Apivar – Sachet de 10 lanières – Amitraz – Varroa destructor – VETO-PHARMA. L'amitraz est une substance de synthèse qui, grâce à son activité neurotoxique, permet la paralysie des varroas entraînant leur chute et leur mortalité par simple gravité.
Apivar est simple d'utilisation. Il suffit de placer deux lanières au cœur du couvain, afin de promouvoir un maximum de contacts entre les abeilles et les lanières. Une seule application permet d'assurer les 10 semaines de traitement.
Du fait de son mode de fonctionnement par contact il est impératif de placer les lanières d'APIVAR® au plus près dans le couvain. déplacer les lanières au plus près de la grappe et de gratter les lanières si elles sont propo- lysées. y a plus d'abeilles sur le couvain qu'en rive du cadre.
Apivar peut être utilisé à tout moment à condition que les hausses ne soient pas en place. En présence de couvain, laissez les lanières en place pendant 10 semaines et retirez-les à la fin du traitement.
La vaporisation de l'acide oxalique est un traitement très efficace contre le varroa en automne et en hiver - périodes où il y a moins de couvain dans la ruche. Elle ne tue pas les acariens cachés à l'intérieur de la cellule de couvain.
Le varroa est un parasite très contagieux. Il se transmet d'une ruche à l'autre par le pillage des colonies, l'échange de cadres de couvain operculé entre des ruches, la dérive des abeilles ouvrières (fréquent lors des miellées) et la visite des mâles.
Les traitements ont été appliqués au printemps (entre fin avril et début mai 2016) : trois sublimations d'acide oxalique di hydrate (2 gr appliqué avec un Sublimox) renouvelées à 5 jours d'intervalle et une application pendant une semaine de deux lanières MAQS®, selon les préconisations d'emploi du médicament.
Un traitement anti-varroa est indispensable chaque année, après la dernière récolte de miel, au mois d'aout et parfois en décembre.
APISTAN peut être utilisé toute l'année, mais les meilleurs résultats sont obtenus lors de traitement effectués au printemps avant la première miellée ou à l'automne après la récolte du miel.
Le traitement se fait en versant un sirop tiède, contenant de l'acide oxalique, directement sur la grappe d'abeilles. La colonie va ensuite faire circuler ce sirop, les abeilles vont se lécher pour assimiler celui-ci.. Ce procédé permet d'éliminer entre 95 et 98% des varroas présents dans la ruche.
L'huile essentielle d'eucalyptus globulus est efficace sur le varroa. Une languette (15 cm) de bois de cagette est introduite via l'entrée de la ruche. Elle sera maintenue avec une punaise sur la planche d'envol car les abeilles vont essayer de chasser cet intrus à l'odeur très forte.
L'acide formique est couramment utilisé, car les acariens meurent à son contact. Le produit est à manipuler avec soin d'autant plus qu'il est possible que 5% des reines meurent lors du traitement. D'autres produits à base de tau-Fluvalinate, d'amitraze ou encore de thymol peuvent être administrés.
Il consiste en une application de solution d'acide formique à 65 % imprégnée sur 2 couches de papier « essuie tout ». Le support imprégné va diffuser pendant quelques heures dans la ruche sur les têtes de cadre, sous le nourrisseur à l'envers.
APISTAN® est un pyréthrinoide synthétique imprégné dans une languette de plastique de matière active (Fluvalinate), utilisé à raison de deux lanières pour une durée de six à huit semaines, soit : 2 lanières par ruche (soit 2 x 800 mg de tau-fluvalinate, sous forme lanière) pendant 6 à 8 semaines.
Avant d'insérer les lanières, couvrir le plancher de la ruche avec des feuilles de papier propres. Cela permet d'observer la présence d'acariens Varroa morts 24 heures plus tard. Les lanières doivent être laissées en place minimum 4 semaines et au maximum pendant 6 semaines, puis doivent être enlevées.
L'acide formique est une substance qui a depuis longtemps fait ses preuves dans la lutte contre le varroa. Naturellement présent dans le miel des abeilles, il tue les nymphes d'acariens dans les cellules de couvain et perturbe la reproduction des adultes.
Comment calculer le pourcentage d'infestation ? Divisez le nombre de varroas par le nombre d'abeilles, puis en multipliez par 100. Exemple : 15 varroas pour 300 abeilles = (15/300)*100 = 5% d'infestation. Vous pouvez aussi diviser directement vos 15 varroas par 3 (si 300 abeilles) ou par 2 (si 200 abeilles) => 5%.
Relatif au département français du Var, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Utilisation des lanières d'Apivar®
Mise en place immédiatement après la dernière récolte d'été et de préférence avant la mi-août. La durée du traitement conseillée est de 10 semaines (avec un minimum de 6 semaines).
4 – QUAND UTILISER L'ACIDE OXALIQUE
Le traitement avec l'AO n'est pas anodin pour les abeilles. Il doit être appliqué une seule fois dans l'année au cours de la période sans ou avec le minimum de couvain (généralement en novembre et décembre).
Traiter toutes les colonies avec un médicament à base d'acide oxalique cet hiver. Ce traitement doit être fait au plus tôt et HORS COUVAIN. Le traitement peut donc se faire dès à présent et pas plus tard que la fin décembre sinon le printemps sera silencieux !
Utilisation à l'intérieur de la ruche. Le produit doit être versé lentement sur les abeilles entre les cadres du couvain occupés par des abeilles. Dose: Bien agiter avant utilisation.
La femelle du varroa, de la famille des varroidae, est parfaitement visible à l'œil nu. Elle présente une forme elliptique plus large que longue. Ses mensurations varient entre 1,5 à 1,8 mm de long et entre 1 à 1,2 mm de large.
Varroa destructor est une espèce d'acariens parasites de l'abeille adulte ainsi que des larves et des nymphes. Il est originaire de l'Asie du Sud-Est, où il vit aux dépens de l'abeille asiatique Apis cerana qui résiste à ses attaques, contrairement à l'abeille domestique européenne Apis mellifera.
Le Varroa destructor est considéré comme la principale cause de mortalité des colonies et est responsable de pertes économiques importantes pour les apiculteurs (baisse de la production). La gestion de la charge parasitaire est donc un élément clé de la saison apicole à laquelle ne peuvent échapper les apiculteurs.