Les histoires qui font peur servent à contenir l'angoisse. L'angoisse n'a pas toujours d'objet bien défini, elle est diffuse. Les histoires contiennent, mettent en scène et rendent compréhensible ce qui est latent. Elles permettent de penser la peur et de la surmonter.
L'enfant projette ses incertitudes intérieures, ses émotions, ses craintes, l'inconfort dans lequel le met le fait de grandir, il en fait des éléments extérieurs qui lui reviennent sous forme d'objets de peur, monstres, sorcières, loups.
Lire des histoires à votre enfant favorise le développement de son langage. D'ailleurs, de 1 à 3 ans, le langage d'un tout-petit se développe de façon impressionnante. Il passe de ses premiers mots à ses premières phrases complètes. Les livres contribuent à enrichir son vocabulaire.
Car si les contes de notre enfance ont un rôle thérapeutique, comme l'explique Bruno Bettelheim dans la Psychanalyse des contes de fées, d'autres traversent les âges et nous éclairent pour répondre à nos grandes peurs et nos petits doutes existentiels.
Le conte nous accompagne toute notre vie. Pendant l'enfance, leur puissance imaginaire comble les périodes d'ennui, et leur pouvoir émotionnel ponctue les situations familiales difficiles. À l'adolescence, ils sont un recours et un secours possibles pour ce passage identitaire douloureux.
Est-ce utile de lire des contes aux enfants ? Oui, bien sûr. Les contes nourrissent les enfants de bien des façons, ils sont très riches. La lecture d'un conte, avec un parent ou un autre adulte, leur permet de vivre un moment complice intense, dans le plaisir partagé de la découverte d'une histoire.
Afin de favoriser leur développement intellectuel, optez pour les livres présentant chiffres et lettres, les contes de fées, les histoires documentaires et les récits. Dès l'âge de 8 ans, l'enfant commence à maitriser la lecture.
Les contes délivrent un message universel
En s'inspirant de la réalité, et “tout en divertissant l'enfant, le conte l'éclaire sur lui-même et favorise le développement de sa personnalité”, nous rappelle Bruno Bettelheim, pédagogue et psychologue américain (auteur de Psychanalyse des contes de fées).
Les contes permettent de capter l'attention des plus petits et de leur apprendre de prendre le temps d'écouter. Une compétence qui est un préalable à beaucoup d'apprentissages. La lecture est un moment que l'on peut partager en famille et qui permet de passer du temps avec son ou ses enfants.
Un astéroïde, des zombies, des zombies sur des astéroïdes, une inondation, des volcans en éruption : l'apocalypse peut prendre différentes formes. Il y a tellement de choses qui peuvent mal tourner alors autant vivre dans la peur permanente.
Le but principal de la peur provenant d'un choc, est de faire sursauter l'observateur. Exemple : Un cri profond se fit entendre ou un personnage effrayant surgit soudainement d'un placard. Le but de la paranoïa est de rendre l'observateur nerveux, et incertain de son environnement.
Le fait de jouer à se faire peur permet d'accepter qu'on ait ce monde intérieur un peu particulier, où l'on peut se retrouver avec des pensées de ce genre. Si on projette cela à l'extérieur, il y a un jeu possible. Si on tente de le camoufler, d'éviter de le voir, de mettre un couvercle dessus, ça ne marche jamais.
Chercher la bagarre est un signe de détresse
Les jeunes garçons expriment de l'agressivité, de la colère ou du manque de respect, avec moins de violence toutefois qu'à l'adolescence. Quoi qu'il en soit, chercher la bagarre est un signe de détresse.
Le monstre peut provoquer en nous-même un sentiment de terreur, notamment entretenu par l'idée qu'il peut se cacher derrière une apparence humaine (ex : le loup-garou).
Un reflet de nos peurs
À travers images et situations symboliques, les contes délivrent des messages universels qui aident l'enfant à grandir.
Avec "Le petit poucet", Perrault nous livre un conte en apparence simple, mais profond, avec des réflexions sur la famille, l'altérité, le mal, le bien, le racisme, et la nature humaine, des réflexions, qui y bien y regarder, sont étonnamment modernes.
Blanche Neige est un conte écrit par les frères Grimm: Jacob et Wilhelm. L'histoire a été publiée en 1812. L'histoire originale qui a inspiré le célèbre film des studios Disney. La morale de l'histoire est qu'il ne faut pas s'attacher à des choses éphémères telles la beauté et la jeunesse.
Il n'y a pas vraiment d'âge pour commencer les histoires du soir mais elles deviennent très utiles à partir de 2 ans.
Alice au pays des merveilles : Lewis Carroll - 201000924X - Romans pour enfants dès 9 ans - Livres pour enfants dès 9 ans | Cultura.
Le Petit Prince est une excellente option pour commencer à lire. Les enfants qui lisent dès leur plus jeune âge - entre 2 et 5 ans - ont tendance à mieux réussir sur le plan scolaire.
Les contes, parce qu'ils sont emplis d'éléments fantastiques et magiques, attirent l'attention des enfants. De plus, ils contribuent à fomenter des valeurs et les aident à enrichir leur vocabulaire, entre autres bénéfices.
contribue à lui donner des repères et lui permet de se sentir en sécurité. L'histoire du soir prend une place toute particulière dans ce rituel du coucher. C'est un moment de transition entre l'excitation de la journée et l'apaisement de la nuit. L'enfant peut lâcher prise et entrer sereinement dans le sommeil.
Pourquoi raconter des histoires ? Pour subjonctiviser toutes les affirmations quotidiennes qui paraissent aller de soi : raconter des histoires, c'est jeter un pont entre ce qui est établi et ce qui est possible. Du coup, l'objet des récits de vie est précisément de permettre au passé et au possible de co-exister.