L'objectif est de proposer un développement répondant à la question posée. Pour ce faire, on identifie des arguments à partir d'éléments précis du texte. Chaque argument doit être illustré par un exemple clair et précis, c'est-à-dire une citation du texte à interpréter rigoureusement.
La bonne interprétation est donc rationnelle, puisqu'elle est déductive, mais les principes dont elle se sert font qu'elle ne doit avoir aucune prétention à dire la vérité sur les choses, seulement sur le sens des textes et des énoncés qu'ils forment.
«L'interprétation se réfère à une structure intentionnelle de second degré qui suppose qu'un premier sens est constitué où quelque chose est visé à titre premier, mais où ce quelque chose renvoie à autre chose qui n'est visé que par lui » (3).
La pragmatique a également proposé une distinction entre comprendre et interpréter qui place le second terme en position plus élevée. La compréhension s'appliquerait à l'extraction du contenu sémantique, tandis que l'interprétation ferait en plus intervenir la situation.
Interpréter une œuvre, dans une telle optique, signifierait la mettre au jour, dire ce qu'elle dit, et restituer à la fois l'intention de l'auteur et le contenu du message qu'il délivrerait dans son travail.
En linguistique, une interprétation est le fait de donner un sens à un signe, un geste, une parole. Elle relève du domaine de la sémantique. En traductologie, l'interprétation est l'activité consistant à restituer un discours oral dans une autre langue.
La question d'interprétation littéraire est une sorte de mini commentaire de texte qui repose sur une explication des procédés utilisés par l'auteur pour exprimer ce qu'il souhaite. Le principe est de répondre à la question posée en lien avec le texte littéraire proposé lors de l'épreuve.
L'interprétation philologique
L'objet de l'interprétation (ce que l'on appelle généralement l'interpretandum) est à géométrie variable : l'interprète (l'interpre- tans) peut avoir à élucider une phrase, voire un mot, mais aussi un ouvrage, un poème, une pensée, un auteur, l'esprit d'une époque, etc.
Une interprétation adéquate doit être appuyée par des éléments du texte. Les justifications doivent être élaborées et doivent présenter des éléments explicites et implicites du texte. Plusieurs interprétations peuvent être appropriées, sauf si elles peuvent être contredites par le texte.
1. Action d'interpréter, d'expliquer un texte, de lui donner un sens ; énoncé donnant cette explication. 2. Action d'attribuer un sens symbolique ou allégorique à quelque chose : L'interprétation d'un songe.
La différence fondamentale entre les services de traduction et d'interprétation réside dans le support sur lequel ils se concentrent. Avant tout, la traduction transpose le texte d'une langue dans une autre, alors que l'interprétation consiste à restituer un discours oral dans une autre langue.
L'interprétation simultanée est la traduction orale d'un discours au fur et à mesure qu'il se déroule. L'interprète est dans une cabine et au moyen d'un micro, traduit en temps réel le discours tenu. Ses auditeurs entendent la traduction par le biais d'oreillettes.
La lecture interprétative est un classique qui permet de travailler la prononciation. La plupart des manuels d'enseignement du français proposent des dialogues qui se prêtent souvent à la lecture en classe.
L'analyse d'un texte argumentatif vise à se demander comment l'objectif de l'auteur va être atteint. Pour répondre à cette question, il faut étudier : la structure et le contexte de l'argumentation, la stratégie argumentative, le type de raisonnement ainsi que le registre et le genre littéraire utilisés.
On choisit alors parmi les outils d'analyse des textes ceux qui correspondent aux divers procédés d'écriture du texte comme le lexique (connotations, champs lexicaux, registre de vocabulaire…), la syntaxe et les rythmes (les temps et les modes verbaux, la place des mots, les termes de liaisons, la longueur et l' ...
Les 4 dimensions correspondent aux 4 critères d'évaluation de la compétence à lire du Cadre d'évaluation du MELS. Ces quatre critères sont : comprendre, interpréter, réagir et apprécier. Cliquer sur l'image pour accéder au document. Cliquer sur l'image pour accéder au document.
Le but général de l'interprétation demeure l'acquisition d'insights successifs conduisant à la réussite de la cure, puis, pour le patient, l'accession, par l'internalisation de l'analyste et de son travail « assez bon », à la capacité à s'auto-analyser, et ceci qu'il devienne analyste ou non.
Action d'interpréter une nouvelle fois, c'est-à-dire de donner à une chose telle ou telle explication à nouveau. Exemple : Ses nombreuses réinterprétations des faits lui ont valu une incarcération.
Action de donner un sens personnel, parmi d'autres possibles, à un acte, à un fait, dont l'explication n'apparaît pas de manière évidente; résultat de cette action. Synon.