Les études de cohorte suivent un groupe important de personnes et évaluent les effets sur leur santé des facteurs de risque auxquels elles sont exposées. La fiabilité de ces études repose sur une méthodologie rigoureuse afin d'éviter tout biais, toute erreur de collecte des données ou d'interprétation des résultats.
Une étude de cohorte est un type d'enquête qui consiste à suivre dans le temps une population définie (la cohorte) et de comparer l'incidence d'un évènement (ex : mortalité ou morbidité) observée dans un ou plusieurs groupes d'individus définis en fonction de critères (âge, profession, conditions de vie, exposition à ...
Une étude de cohorte regroupe des sujets partageant ensemble un certain nombre de caractéristiques, suivis dans le temps (longitudinalement), à l'échelle individuelle (par exemple les exposés fument et les non-exposés ne fument pas).
Ensemble des personnes ayant vécu un évènement démographique (naissance, mariage, naissance d'un premier enfant...) commun au cours d'une même année ou d'une même période. On parle par exemple de cohorte scolaire (personnes ayant passé leur bac en 2006).
Le schéma d'étude c'est le type d'enquête, donc la structure, l'architecture de l'enquête. On parle de « design » en anglais. Il doit être déterminé AVANT que l'enquête ne débute, car il est lié à tous les choix méthodologiques qui devront être faits pour mettre en place l'enquête.
Il est nécessaire de définir au préalable le type d'étude (analyse quantitative ou qualitative, enquête transversale ou longitudinale, prospective ou rétrospective, case report) et la méthode d'investigation (enquête téléphonique, questionnaire, analyse de dossiers, analyse de littérature, etc.).
L'échantillonnage est basé sur une variable de « sortie » : la maladie. L'étude ne commence que quand la maladie est déjà déclarée. On décide alors de regarder l'historique du malade. Un groupe de personnes atteintes d'une maladie (cas) est comparé à un groupe de sujets qui n'ont pas la maladie étudiée (témoins).
Les études analytiques sont utilisées au cours d'une enquête sur une éclosion, lorsqu'il y a au moins une hypothèse claire concernant la source de l'éclosion. L'étude analytique permet aux chercheurs d'évaluer les risques de maladie associés à une hypothèse (p. ex. une exposition précise).
Par définition, une étude rétrospective se base sur l'acquisition de données présentes dans les dossiers médicaux des personnes ciblées ou dans un registre de données au moment de la soumission. Il n'y a pas d'interaction directe entre l'investigateur et le personnes dont les dossiers sont ciblés par l'étude.
Les enquêtes d'observation peuvent être de trois types : études descriptives, étude de cohorte et étude cas-témoins1.
L'étude qualitative : est descriptive et se concentre sur des interprétations. Les résultats sont exprimés avec des mots. L'étude quantitative : permet de prouver ou démontrer des faits. Les résultats sont exprimés en chiffres (statistiques).
De manière plus logique et tout aussi pragmatique, le but des études pourrait être de préparer les élèves à leur future profession. Au fond, on étudie pour avoir un bon métier plus tard. Cette vision-là, pertinente semble-t-il, est sans doute à l'origine d'une spécialisation précoce.
Le biais d'attrition est le biais induit par l'exclusion de patients au cours de l'étude. Cette perte (attrition) est susceptible d'induire un biais, surtout quant ces exclusions ne se font pas strictement au hasard mais avec une probabilité dépendant du traitement reçu et/ou de l'évolution du patient.
Les enquêtes transversales descriptives étudient la fréquence et la distribution des maladies et des indicateurs de santé ; elles permettent d'obtenir des statistiques sur l'état de santé des populations, de les décrire et éventuellement de les comparer.
Les enquêtes cas–témoin, étiologique, cherchent aussi à mettre en évidence un lien entre exposition et pathologie. Contrairement aux cohortes, plusieurs facteurs d'exposition et une seule pathologie sont étudiés ; seul un odds ratio est calculé ; et elles sont relativement moins chères et plus rapides.
Les enquêtes transversales descriptives étudient la fréquence et la distribution des maladies et des indicateurs de santé ; elles permettent d'obtenir des statistiques sur l'état de santé des populations, de les décrire et éventuellement de les comparer.
Le principe de l'appariement tel que l'âge, le sexe, la date d'inclusion est de sélectionner des témoins identiques aux cas. Ex : patients hospitalisés et témoins du même âge, et du même sexe hospitalisés le même jour.
l'épidémiologie descriptive dont l'objectif est d'identifier les problèmes de santé ; l'épidémiologie explicative (ou analytique ou étiologique) dont l'objectif est de connaître leurs causes ; l'épidémiologie évaluative dont l'objectif est d'évaluer les solutions apportées à ces problèmes (actions de santé).
Techniques
Par techniques de recherches, il faut entendre « les moyens par lesquels le chercheur passe pour récolter les données indispensables à l'élaboration de son travail scientifique ». Ainsi, nous avions recouru à la technique d'observation directe et la technique documentaire.
une étude qualitative est destinée à répondre à la question « pourquoi ». Elle vise à comprendre les caractéristiques d'une population, ses habitudes et ce qui peut freiner ou accélérer les ventes d'un produit.