La situation initiale est la situation décrite au début d'un conte. Elle représente généralement le premier élément d'un schéma narratif ; statique, elle est interrompue par l'élément déclencheur.
La conclusion doit toujours débuter par une phrase d'introduction. Cette première phase fait figure « d'accroche » et doit attirer l'attention du lecteur : elle doit donc être forte et intéressante.
Un conte est une histoire qui se transmet de bouche à oreille. Dans tous les pays du monde, cette tradition orale fait partie de la mémoire collective. Au fil du temps, ces contes traditionnels sont devenus des textes littéraires, rédigés par des écrivains. Structure d'un conte et fonction des personnages.
Les contes sont des variations sur une histoire familiale avec ses tensions, ses manques, ses conflits. Le conte stimule l'imaginaire de l'enfant et il nourrit les représentations. Il soutient également la symbolisation. Le conte met au travail les angoisses et émotions.
Le conte en tant que genre littéraire écrit naît au XVI e siècle avec Straparole et Basile qui s'inspireront en partie de la tradition orale quand ils composeront, l'un les Nuits Facétieuse, l'autre le Conte des Contes, le Decameron ayant été au XIV un recueil de nouvelles et non de contes.
L'introduction se divise en trois parties : sujet AMENÉ, sujet POSÉ, sujet DIVISÉ. Les premières lignes de l'introduction doivent présenter, dans un contexte général, la nature du sujet qui sera traité. Le lecteur est ainsi fixé, dès le départ, en voyant que tu as choisi d'aborder tel thème.
L'idéal : Généralement, on commence par relier ce qui va suivre à l'amorce, puis on reformule le sujet, soit en le paraphrasant, soit en se posant des questions qui se rapportent au sujet. A ne pas faire : se contenter de recopier le sujet mot pour mot, sans rien expliquer, et sans montrer les enjeux.
et, de plus, en outre, par ailleurs, surtout, puis, d'abord, ensuite, enfin, d'une part, d'autre part, non seulement … mais encore, voire, de surcroît, d'ailleurs, avec, en plus de, outre, quant à, ou, outre que, sans compter que…
« Il était une fois » est une expression qui, dans la tradition populaire, introduit un conte. Elle renvoie à un passé ancien non défini et à l'univers du merveilleux.
Alors, pour inventer un conte, pourquoi ne pas partir en sens contraire ? Démarrer d'une phrase qui nous allume, puis laisser courir notre imagination : explorer ses significations, lui en trouver de nouvelles, inventer des contraintes, ériger des obstacles, et enfin lui donner un lieu et des visages?
Il est fortement recommandé de commencer le récit par une introduction. Celle-ci va nous permettre de « planter le décor » : nous informer du lieu et de l'endroit où se passe l'action, nous présenter le personnage central, nous donner le ton général du récit. Exemple : C'était l'hiver, nous étions en 1948.
Cela se comprend, le conte fait plus de 60 pages.
Cette morale touche une grande diversité de sujets selon le conte, mais son objectif est toujours le même : éduquer les enfants, leur inculquer de bonnes valeurs ("bonnes" dans le sens bonnes pour la société) et leur montrer, par l'exemple, ce qui est bien à faire et ce qui est mal.
Dans un conte, les personnages ont rarement un nom ; ils sont plutôt désignés par un surnom caractérisant un trait physique (le Petit Poucet, Barbe Bleue), un accessoire (Cendrillon) ou un vêtement (Peau d'Âne, Le Petit Chaperon Rouge, Le Chat Botté).
L'élément perturbateur, aussi appelé « déclenchement », est le premier événement de l'histoire. Il va « bouleverser » la situation initiale. C'est lui qui va déclencher toutes les péripéties en créant un problème. Il est souvent décrit au passé simple de l'indicatif.
Le schéma narratif d'un récit est le déroulement chronologique de l'action. On parle de schéma narratif pour les histoires tels que les contes. Au primaire, il n'est pas toujours évident pour un élève de comprendre la chronologie d'une histoire.
Le mot conte vient du verbe conter , qui lui-même vient du latin computare , dont le sens général est « énumérer, dresser une liste ». Au Moyen Âge, le verbe conter avait à la fois le sens de « calculer » et celui de « narrer, relater ».
Prenez Cendrillon par exemple, la toute première version remonte au IXème siècle Av. J.C, en Chine, mais ce n'est qu'en 1634 qu'elle arrive en Europe, retranscrite par l'auteur italien Giambattista Basile. Les contes de fées, populaires à l'époque de Perrault, trouvent leur origine dans la tradition orale.
Parce que le conte est la forme primordiale du récit, d'où toutes les autres sont sorties. Et qu'il vous outillera donc pour écrire par la suite d'autres histoires : nouvelles, romans, scénarios. Parce que c'est une manière amusante de philosopher et de faire passer des messages sans moraliser.
Les contes, parce qu'ils sont emplis d'éléments fantastiques et magiques, attirent l'attention des enfants. De plus, ils contribuent à fomenter des valeurs et les aident à enrichir leur vocabulaire, entre autres bénéfices.