Comment choisir ? Sur les étals, un bon couteau se reconnaît à une coquille formée de deux parties droites bien fermées, masquant la chair du coquillage. Seul un fin liseré beige doit apparaître. Le pied qui se rétracte lorsque vous le touchez est le signe infaillible d'une fraîcheur incontestable.
Sur les étals, la coquille formée de deux parties droites doit être fermée, masquant la chair du coquillage. Seul, un fin liséré beige doit apparaître. Le pied qui se rétracte dès que vous le touchez est le signe d'une fraîcheur incontestable.
Avant de cuisiner vos couteaux de mer, retirez simplement l'intestin (partie noire). Tout le reste se mange, sauf bien sûr la coquille.
La meilleure façon de nettoyer des couteaux est de les laisser dans un récipient avec de l'eau marine pendant au moins 2 heures. Ainsi ils relâcheront la terre et la saleté et seront parfaits pour être consommés.
Les coques, les couteaux, les palourdes et les bulots font partie des coquillages frais qui sont souvent encore pleins de sable quand on les achète. Pour les faire dégorger, c'est assez simple : il faut les laisser tremper dans de l'eau salée pendant au moins 2 heures et remuer de temps en temps.
Les couteaux peuvent être congelés et la chair reste ferme après décongélation.
Pour dénicher le couteau, il est préférable d'attendre les jours de grandes marées au moment de la marée dite morte-eau, lorsque la mer se retire. Il est possible de le pêcher toute l'année.
Une fois dans votre cuisine, il est essentiel de les laisser dégorger toute une nuit afin de les débarrasser du sable et de la vase accumulés. Ils peuvent être dégustés aussi bien crus que cuits et se cuisinent facilement à la manière des moules.
Cuisson. Poêlez les couteaux dégorgés à vif dans un large faitout et déglacez-les avec un trait de jus de citron ou de vin blanc. Jetez les couteaux qui refuseraient de s'ouvrir à la cuisson. Une fois cuits, les couteaux peuvent être également ouverts et gratinés au four.
J'ai été un peu surprise du goût des couteaux, car ces petites bêtes m'ont paru assez fortes en goût, bien plus près de la seiche et du calamar que des moules en fait.
Solen rostriformis Dunker, 1862.
Placez la lame entre les 2 valves au niveau de la charnière. Appuyez vos doigts sur le dos de la lame. Faites osciller la lame en appuyant fortement.
À partir de 56 HRC, la lame est considérée comme d'une excellente qualité. Le couteau à lame dure garde son tranchant plus longtemps qu'un couteau plus souple. Une lame dure est un gage de qualité. Au-delà de 58 HRC cependant, l'aiguisage du couteau devient plus difficile, bien que moins souvent nécessaire.
Huîtres, palourdes et coques
Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions. Il est donc très peu probable que ces coquillages ressentent de la douleur ou du moins, une douleur comparable à la nôtre ou à celle des vertébrés.
Pour être sûre qu'un coquillage soit bien frais, il doit être bien fermé, et difficile à ouvrir. Ce qui signifie que le coquillage est encore bien vivant. Ensuite, assurez-vous qu'ils ne remontent pas à la surface quand vous les plongez dans une grande marmite d'eau. S'ils remontent, ils ne sont plus frais !
Conservation des couteaux
On forme un fagot de 5 à 10 couteaux fermement serré par un gros élastique comme chez le poissonnier. Ils conserveront au frais quelques jours dans le bac à légume du réfrigérateur et dans du papier journal.
Le couteau de mer (solen) est un coquillage appartenant à la famille des Solenidae. Il doit son nom à sa forme de manche de couteau. Riche en protéines, ce mollusque vit enfoui dans la vase entre 40 et 50 cm de profondeur et est récolté au moment des marées basses le long de la côte atlantique.
S'il est une pêche qui nécessite peu de savoir-faire et de matériel, c'est bien celle au couteau de mer. Par endroits, les grèves et plages du Trégor–Goëlo regorgent de ce drôle de coquillage, appelé également solen. Du côté de Louannec et de Trébeurden notamment.
Puisque la concentration en sel devient trop élevée, le couteau sort de son trou pour échapper à ce milieu devenu hostile. Il faut ensuite le saisir avant qu'il ne replonge dans le sable.
Parmi eux, le homard, l'ormeau, l'étrille (crabe), le tourteau et la crevette bouquet comptent parmi les plus convoités. Ils font partie des espèces les plus appréciés des gourmets pour leur qualité gustative. Encore faut-il les trouver.
Certains coquillages se déplacent dans le sédiment. Ils s'enfouissent plus ou moins profondément. Le couteau, par exemple, peut s'enfoncer à plus d'un mètre de profondeur. Pour s'enfoncer il utilise son pied qui peut s'étendre très loin hors de sa coquille.
Ainsi, le couteau est devenu une proie pour bon nombre de poissons qui ont tirés partie de son omniprésence. Bars, flets, carrelets, merlans, morues, anguilles, limandes..., la plupart des poissons ont intégré le couteau dans leur régime alimentaire ce qui en fait un appât à ne pas négliger.
Les récolter du bord en Mediterranée est de plus en plus rare, il faut avoir un peu de chance et tomber sur banc de sable entre deux eaux. Il faut aussi repérer les coquilles vides au bord de l'eau. Une autre technique consiste à les faire en pleine eau, en plongant et en les récoltant au moyen d'un rayon à vélo.
Une solution simple et efficace pour limiter le ramollissement des couteaux est de leur faire perdre de l'eau avant de les congeler. Vous pouvez pour cela les laisser au réfrigérateur 24 à 48h, ce qui devrait les assécher un peu. Enroulez ensuite les couteaux dans du film plastique alimentaire puis congelez le tout.