Faire durer votre feu de cheminée ou de poêle est tout un art. De ce fait, il serait avantageux de maîtriser les arrivées d'air. Sachez que le feu brûle lentement quand il y a moins d'air. Il est alors conseillé de refermer partiellement les évents de la combustion après l'allumage.
Il ne faut pas que la température descende en dessous de 250°C. Il faut donc réduire l'apport en air froid en diminuant l'arrivée d'air. Pour recharger le poêle, il faut y aller progressivement, sinon le feu va mourir. Vous pourrez garder la braise pour redémarrer le feu plus facilement.
En moyenne, après la première flambée, il faut attendre 1 heure de combustion pour ajouter des nouvelles bûches. Si vous les ajoutez trop tôt, cela revient à gaspiller du bois de chauffage. Mais en même temps si il fait encore froid, cela boostera la température de votre maison.
Parmi eux, on compte le chêne, le hêtre, le charme ou encore le frêne. Ils ont l'avantage de se consumer plus lentement et de générer plus de chaleur. En outre, les feuillus durs ont tendance à produire des braises abondantes, ce qui permet de maintenir la chaleur à l'intérieur du poêle à bois ou de la cheminée.
Il est alors nécessaire d'attiser la braise en augmentant la quantité d'oxygène à la base du feu, si possible sous les braises. Vous pouvez également déplacer légèrement les braises et bûches avec un pique feu afin de les aérer.
Il pourra donc s'agir : du propriétaire occupant ; du locataire, si le bailleur l'autorise à utiliser la cheminée. Dans ce cas, le contrat de bail pourra prévoir que ce sera soit au preneur ( = locataire) soit au propriétaire de faire réaliser l'intervention, qui restera toujours à la charge de l'occupant.
OUVERT OU FERMÉ ? Le clapet doit être maintenu fermé lorsqu'il n'y a pas de feu ou de charbons ardents. Ainsi, l'air chaud de votre maison ne sortira pas par la cheminée lorsque le foyer n'est pas utilisé.
L'emplacement de votre poêle à bois est essentiel pour une distribution optimale de la chaleur. Idéalement, il devrait être positionné dans un endroit central de votre maison pour permettre une diffusion uniforme de la chaleur dans toutes les pièces. Évitez les obstacles à la propagation de la chaleur.
1. Limitez le flux d'air dans votre feu. C'est une question délicate, car les bouches d'aération des brûleurs à bûches doivent être ouvertes pour allumer le feu. Si vous constatez que votre feu brûle rapidement et s'éteint donc rapidement, vous devez restreindre l'air dans la chambre.
Plus efficace : en brûlant peu à peu lors de l'allumage, le feu est mieux contrôlé. En brûlant de haut en bas, les flammes chauffent le conduit de fumée ce qui assure un bon tirage. Moins d'entretien : les fumées étant captées par les flammes, la vitre de votre appareil reste propre plus longtemps.
En effet, un poêle à bois ou un poêle à granulés (pellets) peut prendre feu si les précautions de sécurité ne sont pas respectées et s'il n'est pas utilisé ou entretenu correctement.
Le taux d'humidité du bois ne doit pas dépasser 20%.
Enfin, des bûches ou granulés de bois avec un fort taux d'humidité brûlées peuvent dégager une importante quantité de vapeur d'eau. Les pellets de mauvaise qualité ou trop humides peuvent également encrasser et abîmer votre système de chauffage.
La suie peut-elle s'enflammer ? Oui. Le dépôt massif de suie (et autres dépôts tels que le calcin et le goudron) à l'intérieur d'un conduit de cheminée peut entraîner le déclenchement d'un feu, qui sera plus ou moins rapide selon : l'épaisseur du dépôt de calcin, des goudrons, du bistre et/ou des suies.
Utilisez du bois sec et non traité
Cela augmentera évidemment le risque de feu de cheminée. Pour éviter ce problème, il est conseillé de ne brûler dans votre poêle ou votre insert que du bois parfaitement sec.
La plupart du temps, votre compagnie d'assurances ne va pas accepter un ramonage fait par vos soins. S'il est possible de réaliser cette opération soi-même, elle n'a aucune valeur légale, seuls les ramoneurs agréés peuvent vous délivrer un certificat de ramonage que vous présenterez à votre assureur.
La combustion : Entre 800 et 1 000°C, le bois se décompose et laisse place à des braises ardente. Ces dernières maintiennent le foyer au-dessus des 250°C, permettant au phénomène de pyrolyse de s'entretenir par lui-même. C'est à ce moment que votre installation fonctionne au maximum de sa capacité.
Démarrer un feu sans papier et par le haut
On prépare le feu en disposant d'abord les grosse bûches dans le foyer, puis on pose par-dessus le petit bois d'allumage: 3 à 4 bûchettes de sapin sec et un « allume-feu. « Le papier-journal et le carton sont à bannir, car ils émettent beaucoup de fumée.
Les feuillus durs restent les bois de chauffage le plus adapté au chauffage domestique. Chêne, hêtre, charme, frêne : ils ont tous la particularité d'être plus denses et de dégager plus de chaleur, rendant votre poêle à bois plus performant. En effet, les fibres étant plus denses, la combustion prend plus de temps.
L'ADEME (l'Agence de la transition écologique) explique que le taux de rendement d'une cheminée classique se situe en moyenne aux alentours de 15 %. L'insert peut faire monter ce taux de rendement jusqu'à 85 %. Les poêles à bois se distinguent aussi par un très bon rendement pouvant aller jusqu'à 90 %.