Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés. Cet état est directement lié à un dysfonctionnement du système nerveux central.
Ne communique pas et n'a pas de mouvements volontaires ni de réactions aux stimulations extérieures (bruit, toucher, ordres...) ; Il peut toutefois conserver certains réflexes selon la profondeur de son coma, notamment à la douleur.
Une personne dans le coma doit être nourrie artificiellement, généralement à l'aide d'une sonde. Pour éviter des escarres et des contractures, il faut aussi la bouger fréquemment.»
La stupeur est un état d'absence de réactivité duquel une personne peut être tirée uniquement par une stimulation physique vigoureuse. Le coma est l'absence de réactivité d'une personne qui ne peut pas être réveillée et dont les yeux restent fermés, même lorsque la personne est stimulée.
Le coma est agité et s'associe à des sueurs profuses, des signes d'irritation pyramidale (signe de Babinski bilatéral) et des convulsions. Ceci justifie l'injection systématique de sérum glucosé devant un coma sans cause évidente.
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
En l'absence d'amélioration, un état végétatif est dit « persistant » après un mois. On parle d'état végétatif permanent après 3 mois en cas de lésion cérébrale non traumatique, et après 12 mois en cas de lésion cérébrale traumatique.
Les patients dans un état végétatif ne montrent aucun signe de conscience d'eux-mêmes ou de leur environnement et ne peuvent pas interagir avec les autres. Les réponses intentionnelles aux stimuli externes sont absentes, ainsi que la compréhension et l'expression du langage.
La cause est donc claire et il suffit de sevrer le patient pour induire son réveil. » Le réveil peut néanmoins prendre du temps, complète Nawfel Ben Hamouda, médecin associé au Service de médecine intensive adulte au CHUV : « L'organisme a souvent accumulé de fortes doses de sédatifs.
Coma stade 1 : c'est le stade de l'obnubilation. La possibilité de communication avec le patient est réduit : le patient grogne lorsque le médecin lui pose des questions. Les stimulus douloureux provoquent une réponse correcte : le patient repousse plus ou moins bien la main du médecin qui le pince.
Qui peut prendre la décision de le débrancher? Si ce proche est une personne majeure et apte à consentir aux soins, celui-ci peut en tout temps retirer son consentement à ceux-ci (en l'occurence le respirateur artificiel), même si cette décision aurait pour effet d'entraîner sa mort.
En association avec cette stimulation, la stimulation gustative : La bouche n'étant pas encombrée de tuyaux, il y aura possibilité de stimuler les récepteurs gustatifs situés sur la langue. Pour cela, les infirmières passeraient sur la langue du patient un coton-tige imbibé d'arômes alimentaires liquides .
Il est recommandé aux soignants tout comme à la famille de communiquer par la parole et par le toucher avec le patient dans le coma. Il est important de le considérer comme un partenaire de communication, même s'il semble absent et difficile d'accès.
Stade 1 ou "coma vigil" : le patient est capable de parler en faisant des phrases +/- compréhensibles ou des grognements lors des stimulations sonores ou douloureuses. Il a des mouvements de défense adaptés contre la douleur (retire une main qui le pince par exemple).
une perte de la masse musculaire très rapide (puisque les sédatifs paralysent l'activité musculaire) ; une exposition aux infections nosocomiales à cause d'un déficit en défenses immunitaires (des antibiotiques peuvent être administrés de façon préventive).
Des tests incertains. Dans ce cas, "le patient dans le coma peut ouvrir et fermer les yeux, mais il ne va pas avoir accès à ce qu'on appelle le contenu de conscience, qui regroupe la personnalité, la mémoire, la capacité à utiliser le cerveau et à agir sur l'environnement", note la scientifique.
Mais il arrive que le patient ne se réveille pas. Tout dépend de la gravité des lésions qui ont nécessité le recours à un coma artificiel, et pas uniquement au traitement engagé. La décision de sortir du coma artificiel dépend de l'état neurologique et général du patient.
Le coma est un trouble de l'état de vigilance dans lequel la personne n'émet plus aucune réponse aux stimuli extérieurs. Le patient ne peut pas être réveillé car ses deux hémisphères cérébraux sont atteints et ne réagissent plus.
Le coma le plus long du monde a duree 37 ans et 111 jours. Est-ce qu'une personne dans un long coma, sait qu'elle est dans un coma ?
La mort cérébrale est une perte de fonction du cerveau et du tronc cérébral, se traduisant par un coma avec perte de la respiration spontanée et de tous les réflexes du tronc cérébral. Les réflexes spinaux, y compris ostéotendineux, la flexion plantaire et les réflexes de retrait peuvent être maintenus.
La surveillance comprend le plus souvent la mesure des signes vitaux (température, PA, pouls et fréquence respiratoire), le bilan entrée-sortie des apports liquidiens et souvent une mesure de la pression intracrânienne et/ou une pesée journalière.
Du point de vue du malade, il existe une différence avec le sommeil puisque s'il peut parler de ses rêves, il ne garde aucun souvenir de la période du coma. Le coma est ainsi une expérience dont la définition est extérieure au sujet, mais en relation avec la notion d'agression endogène ou exogène.
État de mort cérébrale caractérisé par l'arrêt définitif de toutes les fonctions du cerveau et du tronc cérébral, avec persistance de l'activité cardiaque.