avant de construire le mur, vous devrez faire une déclaration préalable de travaux à la mairie dans l'un des cas suivants : Le plan local d'urbanisme (PLU) l'impose. La hauteur du mur à construire est supérieure ou égale à 2 mètres. Votre terrain est situé dans une zone où cela est obligatoire.
Si vous avez un mur sans fondation à l'intérieur ou à l'extérieur de votre maison, il convient alors de renforcer ce mur en réalisant une reprise en sous-oeuvre. Il s'agit principalement de renforcer le mur via un décaissement puis une consolidation des fondations.
Les préalables à la réalisation d'un mur de soutènement
Parmi les règles à respecter, il faut savoir que : le mur ne peut retenir une pente de terrain de 10% et plus ; ce mur ne doit pas dépasser 4 mètres de haut ; la force de la poussée ne doit pas atteindre 175 déca Newton/m²