Pour valider 1 trimestre de retraite, il faut percevoir dans l'année un salaire soumis à cotisations représentant 150 fois le montant du Smic horaire brut. Ainsi, ce montant évolue chaque année en fonction de la revalorisation du Smic. Au 1er janvier 2023, celui-ci est à 11,27 € (contre 11,06 € en 2022).
Vous pouvez valider, en raison d'un arrêt maladie de longue durée, 1 trimestre tous les 60 jours d'indemnisation. Vous ne pouvez pas valider plus de 4 trimestres par an (quel que soit le type de trimestres d'assurance retraite).
Pour valider 1 trimestre de retraite, il faut avoir gagné au cours de l'année l'équivalent de 150 fois le Smic horaire minimum. En 2023, ce montant correspond à 1 690,50 € €. Il faut avoir gagné un revenu annuel de 6 762 € € pour valider 4 trimestres dans l'année. Et ce, quel que soit le nombre de mois travaillés.
Élever un enfant souffrant d'un handicap d'au moins 80 %, donne droit à un trimestre gratuit. Le parent bénéficie ainsi, dans la limite de huit trimestres, d'un trimestre par période de trente mois.
Pour valider des trimestres supplémentaires en 2023, vos revenus devront donc s'élever à : 3 381€ € pour valider 2 trimestres, 5 071,50 € € pour valider 3 trimestres, 6 762 € € pour valider 4 trimestres.
Vos périodes de chômage indemnisé sont assimilées à des périodes d'assurance et comptent pour votre retraite. Un trimestre est validé tous les 50 jours de chômage indemnisé, dans la limite de 4 trimestres par an. Comme vous ne cotisez pas pour votre retraite, aucune somme n'est reportée sur votre relevé de carrière.
Dans l'année civile, chaque période de 50 jours de formation (rémunérée ou non) ouvre droit à un trimestre assimilé d'assurance vieillesse dans la limite de 4 trimestres par année civile.
Exemple : si vous êtes né en 1961, vous devez valider 168 trimestres. Si vous avez 10 ans de services, votre minimum garanti s'élève, en 2023, à : (1 248,33 € x 10 x 4) / 168 = 297,22 €.
Vous devez prendre contact avec votre caisse de retraite concernée et lui demander comment régulariser vos droits à la retraite. Le plus souvent, elle vous demandera la présentation des originaux de vos bulletins de salaire.
Votre nombre de trimestres validés se calcule très simplement en additionnant vos trimestres cotisés et vos trimestres assimilés. Pour percevoir une retraite à taux plein en prenant votre retraite à l'âge légal de 62 ans, vous devrez avoir validé entre 160 et 172 trimestres suivant votre année de naissance.
Il suffit d'avoir 60 ans, de travailler entre 40 et 80% d'un temps plein et de justifier de 150 trimestres d'assurance. Si vous êtes déjà à temps partiel, vous pouvez en profiter sans réduire votre temps de travail.
au titre de certains rythmes de travail :
De tous ces facteurs, seule l'exposition a l'amiante ouvre droit à un départ en retraite à partir de 55 ans. C'est la préretraite amiante, un dispositif qui permet aux travailleurs régulièrement exposés au risque d'amiante d'arrêter de travailler entre 50 et 60 ans.
Si vous relevez de ces cas de figure, et si vous avez validé tous vos trimestres, vous pouvez partir à la retraite à 62 ans sans subir ni décote, ni proratisation, ni malus.
Il n'existe pas de montant minimum de la retraite. Mais si vos revenus sont inférieurs à un certain plafond (961,08 par mois pour une personne seule, 1 492,08€ par mois pour un couple), vous pouvez demander l'ASPA (Allocation de Solidarité aux Personnes âgées.) N'hésitez pas à consulter votre Carsat.
Vous pouvez utiliser vos crédits CPF tout au long de votre carrière professionnelle. En effet, ils n'ont pas de date d'expiration. Il n'est pas possible de perdre votre CPF une fois dépassée une certaine date, car sa validité n'a pas de durée limitée.
La réponse est non, vous ne pouvez pas transférer vos heures CPF à votre fille ou à tout autre parent. Le CPF est un droit d'usage, ce qui signifie qu'il ne peut être transféré à quiconque.
C'est très simple, il vous suffit de vous connecter à votre compte retraite avec FranceConnect sur info-retraite.fr, puis de cliquer sur Mon estimation retraite.
Toutes les périodes de chômage, indemnisées ou non, sont prises en compte par l'Assurance retraite de la Sécurité sociale dans le calcul de votre durée d'assurance retraite. 1 trimestre est validé tous les 50 jours de chômage, dans la limite de 4 trimestres par année civile : Du 1er janvier au 31 décembre.
Tout comme le Revenu minimum d'insertion (RMI) qu'il a remplacé en 2009, le Revenu de solidarité active (RSA) n'est pas une indemnité chômage. Il n'est pas soumis à cotisations et ne donne pas droit à des trimestres de retraite.
Cela s'explique par le fait que, pour calculer la moyenne des salaires de vos 25 meilleures années, le salaire perçu durant l'année de votre départ en retraite n'est pas pris en compte si cette année civile n'a pas été entièrement achevée !
Certains trimestres assimilés à des trimestres cotisés (chômage, maladie…) ne sont parfois pas pris en compte pour déterminer si vous avez droit de prendre votre retraite. Par exemple, c'est le cas si vous souhaitez partir dès 60 ans au lieu de 62 pour carrière longue.
Les trimestres validés comprennent les trimestres cotisés et les périodes éventuelles n'ayant pas donné lieu à une cotisation (périodes de chômage, période d'aide familial…).
En fonction du nombre de trimestres validés
. Par exemple, si vous avez validé 150 trimestres alors qu'il vous en fallait 166, votre pension est multipliée par (150/166) ; autrement dit, elle est réduite à 90,4 %.