Les missiles antinavires possèdent une puissante charge explosive brisante (150 kg pour l'Exocet à une tonne pour certains missiles de conception soviétique), ce qui permet de mettre n'importe quel bâtiment hors de combat. Leurs portées varient énormément selon les modèles, de 40 km à plus de 200 km .
Si l'impact se produit dans un lieu peuplé, un lanceur est activé. Un missile intercepteur, "Tamir", est alors déclenché par un tireur, pour intercepter la roquette en vol. Ce Dôme de fer est conçu pour intercepter des fusées d'une portée comprise entre 4 et 70 km.
Un missile balistique est dit «intercontinental» lorsqu'il peut viser une cible à plus de 5.500 km. C'est le cas du missile russe Sarmat ou du nord-coréen Hwasong-15. Les missiles de croisière sont propulsés par un moteur à réaction et volent dans l'atmosphère, à une altitude plus basse que les missiles balistiques.
La fusée donne au statoréacteur la vitesse qui lui est nécessaire pour fonctionner, puis il est éjecté. À contrario, de nombreux missiles air-air, air-mer, air-sol ne sont propulsés que par un statoréacteur, la vitesse initiale permettant l'ignition du statoréacteur étant la vitesse de l'avion tirant le missile.
Le missile possède un récepteur sensible au rayonnement spontanément émis par l'objectif (en général par son propulseur, dans l'infrarouge). Le missile MISTRAL est un missile sol-air autoguidé par le rayonnement infrarouge émis par la cible.
Le podium est en fait même intégralement russe, puisque c'est l'Objekt 4202 Avangard qui le complète. Son principal atout: son dispositif lui permettant de changer de direction, le rendant «invulnérable face aux systèmes de défense antimissile» —du moins d'après le Kremlin.
L'Algérie opère le BAL-E depuis plusieurs années, mais là il s'agirait d'une version plus moderne avec de nouveaux radars et un missile plus performant.
Appelées batteries, ce sont elles qui détectent et suivent une roquette grâce à leur radar et qui envoient des missiles d'interception. Leur radar peut détecter un projectile envoyé depuis un territoire situé à plus de 100 km et suivre 200 projectiles par minute.
La disposition dans des sous-marins lanceurs de missiles balistiques est aujourd'hui considérée comme la plus sûre. Les trois seuls pays à détenir sous la mer leurs propres missiles de très longue portée sont les États-Unis, la Russie et la France.
Le carburant des fusées doit être beaucoup plus efficace. Le plus utilisé est l'hydrogène : de grands réservoirs d'hydrogène et d'oxygène sont placées sous les fusées ou les navettes spatiales.
C'est une sorte de superbombe miniature : le CL-20. Ce composé chimique est désigné comme l'explosif non-nucléaire le plus destructeur qui existe, bien plus dangereux que le TNT et le RDX.
Opérationnel depuis 2017, le missile aérobalistique Kinjal -- une arme russe, toujours --, peut, quant à lui, atteindre Mach 10, soit quelque 12.000 km/h. Ce qui distingue les missiles balistiques, c'est que leur trajectoire se situe essentiellement en dehors de l'atmosphère terrestre.
Le kh-47M2 Kinjal, ou Kinžal en russe (dague, poignard) est un missile balistique hypersonique air-sol de quatre tonnes, dont la vitesse selon les Russes pourrait atteindre Mach 10, soit 3.400 mètres par seconde (12.000 km/h), notamment par sa capacité à être tiré depuis un intercepteur MiG-31 k.
Trajectoire balistique et vitesse hypersonique
Understatement tout militaire dans la mesure où le «meilleur moment» et le «meilleur endroit» pour intercepter un missile balistique sont sa phase de vol dans l'espace, qui est alors absolument prévisible.
Décrit par de nombreux experts comme le système de défense antiaérien le plus moderne et le plus puissant au monde[1], le S-400 neutralise la suprématie aérienne et balistique de l'OTAN ou d'Israël, redistribuant les cartes de l'hegemon militaire.
Toute la gamme est servie
A titre d'indication, la France ne compte pour l'heure, que huit batteries antiaériennes mobiles « Mamba » dotées de missiles Aster, et l'Italie, six.
La France, un champion très discret
Benjamin Hautecouverture : Il y a en effet une volonté de discrétion. Cela étant, la France ne se cache pas de développer un missile air-sol nucléaire dans les vitesses hautement supersoniques pour équiper nos forces aériennes stratégiques autour de 2035.
Les missiles M51 équipent progressivement les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de 2010 à 2018, qui disposent alors d'une puissance de frappe équivalente à 1 000 fois Hiroshima. C'est le second vecteur de l'arme nucléaire en service dans l'armée française.
Le missile Zircon dispose d'une portée allant de 500 à 1 000 kilomètres environ. Il pourrait atteindre une vitesse de 9 900 km/h, ce qui ferait de lui le missile le plus rapide du monde.
L'Aster est un missile antiaérien et antibalistique français. Conçu dans les années 1990 par la division missiles d'Aérospatiale (intégrée depuis dans MBDA). Le nom « Aster » vient de « Aérospatiale terminal » et également du nom d'un archer grec.
La France ne dispose pas d'un système de défense tel que Dome de fer. A ce stade Israel est le seul pays au monde qui dispose d'un tel dispositif.
Le Patriot combine un système avancé de missile d'interception antiaérienne et l'un des radars les plus performants du monde (en ce qui concerne la poursuite des cibles).
L'Algérie est la quatrième puissance militaire africaine en termes d'effectifs. Elle est devancée par l'Égypte (468 500 hommes), l'Érythrée (202 000) et le Maroc (195 800).
En examinant de plus près les sous-indices qui ont propulsé le Maroc à cette position, il apparaît que le Royaume s'est distingué en se classant à la deuxième position en Afrique en termes d'indice de puissance militaire, mettant en lumière ses capacités défensives robustes.
L'Algérie surpasse cependant la France (17e avec 180 points) et le Maroc (21ᵉ avec 121 point). L'Égypte cependant est classée premier pays africain en ce qui concerne la force navale selon GFP (7ᵉ position avec 316 points).