« Dans un syllogisme bien construit, les prémisses conduisent inévitablement à la conclusion. » « Le syllogisme aide à démystifier les arguments complexes et à renforcer la pensée critique. » Exemples de syllogisme : « Tous les hommes sont mortels, Socrate est un homme, donc Socrate est mortel. »
Au Moyen Âge, la scolastique les enseignait par des moyens mnémotechniques. Par exemple le syllogisme en « Celarent » où E désigne l'universel négatif et A l'universel affirmatif permet de mémoriser le raisonnement E A E, soit : « aucun M n'est P, or tout S est M, donc aucun S n'est P »).
Un syllogisme en Barbara consiste en une proposition de ce type : Tout M est P, or tout S est M, donc tout S est P. Les trois autres syllogismes de cette première figure sont Celarent, Darii et Ferio.
La forme canonique d'un syllogisme est [(M ⊂ P) ; ∧ (S ⊂ M)] ⇒ (S ⊂ P). Dans ce cas, le moyen terme est sujet de la majeure et prédicat de la mineure. Cela dessine ce que l'on nomme la première figure, dans laquelle le terme majeur est prédicat de la prémisse majeure et le terme mineur sujet de la prémisse mineure.
Pour appliquer une règle de droit à une situation de fait particulière, le juriste utilise un raisonnement déductif, le syllogisme, incluant un exercice de qualification. L'objectif est d'arriver à une solution juridique logique et donc vraie à partir des deux prémisses.
Pour qu'un syllogisme soit valable, chacune des deux prémisses doit contenir un terme de la conclusion : ➡️ Le terme que l'on retrouve à la fois dans la majeure et dans la conclusion est appelé grand terme (ou terme majeur) : c'est le terme A, le plus général, ici « mammifère ».
Le syllogisme : une démarche essentielle pour le juriste
Le syllogisme juridique est utilisé : dans les décisions de justice rendues par les différentes juridictions. Un jugement comporte en effet toujours trois parties : les faits, le droit et le dispositif.
1. Raisonnement qui a la forme d'une implication dont l'antécédent est la conjonction de deux propositions appelées prémisses. : Si tout B est A et si tout C est B, alors tout C est A. 2. Raisonnement très rigoureux.
Un paralogisme (du grec paralogismos) est un raisonnement faux qui apparaît comme valide, notamment à son auteur, lequel est de bonne foi, contrairement au sophisme qui est un argument fallacieux destiné à tromper.
1) Méthode par syllogisme
Il s'agit d'un ensemble de faits soulevant des problèmes juridiques. L'objectif est de trouver la solution qu'apporterait un tribunal s'il avait à juger le cas. Ici, il faut être précis et objectif, utiliser des termes juridiques. La solution s'appuie sur un raisonnement rigoureux.
La rédaction d'un cas pratique nécessite le respect de plusieurs étapes. Vous devez, dans l'ordre chronologique, rédiger les faits (A) annoncer le plan (B), évoquer le problème de droit (C), la solution en droit (D) puis la solution en l'espèce (E) et enfin la conclusion (F).
Dans un syllogisme soit valide : (b) Le moyen terme est distribué au moins une fois. Cette règle assure que les deux prémisses concernent au moins un objet commun. (c) Le grand terme et le petit terme ne peuvent pas être distribués dans la conclusion s'ils ne le sont pas dans la prémisse correspondante.
Pour résumer ces deux notions, nous pourrions dire plus "simplement" que le sophisme est un raisonnement dont la logique est fallacieuse et un syllogisme est une forme de raisonnement à la forme bien définie dont la logique est valide.
Aristote distingue deux espèces de syllogisme : le syllogisme dialectique, dans lequel les prémisses sont simplement probables, et le syllogisme apodictique ou démonstratif, dont les prémisses sont nécessaires (soit qu'elles aient été préalablement démontrées, soit que leur nécessité soit évidente).
Aristote est l'inventeur de la logique, notamment à travers la théorie du syllogisme, un raisonnement déductif en trois propositions, popularisé par cet exemple : « Tous les hommes sont mortels.
La summa divisio entre les personnes et les biens. L'expression latine « summa divisio » (du latin « summa » : « la plus élevée » et « divisio » : « division » soit « division la plus élevée ») consiste, dans le domaine juridique, à opérer une division entre deux catégories juridiques afin d'y inclure toute une matière ...
Une personne peut être qualifiée « d'incapable », de « commerçant », de « salarié »… Une chose peut être qualifiée de « bien meuble », de « bien immeuble »… Un engagement peut être qualifié de « contrat », de « quasi-contrat », « d'obligation naturelle »…
Exemples de syllogismes en Cesare
Aucun alcoolique anonyme ne boit d'alcool ; Tout amateur de whisky des Highlands boit de l'alcool ; Donc aucun amateur de whisky des Highlands n'appartient aux Alcooliques Anonymes.
Un syllogisme en Camestres consiste en une proposition du type : Tout P est S, or aucun F n'est S, donc aucun F n'est P. Les trois autres syllogismes de la deuxième figure sont Baroco, Cesare et Festino.
Essayez au contraire d'exposer la difficulté le plus clairement possible (pourquoi avez-vous un doute ?). Identifiez parmi vos connaissances et en tenant compte de tous les éléments de l'énoncé les éléments de réponses dont vous disposez. Ensuite, reliez-les entre eux en un raisonnement cohérent.
Un sophisme par observation peut consister en une erreur de « non-observation » (négligence des faits particuliers qu'il fallait remarquer), ou « mal-observation » (« lorsque le fait ou le phénomène, au lieu d'être reconnu pour ce qu'il est en réalité, est pris pour quelque chose autre »).
Il désigne à l'origine un orateur et un professeur d'éloquence de l'antiquité. Les sophistes développent des raisonnements dont le but est uniquement l'efficacité persuasive, et non la vérité, et qui à ce titre usent souvent de vices logiques, bien qu'ils paraissent à première vue cohérents : les fameux « sophismes ».