Le fonctionnement de la société SAS est construit sur une prise de décision collective des associés. Les associés de SAS ont donc le droit de participer et de voter au cours de ce que l'on appelle l'assemblée générale (AG). C'est pendant l'AG que les associés de la SAS vont prendre un certain nombre de décisions.
La SAS présente des avantages notables par rapport aux autres formes de sociétés, notamment l'absence de minimum légal de capital social. Ainsi, il est possible d'effectuer un apport de seulement un euro au sein d'une SAS. La SAS se distingue alors de la SA qui a un capital social minimum de 37 000 euros.
Le commissaire aux comptes dans les SAS
En dépit de la grande souplesse qui est laissée par la loi aux SAS sur la plupart des sujets, il en est un sur lequel la SAS est soumise à des conditions plus strictes que les autres formes juridiques. Il s'agit de la nomination d'un commissaire aux comptes.
En tant que dirigeant de SAS, on vous désignera sous le terme de président ou présidente. Les statuts peuvent également prévoir la désignation d'autres mandataires sociaux comme un directeur général ou un directeur général délégué. Dans ce cas, ces dirigeants relèveront du même statut social et fiscal que vous.
En principe, c'est au dirigeant ou à la dirigeante de la SAS de régler les dettes de la société. Sauf avis contraire dans le pacte d'actionnaires, les associé·e·s sont engagés à hauteur de leur part au capital social.
Son chiffre d'affaires (ou le total de son bilan) ne doit pas dépasser 10 000 000 d'euros. Elle doit également employer moins de 50 salariés. Son capital doit être détenu pour 34 % au moins par le président. Seul l'associé unique de la SASU dispose du pouvoir d'exercer l'option.
et une SAS peut avoir une activité commerciale contrairement à une SCI. Par ailleurs, la SCI étant une société civile, elle ne peut pas exercer d'activité commerciale, alors que la SAS, elle, peut exercer tous types d'activités. En clair, une SCI ne peut pas gérer des commerces (boutique, restaurant, hôtel…).
Les SARL et les SAS sont deux formes de sociétés commerciales aux caractéristiques très proches. Toutefois, la SARL est un statut juridique qui fournit un fonctionnement largement encadré par la loi, contrairement à la SAS dont le fonctionnement est souple et prévu en grande partie par les associés.
La micro-entreprise : le régime préféré des français pour tester un projet solo. Dans les faits, la micro-entreprise rencontre un succès indiscutable. Selon l'INSEE, les créateurs d'entreprises choisissent, pour près de 65% d'entre eux, l'entreprise individuelle au régime micro.
La SAS peut être envisagée pour toute activité commerciale, libérale artisanale ou agricole. Pour monter une SAS, il faut au minimum 2 associés et il n'y a pas de limite au nombre d'actionnaires. Ce statut implique donc obligatoirement de fonder son entreprise avec au moins un partenaire.
Les dividendes peuvent être distribués annuellement après l'approbation des comptes, grâce à la décision de l'assemblée générale des actionnaires. Des acomptes sur dividendes peuvent être versés avant l'approbation des comptes et l'assemblée générale des actionnaires.
Un associé de SAS peut avoir un rôle actif au sein de la société, soit en exerçant les fonctions de président ou tout autre mandat social, soit en occupant un emploi sous contrat de travail.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).
En étant au régime simplifié de TVA, la SAS est assujettie à la TVA, elle facture donc la taxe à ses clients et peut récupérer la TVA déductible sur les dépenses.
Le principe de l'imposition des bénéfices à l'impôt sur les sociétés. Par défaut, les bénéfices d'une SAS sont imposés à l'impôt sur les sociétés (IS). Depuis le 1er janvier 2022, le taux normal de l'IS s'élève à 25%.
Capital social de la SAS
La loi n'exige plus aucun montant minimum. Il est composé d'apports en numéraire (argent) et/ou d'apports en nature (tout bien autre qu'une somme d'argent) réalisés par les associés lors de la constitution de la société.
Le président d'une SAS peut exercer à titre gratuit ou peut faire l'objet d'une rémunération sous la forme : du versement d'un salaire ; d'une distribution de dividendes ; ou d'un cumul de ces deux modes de rémunération.
Rémunération annuelle sous forme de dividendes
En tant qu'associé, le président d'une SAS peut percevoir des dividendes. Les dividendes représentent tout ou partie des bénéfices réalisés par la société. Le montant des dividendes est généralement proportionnel à la participation des associés dans la société.
Il suffit de remettre un chèque ou de faire un virement sur le compte bancaire professionnel, en provenance du compte bancaire personnel de chaque associé. Cette opération financière correspond à « verser de l'argent en compte courant d'associé ».
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
Le cumul de contrat de travail et de mandat social peut offrir de nombreux avantages. Dans le cas d'une SAS, ce cumul ne fait pas l'objet d'interdiction pour le président de la société.
Le gérant perçoit une rémunération mensuelle ou annuelle décidée par le ou les associés en assemblée générale. En plus de cette rémunération, le gérant peut se voir octroyer une prime. Le versement de cette prime nécessite, comme pour la rémunération, l'approbation de l'assemblée générale.