Le quiproquo est un procédé théâtral bien connu, qui nécessite cependant beaucoup d'habileté de la part de l'écrivain, car chaque phrase doit avoir un double sens pour que locuteur et interlocuteur puissent comprendre les répliques de façon différente et prolonger le malentendu.
Le quiproquo désigne une confusion, le fait de prendre une personne ou une chose pour une autre, et, par extension, le malentendu qui en résulte entre deux personnes. Cette situation est particulièrement exploitée au théâtre où elle constitue un des procédés récurrents du comique dès l'Antiquité.
Quiproquo = méprise qui fait prendre une personne, une chose pour une autre. Il y a eu un quiproquo, la lettre adressée à Claude Duval a été ouverte par Claudine Duval. Malentendu = incompréhension entre deux ou plusieurs personnes, reposant notamment sur une interprétation différente d'une parole, d'un mot.
Un quiproquo est un malentendu, une méprise sur l'identité d'un personnage (un personnage est pris pour un autre personnage). Le terme quiproquo est aussi employé lorsqu'une chose est prise pour une autre ou pour définir la situation qui découle de ce malentendu.
[Théâtre] Malentendu concernant une personne ou un sujet, utilisé pour créer une situation comique au théâtre. Exemple : Le quiproquo est un terme employé dans le monde du théâtre.
Les types de comique
On distingue le comique de gestes (gifles, chutes, mimiques, etc.), de mots (jeux de mots, grossièretés, patois, etc.), de situation (ignorance, quiproquo, etc.), de caractère (personnage stupide, jaloux, etc.) et le comique de répétition (une situation ou une phrase qui se répète plusieurs fois).
Erreur qui fait prendre une chose ou une personne pour une autre. Erreur, malentendu.
Un quiproquo est un malentendu où l'on prend un être vivant, un objet ou une situation pour une autre. Erreur aux conséquences potentiellement graves dans la réalité, le quiproquo est aussi un type de péripétie fréquemment utilisé dans la fiction.
Quid pro quo est une locution latine qui signifie « une chose contre une autre », autrement dit un échange de bons procédés, du donnant-donnant. L'expression s'emploie notamment en anglais moderne, dans le contexte juridique.
Dans le théâtre antique, indication donnée à un acteur par l'auteur sur son manuscrit. Le terme « didascalie », plus précis que celui d'« indication scénique », comprend tout ce qui n'est pas prononcé par les personnages dans une œuvre théâtrale, y compris leur nom en tête des répliques.
malentendu
1. Fait de se méprendre sur quelque chose, en particulier sur le sens d'une parole, d'un mot : Faire cesser un malentendu. 2. Désaccord entre des personnes, né d'une divergence d'interprétation, en particulier d'une mésentente sentimentale : Un douloureux malentendu.
"Qui plus est" est une locution signifiant "de plus" ou "en outre". On l'utilise pour surenchérir. La proposition qui suit "qui plus est" est toujours en relation avec celle qui la précède et l'accentue.
Il proviendrait de quid pro quo (latin classique juridique signifiant « quoi pour quoi ») signifiant « une chose à la place d'une autre » ; l'expression appartenait originellement au vocabulaire pharmaceutique qui nommait ainsi un médicament pris à la place d'un autre.
L'Avare, de Molière (extrait) : un quiproquo théâtral
Valère est amoureux d'Élise, la fille d'Harpagon. Mais celui-ci est obsédé par la cassette qui renferme son argent. De leur dialogue de sourds naît un quiproquo savoureux.
Évènement brutal et inattendu, retournement de situation.
Quiproquo : erreur, malentendu consistant à prendre une personne pour une autre ; par extension, confusion portant sur un objet, une situation… Il a le plus souvent un effet comique (comique de situation).
Suite continue, ininterrompue de paroles, de phrases, plus ou moins emphatiques : Une longue tirade d'injures. 2. Au théâtre, ce qu'un personnage récite d'un trait sans être interrompu.
Situation confuse et d'une grande complexité ; affaire embrouillée.
méprise n.f. Erreur de celui qui se trompe sur quelqu'un, sur quelque chose. mépriser v.t. Considérer quelqu'un, sa conduite comme indignes d'estime, de considération, les...
Texte d'un personnage dans un dialogue théâtral, en réponse aux questions ou au discours de son ou de ses partenaires ; dernier mot, dernière phrase de ce texte.
Politesse du désespoir pour Boris Vian, l'humour est un exercice d'autodérision, de plaisanterie, tandis que l'ironie vise davantage à discréditer autrui. En effet, avec un sentiment affiché de supériorité, morale ou physique, elle rit de l'autre, se gausse sans bienveillance, brocarde souvent ad hominem.
Le texte prononcé sur scène
Une réplique correspond à la prise de parole d'un personnage dans une pièce de théâtre. Une tirade désigne une réplique particulièrement longue d'un personnage. Ce personnage parle à d'autres personnages sur scène ou bien à lui-même.
Si quelqu'un est en mesure de travailler à des tâches laborieuses et pénibles, il est capable d'exécuter sans difficultés les plus simples. On retrouve cette expression dans l'œuvre d'Aristote. Celui qui accomplit de grandes choses ne rechigne pas devant de menues dépenses.