Pour ferler une voile, on commence en effet par la carguer : à l'aide de poulies installées sur les vergues et la ralingue (le cordage qui entoure la voile), on hisse le bas de la voile contre la vergue.
Inutile de dérouler toute la voile pour saisir le point d'amure, un bon mètre suffit. Attention au vrillage possible entre le point d'amure et celui de d'écoute. Pour éviter des tracas, s'assurer que la bordure est bien rectiligne entre ces deux points.
Le voilier est “aspiré” par le vent au près. Le réglage de la GV se calque sur celui de la voile d'avant. Les deux doivent être “parallèles” (en 3D, le profil des deux voiles doit être similaire). Observer les penons, vous permettra d'avoir une meilleure appréhension de la situation.
- Le grand largue : l'axe entre le bateau et le vent est approximativement compris entre 120 et 170 degrés. C'est l'allure la plus rapide car la force du vent s'exerce au maximum dans l'axe du bateau.
La solution consiste à choquer l'écoute et le hale-bas de grand-voile en grand et à « pomper » sur la barre pour abattre. Lorsque le bateau repart, veillez à vite compenser à la barre et à l'écoute sous peine de finir à l'abattée dans le mouvement inverse.
On borde une voile pour des raisons aérodynamiques, pour se rapprocher de l'axe du vent. Si ce réglage n'est pas effectué correctement, la voile gêne le bon passage du vent et perturbe la vitesse du bateau.
Le barreur actionne la roue du bateau pour faire tourner le bateau et l'éloigner du vent. Il faut aussi choquer la voile (action de l'équipier) c'est-à-dire relâcher l'écoute pour relacher la voile. On éloigne la voile de l'axe du bateau. Abattre c'est diriger le bateau vers une allure de vent arrière.
Petit largue ; c'est l'allure la plus rapide car elle conjugue trainée et portance. Au travers : C'est un juste milieu entre les réglages B et C.
Dès lors il est facile de manipuler le spi, pour le plier en deux dans sa longueur, puis encore en deux en veillant à ce qu'il ne fasse pas de bulle d'air. Enfin, je plie en partant du point de drisse, tous les 20 cm, ce qui chasse bien tout l'air restant entre les différents couches de tissu.
4- Pour enrouler le génois, le cordage doit être chargé autour du tambour. Pour cela, il suffit de tourner l'enrouleur jusqu'à ce que ce que la voile soit bien serrée. Vous pouvez ensuite utiliser un petit sandow ou une garcette pour attacher la voile une fois qu'elle est enroulée.
Démontez d'abord la partie basse en choquant le pataras.
Assurez ensuite le mât sur l'avant du bateau à l'aide de drisses tendues au maximum. Démontez enfin l'étai en partie basse en retirant un axe et une goupille. Pensez à bien repérer le positionnement de l'œil de l'étai avant de le démonter.
Empanner consiste à passer d'un bord sur l'autre avec le vent dans le dos. Comme pour le virement de bord, les voiles vont donc changer de côté. Dans un empannage, le vent va cueillir la grand-voile par l'arrière et accélérer le passage de la bôme d'un bord sur l'autre, parfois violemment.
Les principales allures sont le près, le bon plein, le travers, le grand largue et le vent arrière. L'allure dépend de l'angle formé entre l'axe principale du navire (axe proue-poupe) et le vent. Lorsque le voilier est face au vent, il ne peut pas avancer ; on dit alors qu'il est vent debout.
Chaque bateau est différent, mais en général les architectes prévoient la première réduction de voilure entre 15 et 20 nds. Notons que les premiers moutons apparaissent avec un vent soufflant entre 12 et 14 nds. Disons qu'en règle générale, aux premiers moutons, il faut commencer à envisager la réduction de voilure.
Apprendre à naviguer sur un voilier est accessible à tous, même aux plus débutants. Alors si vous n'avez jamais mis les pieds sur un bateau, pas de panique ! Apprendre à naviguer est très facile quand on est guidé par un skipper pro bon pédagogue.
Qu'est-ce qui empêche un voilier de se renverser ? Associée à d'autres poids, la quille ou la dérive est principalement ce qui empêche un bateau de chavirer. C'est ce qu'on appelle essentiellement le lest. Il y a du lest dans la quille, et il y a aussi généralement du lest dans la coque elle-même.
Pour débuter, mieux vaut privilégier des temps calmes avec un vent léger (de 6 à 12 noeuds) et une mer sans trop de houle qu'on retrouve généralement au Printemps. Si vous avez la chance de vivre à proximité de l'océan, la mer ou un plan d'eau interne, vous aurez la chance de pouvoir pratiquer tout au long de l'année!
Un spinnaker (ou spi) est un type de voile hissée à l'avant d'un voilier lorsque le vent souffle depuis l'arrière du navire (allures portantes : grand largue ou vent arrière).
Elle permet de faire avancer ou reculer le creux de celle-ci. En effet, quand le vent forcit, le creux de la voile recule et la tension de la drisse permet de rapprocher le creux du mât pour éviter d'être en surpuissance.
Dans un gréement classique, les voiles situées à l'avant du mât sont nommées focs. Elles sont nommées selon leur taille et leur coupe (de la plus petite à la plus grande) : tourmentin, solent, foc, foc ou génois inter (entre le génois et le foc), yankee, génois, et reacher (génois très creux).
L'objectif de l'empannage est d'optimiser le réglage des voiles, au grand largue, en modifiant son cap. Pour cela, l'équipage fait passer la bôme d'un bord à l'autre. Cela permettra de conserver un vent bien établi dans les voiles, tout en conservant sa route. mais attention, un empannage peut être dangereux.
Un voilier en route a une tendance naturelle, lorsque sa vitesse augmente, à partir « au lof » ou « à l'auloffée », c'est-à-dire de remonter vers le vent. On dit alors qu'il est « ardent ».
Le vent debout, vent qui souffle directement sur l'étrave n'est pas une allure dans la mesure où le voilier ne peut pas progresser. Cet angle dans lequel le voilier est face au vent mesure entre 30° et 45° (30° pour les voiliers de course les plus performants et 45° pour les voiliers de croisière).