Un BAEH fonctionne exactement comme un BAES, à savoir : Il est à l'état de veille en présence de l'alimentation de l'éclairage normal et passe en mode secours en cas de disparition de celle-ci. Un BAES ou Bloc autonome d'éclairage de sécurité peut être un BAES d'évacuation ou un BAES d'ambiance.
Il est préconisé de placer un BAEH des 2 côtés ainsi qu'au-dessus de chaque porte palière des escaliers protégés desservant chaque niveau. Les circulations permettant l'évacuation du bâtiment doivent également être équipées.
- Un appui sur la touche EXTINCTION met tous les BAES de l'installation au repos. - Un appui sur la touche ALLUMAGE les remet en fonctionnement de secours. Après une commande d'extinction, les BAES repassent en veille au retour secteur.
L'éclairage de sécurité assure 2 fonctions, définies dans l'article EC8 du règlement de sécurité : - l'éclairage d'évacuation. - l'éclairage d'ambiance ou d'anti-panique. L'éclairage de sécurité doit être à l'état de veille pendant l'exploitation de l'établissement.
Le fonctionnement des BAES à LEDs est simple : en présence de l'alimentation de l'éclairage normal, les blocs de secours sont à l'état de veille ; ils passent en mode secours en cas de coupure de l'alimentation électrique. En mode secours les BAES à LEDs sont alimentés par leur batterie interne.
Les BAEH sont à utiliser pour les types de bâtiments suivants : Habitations de la 3ème famille B : Il s'agit des habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à vingt-huit mètres au plus au-dessus du sol utilement accessible aux engins des services de secours et de lutte contre l'incendie.
Différences entre BAES et BAEH
Les différences fondamentales entre un BAES et un BAEH concernent le flux lumineux et l'autonomie. Un BAES d'évacuation délivrera un flux lumineux de 45 lumens pendant 1 heure, quand un BAEH délivrera un flux de 8 lumens pendant 5 heures.
Le nombre de blocs anti-panique ou ambiance se calcule sur la base de 5 lm/m2 en utilisant le flux assigné, c'est à dire mesuré à 1 heure. Chaque local ou hall nécessitant un éclairage anti-panique devra être éclairé par au moins deux blocs autonomes.
Le voyant SATI clignotant jaune signifie "Défaut lampes". Pour l'acquitter il faut appuyer sur le bouton poussoir "TEST" : si la lampe de secours ne s'allume pas : il y a lieu de la remplacer, si une des deux lampes témoin ne s'allument pas : il faut remplacer le bloc.
L'éclairage automatique est un système permettant de mettre en lumière une pièce ou une zone sans l'aide d'un interrupteur. Il se déclenche à l'aide d'un détecteur de mouvement et détecte une présence animale ou humaine dans un champ déterminé et génère l'éclairage.
Un BAES est alimenté par une dérivation prise en aval du dispositif de protection et en amont du dispositif de commande du circuit de l'éclairage normal du local correspondant.
L'exploitant est responsable pénalement de la sécurité de son établissement. Il doit s'assurer que les blocs autonomes d'éclairage de sécurité sont vérifiés et entretenus périodiquement afin que l'installation d'éclairage de sécurité de son établissement soit maintenue en parfait état de fonctionnement.
Selon la norme UTE C71-803, la durée de fonctionnement assignée au BAES est d'une heure. Elle est de 5 heures pour le BAEH.
Il suffit de repérer sur le Bloc Autonome d'Eclairage de Sécurité (il n'y a pas de "et" entre "éclairage" et "de") les bornes du secteur, elles sont repérées et de les brancher directement au 230 volts de l'éclairage du local, juste en amont de l'interrupteur d'éclairage.
Ensuite, comme vous ne disposez pas d'un bouton recherche de codes, il vous faudra improviser. Appuyez et maintenez donc en même temps sur le bouton d'allumage et le bouton de l'appareil situé sur votre télécommande. Normalement, la diode va s'allumer et vous pouvez donc relâcher vos doigts.
Tous les 6 mois :
Vérification de l'autonomie de fonctionnement en secours des blocs. En cas de defaillance de la batterie ou de mauvaise performance, n'hesitez pas à changer.
L'alarme incendie de type 4 est le dispositif le moins développé. Elle se compose d'une centrale autonome à pile qui intègre un diffuseur sonore et un déclencheur manuel. L'alarme de type 4 peut aussi être tout dispositif simple prévenant les usagers d'un incendie, comme par exemple une corne de brume ou un sifflet.
Il s'agit : des auberges de jeunesse, généralement de type ''R'', parfois classées en type ''O'' des hôtels (type ''O'') des gîtes d'étape relevant du type ''PE'' (petits établissements) dès lors qu'ils hébergent au moins 7 mineurs en dehors de leur famille.
Le SATI (système autonome de test intégré) est un bloc autonome de sécurité équipé d'un signal de défaut lumineux indiquant l'état du bloc. Il comporte une horloge interne qui permet de réaliser automatiquement tous les tests réglementaires, prévus par la norme SATI.
En effet un voyant vert fixe correspond à aucun défaut constaté ; vert clignotant que les batteries se rechargent, orange fixe à un défaut batterie, orange clignotant à un défaut des lampes ou un défaut électronique (selon les marques la partie orange peut être inversée).
Le BAPI est obligatoire dans tous les locaux de service électrique (TGBT,local BT, groupe électrogène,....) selon la Norme NF C 15-100, article 781.5.4. La télécommande est obligatoire dans tous les ERP et ERT.
La cause la plus courante du clignotement des ampoules à DEL est la variation de la tension du câblage de votre maison. Lorsque les charges électriques dans votre maison sont allumées et éteintes, elles créent une variation de la tension, ce qui peut parfois faire clignoter les ampoules à DEL.
Un éclairage principal pour un séjour, une salle à manger, un couloir requiert environ 100 lm/m². Un éclairage principal pour une cuisine ou une salle de bain requiert 300 lm/m².
L'acronyme BAEH signifie « Bloc autonome d'éclairage pour habitation ». Un BAEH peut émettre un flux lumineux de 8 lumens pendant 5 heures. Il est destiné à être installé règlementairement dans les cages d'escalier des immeubles de la 3e famille B et de la 4e famille.