La gouverne de direction n'a pas les mêmes fonctions que le gouvernail d'un bateau, elle ne dirige pas l'avion mais sert surtout à contrôler la symétrique du vol en ligne droite ou en virage, ainsi qu'en cas de panne moteur sur un avion multimoteur. Il serait donc plus juste de l'appeler gouverne de symétrie.
En poussant le manche vers l'avant, on abaisse la gouverne de profondeur, ce qui a pour effet de faire piquer l'avion. En tirant sur le manche, la gouverne se relève et l'appareil se cabre. La gouverne de direction : La gouverne de direction provoque des mouvements en lacets autour de l'axe vertical de l'avion.
- Gouverne de profondeur :
Quand le bord de fuite de la gouverne de profondeur monte, on crée une portance de l'empennage vers le bas, ce qui fait monter le nez. L'avion cabre. Quand le bord de fuite de la gouverne de profondeur descend, on crée une portance de l'empennage vers le haut, ce qui fait descendre le nez.
Les palonniers sont les pédales qui contrôlent aussi la gouverne de direction, située sur la queue de l'appareil. Les palonniers servent aussi à freiner, non pas en poussant, mais en les inclinant vers l'avant. On utilise généralement les freins pour aider à tourner au sol en complément de la roulette de nez.
Quand l'air frappe les ailes de l'avion, il change de direction : il est dévié vers le bas. L'aile exerce une force et pousse l'air vers le bas. En réaction, l'air exerce une force dans le sens opposé et pousse l'aile vers le haut : ça la fait monter. C'est aussi grâce à ça que l'avion s'élève et peut rester en l'air.
Le kérosène est le carburant pour avions le plus utilisé. Il sert aux jets civils et militaires, aux avions à turbopropulsion et aux hélicoptères entraînés par des moteurs à turbines. Il entre en ébullition autour de 150 °C –250 °C et, comme le diesel, appartient à la catégorie des distillats de densité moyenne.
Les avions, à l'atterrissage et au décollage, se placent toujours face au vent. Cette règle permet de réduire au minimum leur vitesse lorsqu'ils se posent et assure leur portance au moment de prendre leur envol.
On distingue donc trois axes : l'axe de roulis autour duquel s'incline l'avion ; l'axe de tangage autour duquel l'assiette augmente, ou diminue ; l'axe de lacet autour duquel la direction, le cap, augmente, ou diminue.
La procédure de freinage consiste alors, une fois que l'avion est au sol, à déployer les inverseurs, puis à augmenter le régime du moteur après le toucher des roues pour recréer de la poussée (le moteur étant pratiquement au ralenti lors de la phase d'atterrissage).
Dans le jargon aéronautique le nez désigne la partie avant du fuselage d'un aéronef.
Un empennage monobloc, est une surface arrière, qui est montée, de telle sorte que toute la surface peut pivoter pour obtenir le contrôle. Les empennages avec gouverne articulée sont relativement communs, les monoblocs le sont moins, mais sont apparus sur quelques avions.
Un compensateur (ou « trim » en anglais) est un système aérodynamique ou mécanique qui permet de maintenir une gouverne (surface de contrôle) dans une position permettant l'équilibre de l'avion.
Les ailes d'un avion de transport en deux sections sont fixées à la structure du fuselage par une section centrale. Les points d'attache entre les longerons de l'aile et la section centrale du fuselage sont souvent en alliage de titane ou d'acier pour les avions de grande taille.
La surface alaire d'un avion ou d'un planeur est l'aire des ailes projetée sur le plan horizontal (visible dans la vue de dessus), empennage non compris.
Concrètement, un vérin active le volet supérieur de l'aileron de façon à le relever en position horizontale. “C'est un système hydraulique : un vérin soulève le volet de l'aileron, résume Egginton. Quand le pilote le désactive, le flap revient naturellement à sa position fermée, sous la pression du flux d'air.”
À bord d'un avion commercial, deux pilotes sont généralement aux commandes : le commandant de bord (CDB) et l'officier pilote de ligne (OPL, aussi appelé copilote). Ils forment le personnel navigant technique (PNT). Le CDB, comme son statut l'indique, est le chef du vol.
Sur un avion, les forces aérodynamiques sont décomposées en une force de traînée, qui s'exerce dans la direction opposée à la vitesse de l'avion, et une force de portance, dirigée vers le haut, qui s'exerce dans une direction perpendiculaire à cette vitesse.
1. AVIAT. Personne qui conduit un aéronef; aviateur qui conduit un avion. Pilote d'hélicoptère, de planeur, de dirigeable; premier, second pilote; pilote de l'aviation civile, de guerre; brevet de pilote.
L'air passe sur ses ailes bombées et quand la vitesse est suffisante, l'accélération les fait monter comme si elles étaient aspirées vers le haut. En même temps, le dessous de chaque aile étant plat, l'air qui arrive par en-dessous “pousse” l'appareil.
La portance est une force liée à l'effet du vent sur l'aile qui attire l'avion vers le haut. C'est elle qui permet de faire décoller un avion et de le maintenir dans les airs. À l'inverse, le poids est une force qui attire l'avion au sol.
Tout d'abord, cela permet à vos yeux de s'adapter à la luminosité extérieure. Si vous volez de jour, vous ne vous retrouverez pas à sortir en plein soleil d'un appareil plongé dans le noir en clignant des yeux ; si c'est un vol de nuit, vous verrez mieux !
L'avion s'élance sur la piste pour atteindre les 200 à 250 km/h. C'est la vitesse de décollage dite V1. Au-delà de cette vitesse, un pilote est obligé de décoller quoi qu'il arrive car il ne serait plus possible d'arrêter l'avion dans les limites de sécurité prévues.
Quand le vent est aligné avec la piste, il n'y a aucun problème, c'est le vent de travers qui va imposer des limitations. Ce qu'on appelle le vent de travers est la composante du vent qui vient vraiment perpendiculairement à la piste.