Le projet de transition professionnelle (PTP), qui remplace le Cif, permet au salarié de s'absenter de son poste pour suivre une formation destinée à lui permettre de changer de métier ou de profession. Le PTP est ouvert sous conditions et est accordé sur demande à l'employeur.
Il faut s'adresser à sa collectivité employeur ou au centre de gestion départemental (ou interdépartemental).
1/ Commercial
Ce métier, qui englobe diverses fonctions comme vendeur, technico-commercial, ou chargé de clientèle, exige une excellente connaissance du produit et du client. Les commerciaux les plus performants peuvent aisément dépasser les 3000 euros mensuels, surtout s'ils évoluent vers des postes à responsabilités.
Informatique, numérique, santé et service à la personne sont aujourd'hui des secteurs à forts besoins, dans lesquels l'expérience et la maturité sont valorisées. Ils sont donc particulièrement propices pour une reconversion après 40 ans.
Concrètement, le dispositif démissionnaire permet au salarié embauché en CDI d'avoir droit au chômage lorsqu'il démissionne pour suivre une formation dans le cadre d'une reconversion professionnelle. Cela le concerne également s'il choisit de démissionner pour créer ou reprendre une entreprise.
Si je démissionne, ai-je le droit aux allocations chômage ? C'est une idée reçue ! En effet, si vous démissionnez, vous ne pouvez pas percevoir tout de suite des allocations chômage.
Le dispositif démission-reconversion (aussi appelé dispositif démissionnaire) permet aux salariés en CDI de démissionner pour créer, reprendre une entreprise ou suivre une formation dans le cadre d'un projet de reconversion, tout en percevant leur allocation chômage.
Pour que la demande de formation en tant que salarié soit acceptée, il faut que celle-ci soit en lien avec le poste que vous occupez. Il revient donc à vous d'apporter la preuve que la formation professionnelle en tant que salarié que vous souhaitez suivre sera bénéfique à l'entreprise.
De ce fait, 50 ans est l'âge idéal pour se reconvertir. Mais pas seulement : se reconvertir dans un métier en lien avec une envie professionnelle longtemps mise de côté.
Envisagez une position de consultant, le bénévolat, le travail à temps partiel, l'intérim et l'auto-entreprenariat comme des options de carrière viables. Une association de plusieurs de ces différents types de travail peut être la meilleure solution pour atteindre vos buts financiers.
Métier qui rapporte 4000 euros par mois
Les contrôleurs de gestion (diplôme comptabilité gestion requis : Licence professionnelle métiers de la gestion et de la comptabilité) Les chefs de projet en marketing (master marketing) Les enseignants-chercheurs.
Salaire : Responsable administratif et financier fait partie des métiers qui rapportent plus de 5000 euros par mois, y compris en début de carrière.
En raison du vieillissement de la population, le secteur de l'aide à la personne se porte bien. Aide à domicile, auxiliaire de vie sociale, technicien de l'intervention sociale et familiale sont des métiers d'avenir pour des quinquas en reconversion professionnelle.
On peut apprendre un nouveau métier à n'importe quel âge
Il n'y a pas d'âge pour suivre ses envies professionnelles et effectuer une reconversion. En revanche, changer de carrière implique souvent de passer par la case formation. Heureusement, là encore, il n'y a pas d'âge pour apprendre !
Posez-vous les bonnes questions : "Qu'est-ce qui n'a pas marché au 1er semestre ?" ; "Ai-je besoin d'être davantage encadré ?" Cela vous permettra de prendre du recul et d'identifier une formation qui correspond mieux à votre projet professionnel : licence, BTS, BUT, école post-bac…
si la formation se déroule pendant le temps de travail, le salarié doit préalablement demander l'autorisation de l'employeur. En cas d'accord, les heures consacrées à la formation pendant le temps de travail constituent un temps de travail effectif et donnent lieu au maintien de la rémunération du salarié
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.