Écouter est beaucoup plus difficile que parler. Pourquoi ? Parce que cela demande à la fois de la concentration (comprendre ce que l'autre nous dit) et de l'attention (interpréter le non-verbal). Mais en plus, il faut dégager les idées principales, éliminer le superflu, évaluer les arguments et démontrer de l'empathie.
Pour cela, il va élaborer un questionnaire dont l'objectif va être de distinguer six types d'attitudes : évaluation-jugement, interprétation, soutien-encouragement, investigation-enquête, suggestion-conseil-ordre, compréhension.
* Utiliser les questions miroirs, c'est-à-dire, répéter dans la question le dernier propos de l'interlocuteur. * Laisser à l'interlocuteur le temps de formuler ses réponses. * Ne pas hésiter à formuler ses réponses en termes de « sentiment ». Ex : vous semblez rassuré par cela…
Une bonne écoute inclut des interactions qui affûtent l'estime de soi. Les personnes attentives aux autres transforment la conversation en une expérience positive pour celui qui parle, ce qui n'est pas le cas en cas de passivité (ou d'attitude critique, bien évidemment).
Ainsi, en ponctuant chaque fin de phrase de ton interlocuteur de l'interjection « Hum hum« , ou « Hin hin« , tu lui envoies un message clair : tu comprends ses doutes, tu entends ce qu'il te dit, tu partages son scepticisme.
Devant le mal-être de l'autre, on se sent démunie, voire impuissante, et cela peut nous amener à trop parler en donnant à l'autre des conseils ou même en lui faisant des reproches pour éviter de se confronter à cette souffrance dont nous ne savons que faire.
Il consiste à non seulement être capable de se mettre à la place de l'autre, mais également d'être sensible à tout ce qui se passe dans les interactions avec le groupe ou l'équipe. Sentir les signaux faibles, ce qui est là et ne s'est pas encore manifesté… C'est une capacité que les managers ont besoin de développer ».
Quels sont les 3 principes forts de la relation d'aide ?
Ces attitudes facilitatrices au cœur de l'approche centrée sur la personne reposent sur trois conditions essentielles que sont l'empathie, la congruence, le regard positif inconditionnel.
Elle consiste à s'intéresser réellement à ce que dit l'interlocuteur et à l'aider à poursuivre sa réflexion sans chercher à le conseiller, à le juger ou à l'influencer. C'est l'attitude qui favorise le plus la communication. L'interlocuteur se sent écouté et compris.
Avant toute chose, assurez-vous de renforcer votre relation avec la personne. Dire des choses comme : «Avant de dire quoi que ce soit, je veux m'assurer que tu sais que je me soucie de toi» ou «Je veux te respecter et apprécier ton point de vue» .
Comment on appelle une personne qui n'écoute pas ?
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
Parlez-lui, essayez de comprendre son quotidien, réintroduisez doucement du dialogue entre vous (et donc de l'écoute), afin de lui faire comprendre que même si c'est dur, il a la capacité de rebondir et que vous êtes là pour lui.
Garder le silence au travail. Réfléchissez au sens de vos paroles. Chaque prise de parole doit être l'occasion d'enrichir le débat. À l'inverse, si ce que vous vous apprêtez à dire ne permet pas de faire avancer la conversation, ne le dites pas.