Les triptans (almotriptan, naratriptan, rizatriptan, zolmitriptan, etc.) agissent principalement par deux mécanismes : un effet vasoconstricteur sur les vaisseaux crâniens et un effet inhibiteur de la libération de substances inflammatoires.
On utilise aussi bien des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) que la classe de médicaments appelés triptans pour traiter les migraines.
LONDRES, 16 novembre (APM-Reuters) - Le rizatriptan, l'élétriptan et l'almotriptan apparaissent comme les meilleurs triptans dans une grande méta-analyse internationale dans le traitement de crise de la migraine.
Lors de la prise de triptans ont été signalés : - le syndrome dit « des triptans » : impression de tête vide, faiblesse, somnolence, sensations vertigineuses, sensations de fourmillements, pression, chaleur ou brûlures diffuses notamment au niveau de la poitrine et de la gorge, bouche sèche.
il faudra prendre d'abord l'anti-inflammatoire et ne prendre le triptan qu'en cas d'inefficacité deux heures après. Si cette stratégie est inefficace, il est préconisé de prendre d'abord le triptan puis l'anti-inflammatoire.
Les triptans sont efficaces chez environ 70% des personnes. "Au-delà de six à huit comprimés par mois, on risque de se provoquer une céphalée chronique, c'est-à-dire que la migraine va passer d'épisodique, avec des crises de temps en temps, à chronique, tous les jours. C'est le grand risque.
L'acide acétylsalicylique (aspirine), l'acétaminophène (Tylenol®) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens en vente libre (ibuprofène, Advil®, Motrin®, etc.) seront souvent suffisants pour casser une crise de migraine légère si on les prend dès l'apparition des premiers symptômes.
- En général, l'intensité de l'effet est dépendant de la dose mais l'augmentation d'efficacité sur la céphalée aux doses fortes va de pair avec une augmentation des effets indésirables. Les triptans sont inefficaces lorsqu'administrés durant la phase de l'aura.
Le sevrage se fait à domicile ou à l'hôpital selon le souhait du patient. Il consiste à l'arrêt total des médicaments antimigraineux. On lui associe parfois un antidépresseur. À l'hôpital, cette étape dure 7 jours et les antidépresseurs (comme l'amitriptyline) sont administrés en injection.
S'agissant du traitement de la crise de migraine, l'aspirine seule (à la dose maximale de 3 g) ou en association au métoclopramide (3 comprimés par jour au maximum de 900 mg d'aspirine et de 10 mg de métoclopramide) est fortement recommandée.
Les différents types de maux de tête
Plusieurs causes peuvent expliquer ces maux de tête quand ils surviennent au réveil : Vous êtes déshydraté : pensez à bien boire avant de vous coucher. Vous avez un peu trop bu la veille. Vous vivez une période de fatigue ou de stress.
Les migraines peuvent être déclenchées par un manque de sommeil, des changements de temps, la faim, une stimulation excessive des sens, le stress ou d'autres facteurs. Elles peuvent être aggravées par l'activité physique, la lumière, les sons ou les odeurs.
Il se peut aussi que vous soyez malade : le mal de tête peut être le symptôme d'une sinusite, d'une grippe, etc… S'il se manifeste toujours du même côté, il peut être également le symptôme d'une pathologie dentaire. Dans ces cas il faudra consulter afin de recevoir le traitement adapté.
Des céphalées inhabituelles chez une personne migraineuse
En cas de céphalée inhabituelle (par son intensité, sa localisation ou son début brutal) et si les traitements en cas de crise n'ont aucun effet, mieux vaut aller aux Urgences. Il pourrait s'agir d'un anévrisme, d'une thrombose ou d'une phlébite cérébrale.
Si votre mal de tête s'aggrave au cours du temps ou qu'il ne cède pas au traitement habituel ou qu'il s'accompagne d'autres symptômes comme des vomissements, des douleurs musculaires, de la fatigue, des troubles de la mémoire ou une baisse de la vision, il convient de consulter son médecin traitant au plus vite.
agissent principalement par deux mécanismes : un effet vasoconstricteur sur les vaisseaux crâniens et un effet inhibiteur de la libération de substances inflammatoires.
Pour soigner votre migraine chronique, le médecin vous prescrira plutôt des traitements à base de vasoconstricteurs (triptans), qui resserrent les vaisseaux sanguins. S'il en a la spécialité, il peut également vous proposer d'essayer l'homéopathie pour soulager les symptômes de votre migraine chronique.
Ce médicament est un vasoconstricteur puissant qui agit essentiellement sur les vaisseaux crâniens. Il appartient à la famille des triptans. Son action antalgique pourrait également être liée à l'inhibition de la libération de certaines substances (neuropeptides) impliquées dans la crise de migraine.
Un vasoconstricteur est un médicament qui vise à décongestionner le nez. Il se présente en association avec un antalgique (paracétamol, ibuprofène) ou un antihistaminique. Certains de ces médicaments, sous forme de comprimés et à base de pseudoéphédrine, sont accessibles sans ordonnance.
Le plus connu est le bon vieux Tylénol (acétaminophène ou paracétamol). Les analgésiques agissent sur les récepteurs de la douleur dans le cerveau. Ils ne sont pas spécifiques à la migraine. Ils peuvent être efficaces, mais sont moins puissants que les anti-inflammatoires ou les triptans.
Moins courante, la migraine est une céphalée primitive qui survient par crises dont la fréquence est très variable d'une personne à l'autre. Les différences entre la migraine et le mal de tête résident principalement dans l'intensité, la localisation et la fréquence de la douleur.
Les symptômes des migraines sont des douleurs lancinantes du côté droit ou gauche de la tête, parfois pendant des heures, voire des jours. La douleur suit les battements du cœur. Elle est souvent associée à d'autres symptômes : intolérance à la lumière, au bruit et aux odeurs, nausées, vomissements, etc.
Les associations des triptans avec l'ergotamine, la dihydroergotamine et methysergide, les IMAO, les inhibiteurs enzymatiques avec l'élétripan sont contre-indiquées. Les associations des triptans avec les antidépresseurs sérotoninergiques purs, la cimétidine sont à prendre en compte.
L'avis d'un neurologue est nécessaire si, malgré la prise en charge, des problèmes d'adaptation thérapeutique persistent : les crises sont mal soulagées ou se reproduisent souvent (plus de deux fois par semaine) malgré les traitements prescrits, lorsque la consommation de médicaments augmente ou lorsque les médicaments ...