La manière la plus efficace de lutter contre l'érosion hydrique des sols est de favoriser le phénomène d'infiltration pour limiter le ruissellement. Pour les sols cultivés, diverses pratiques culturales peuvent être mise en œuvre par les agriculteurs pour augmenter l'irrégularité du sol et limiter le ruissellement.
La lutte contre l'érosion éolienne s'organise à deux niveaux; d'une part réduire la vitesse du vent à la surface du sol, et d'autre part, augmenter la cohésion du matériau face à cette agression. L'apport de matières organiques dans les horizons superficiels du sol améliore sa structure.
Le compactage du sol, l'appauvrissement du sol en matière organique, la dégradation de la structure du sol, un mauvais drainage interne, des problèmes de salinisation et d'acidification du sol sont d'autres causes de détérioration du sol qui en accélèrent l'érosion.
Mise en œuvre de solutions pour prévenir l'érosion
Si l'érosion peut arracher les plants ou les semis sur les terres agricoles, certaines pratiques peuvent au contraire, contribuer à la limiter comme des cultures perpendiculaires à la pente, la conservation des haies ou encore des techniques culturales sans labour.
Deux grandes approches existent pour lutter contre l'érosion de la biodiversité cultivée : la gestion ex situ, c'est-à-dire en dehors des sites de culture et la gestion in situ, c'est-à-dire dans les champs des paysans et dans les jardins. Ces deux approches se fondent sur des visions du vivant très différentes.
limiter le lessivage et augmenter la biodiversité par la couverture des sols, valoriser l'eau de profondeur et limiter les apports d'eau par irrigation, limiter les apports en fertilisants minéraux en améliorant le fonctionnement racinaire, limiter au maximum le recours aux intrants non renouvelables et chimiques.
En plus d'éliminer certaines terres agricoles par l'étalement urbain, la coupe des arbres sur ces terres enlève les racines qui servent à soutenir le sol et qui protègent le sol de l'érosion.
La conservation des espèces animales et végétales ; La restauration des têtes de source ; L'acquisition d'une politique nouvelle de travail basée sur les politiques et stratégies opérationnelles du PMF/FEM (méthode participative).
Les mesures préventives consistent notamment à : Combiner la gestion des terres et des eaux afin de protéger les sols de l'érosion, de la salinisation et d'autres formes de dégradation. Protéger la couverture végétale, qui peut être un instrument majeur de conservation des sols contre l'érosion par le vent et l'eau.
L'action : le fumier permet de fertiliser rapidement et fortement un nouveau sol (argileux, peu humifère) en lui apportant de l'humus et des éléments vite assimilables par les cultures. Il vaut mieux du fumier « vieux » de 1 à 2 ans (pailles peu visibles) et il est préférable de ne pas l'enfouir très profondément.
L'érosion est l'ensemble des résultats de tous les processus qui ramassent et transportent des matériaux sur la surface terrestre. Les principaux agents d'érosion sont l'eau, le vent, la glace et la gravité, et chacun agit de plusieurs façons.
Les résidus de matières organiques à la surface empêchent l'altération de la structure du sol par l'action méca- nique des gouttes de pluie. Elles li- mitent également la formation de ri- goles et de ruissellement de l'eau.
Les facteurs d'érosion sont : le climat, la pente, les propriétés physico-chimiques des roches, la couverture végétale (son abondance, sa nature) et l'action de l'homme (pratiques agricoles, urbanisation...)
L'érosion des sols a un impact sur la qualité des cours d'eau et des zones humides. Elle emporte de nombreuses particules qui peuvent être néfastes pour la qualité des eaux. L'érosion provoque également le colmatage des rivières et des zones marécageuses par les limons entraînant des conséquences sur la biodiversité.
Les déserts avancent
Ce phénomène, appelé "désertification", est dû au réchauffement climatique. La hausse des températures causée par la pollution aggrave la situation de territoires déjà secs. Cela pose un vrai problème. L'avancée des déserts pourrait obliger des millions de personnes à quitter leur village.
Outre la dégradation de la qualité de l'eau, la perte de sols par érosion hydrique est dommageable aux cultures agricoles. Le renouvellement naturel du sol étant très lent, la perte annuelle de plusieurs tonnes de sols dans une parcelle menace sa productivité, parfois même à court terme.
Le paillage permet de lutter efficacement contre l'impact des gouttes de pluie (effet splash). Il constitue un rideau protecteur et crée une rugosité de surface qui divise et ralentit la lame d'eau de ruissellement, les pertes en terre sont ainsi considérablement réduites.
Le non-labour se traduit aussi par la présence accrue de résidus végétaux en surface. Ceux-ci protègent la surface du sol de l'érosion et servent d'abris et de nourriture à de nombreux organismes vivants. Parmi ceux-ci les limaces qui peuvent provoquer des dégâts sur semis.
La dégradation des sols dans le monde est principalement due aux activités humaines : agriculture intensive, irrigation, déforestation, surpâturage, pollutions industrielles.
La diversité des cultures : elle permet d'enrichir la vie du sol. Certaines cultures comme les légumineuses vont fertiliser le sol avec un apport d'azote. La diversité des cultures est un bon moyen aussi de lutter contre les maladies et les ravageurs. La rotation des cultures : c'est une pratique ancestrale.