Techniquement, un Bâtiment Passif, c'est : une isolation renforcée, des fenêtres dites « chaudes », une ventilation avec récupération de chaleur, l'étanchéité à l'air, la suppression des ponts thermiques, l'optimisation des apports solaires gratuits, ainsi que l'utilisation d'appareils peu gourmands en énergie.
Avec une maison passive, l'air intérieur est plus sain, car il est filtré à intervalles réguliers et ne nécessite pas d'aération aussi fréquente. Les odeurs ne stagnent pas dans l'habitat et les problèmes reliés à l'humidité diminuent notablement. La température demeure homogène et confortable dans tout le logement.
Une construction de maison neuve traditionnelle, respectant la règlementation RT 2012 et la norme BBC, coûte en moyenne entre 1300 et 1700 euros du mètre carré. Une maison passive oscille entre 1500 et 2000 euros du mètre carré, bien qu'elle puisse monter jusqu'à 3000 euros du mètre carré.
Vous allez peut-être être surpris, mais pour la construction des murs d'une maison passive, vous pouvez choisir entre le bois, le métal, le béton, les parpaings ou les briques. Les études ne font état d'aucune préconisation particulière quant aux matériaux utilisés pour les murs des maisons passives.
Pour favoriser les apports solaires, un projet de maison passive doit être le plus ensoleillé possible et donc être réalisé sur un terrain qui le permette. En hiver, même à l'heure ou la hauteur angulaire du soleil est la plus importante, à midi solaire soit officiellement à 13h, le soleil est bas sur l'horizon.
La maison passive est avant tout une maison particulièrement isolée. Il faut faire la chasse aux ponts thermiques (ces entrées d'air froid qui font baisser la température intérieure de votre maison). Murs, toiture, sols… toutes les parois doivent bénéficier d'un excellent niveau de performance en terme d'isolation.
Les puissances de chauffe étant en générale assez faibles dans les maisons passives (de 5 à 10kw/h) le poêle à granulés est conseillé, car il est conçu pour une utilisation sur ces plages de puissance. Pour les accros au bois, il est pertinent de s'orienter vers un poêle de masse.
Pour parvenir au label passif, une première étape de rénovation assez conséquente a été menée : mise en place d'une ventilation double flux, installation d'un poêle à bûches, isolation des murs, remplacement des fenêtres… De 10 cm avant les travaux, l'isolation passe à 30 cm d'épaisseur.
En France, plusieurs constructeurs de maisons individuelles sont reconnus pour leurs maisons de qualité, et ont fait leurs preuves dans la conception d'architecture passive. Il existe par exemple de nombreux modèles de maisons passives chez les constructeurs Neoabita, Terra Bois ou encore PassivHome.
La maison passive réussit la prouesse d'augmenter véritablement le confort ressenti dans la maison, tout en réduisant votre facture de chauffage. Grâce à une excellente isolation, cette maison conservera une température moyenne intérieure ressentie de 19 à 20 °c, été comme hiver.
La maison autonome : le budget à prévoir
Pour rappel, le prix au m2 d'une maison autonome est situé entre 1 000€ et 2 000€ avec clé en main. Pour une maison autonome de 150 m2, le prix sera compris entre 150 000 et 300 000€, toujours avec clé en main.
Les inconvénients de la maison positive
Il existe évidemment un facteur d'efficacité. Vous aurez besoin de beau temps pour votre maison. Les matériaux utilisés doivent être à haut rendement pour assurer qualité, fiabilité pour du courant continu.
Des énergies renouvelables
L'énergie solaire thermique avec un chauffe-eau solaire. L'énergie solaire photovoltaïque avec des panneaux qui alimente la maison en électricité et revend le surplus à EDF. La géothermie puise les calories présentes dans le sol grâce à des capteurs enfouis reliés à une pompe à chaleur.
Pour rendre la maison passive, vous pouvez utiliser un système de ventilation contrôlée avec récupération de chaleur qui filtre le pollen, les allergènes et autres polluants. Ainsi, 90% de la chaleur est récupérée et l'air humide est expulsé.
Une maison à énergie positive est une habitation qui produit plus d'énergie qu'elle n'en consomme. Aussi appelé BEPOS, ce type de logement ne doit pas être confondu avec une maison passive, qui ne produit généralement pas d'énergie.
En général, on préconise un poêle à bois d'une puissance de 5 kW pour une surface de 50 m². Il faudra compter 10 kW pour 100 m² et 12 kW pour 120 m².
Par exemple : pour 100 m², choisissez un poêle à bois 10 kW. Pour une habitation normée RT-2012 ou pour une habitation très bien isolée, 0,6 kW par m² (soit 60 W) suffisent (la hauteur au plafond est fixée à 2,50 m). À noter que les maisons BBC doivent être équipées de poêles à bois étanches.
Un poêle à bois à rendement optimal
Pour qu'un chauffage au bois soit éligible au label Flamme verte, il doit présenter un rendement minimum de 70 %, même si l'idéal est de 85 %. De plus, un appareil, dont le rendement est élevé, a une consommation moindre.
Le réseau d'une VMC 2F peut constituer le réseau de chauffage dans une maison passive. Les débits de ventilation des VMC DF n'ont pas besoin d'être réduits pour limiter les consommations dues au renouvellement de l'air.